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4,33

sur 234 notes
Surtout, ne vous laissez pas impressionner par l'épaisseur de l'ouvrage, entre 1000 et 1200 pages selon le format du livre, car on s'y installe bien confortablement, les narines chatouillées tout au long du récit par les douces volutes du chocolat chaud (seuls les lecteurs comprendront…)
Nino Haratischwili, géorgienne, nous entraine dans une saga familiale, mettant en scène 8 personnages.
Après un bref prologue durant lequel Niza se lance à la recherche de Brilka, sa nièce qui vient de fuir son pays, et par la même occasion la malédiction qui semble peser sur la famille depuis un siècle, L'auteur nous projette au début du siècle, alors que la Géorgie était encore un pays indépendant, et s'apprêtait à subir les appétits de son voisin russe gagné par la fièvre révolutionnaire et la tyrannie bolchévique.
De Stasia, l'arrière-arrière-grand-mère de Brilka, à Brilka, dont l'histoire reste à écrire, nous assistons aux soubresauts de ce siècle, et tout particulièrement focalisés sur l'URSS et de conquêtes territoriales. L'auteur nous montre sous un angle un peu différent (Staline, le sanguinaire était géorgien), l'aspect peu ragoutant du régime soviétique : les purges, l'endoctrinement, les déportations, les exterminations de masse. Elle nous montre une société qui faisait peu de place aux femmes, l'asservissement, les désillusions qu'ont engendrées le socialisme, et la désintégration du bloc de l'est.
Tout ce que j'aime était réuni dans ce roman : l'histoire avec un grand H, et le destin parfaitement décrit d'une famille aux relations et enjeux complexes.
J'ai trouvé les portraits féminins particulièrement réussis et attachants.
Nino Haratischwili a su trouver le style idéal pour ce roman foisonnant sans être assommant, fluide à lire et intéressant d'un bout à l'autre.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Amateurs de fresques familiales, ne lisez pas un mot de plus et procurez-vous d'urgence ce joyau.

C'est un cordon ombilical fait de mots que Niza offre ici à sa nièce, Brilka. Pour elle, nous le comprendrons plus tard, ce don a une portée énorme. Mais pour le lecteur il est une porte d'entrée sur un siècle d'Histoire de la Géorgie. Un pays que, pour ma part, je n'avais encore jamais côtoyé en littérature.

La famille Iachi, c'est au commencement une recette chocolatée irrésistible. Élaborée par le patriarche Simon Iachi, elle assure à sa famille une renommée certaine et fait de sa chocolaterie la coqueluche de l'aristocratie. Pourtant, il en est persuadé, son chocolat chaud consommé pur, serait porteur d'une malédiction.

Superstition ou réalité, le lecteur sera seul juge. Toujours est-il qu'au fil des tasses à la saveur réconfortante et dégustées à la petite cuillère, les bouleversements s'enchaînent tant chez les Iachi que dans leur patrie. de l'hédonisme bourgeois à la grande guerre, de la révolution bolchevique à la der des ders, de la chute du communisme à la guerre d'Abkhazie et j'en passe, la descendance de Simon n'aura de cesse de traverser des crises politiques de grande ampleur auxquelles s'ajouteront irrémédiablement les tragédies personnelles.

Les personnages sont tous inoubliables. On pourrait penser qu'un roman de plus de mille pages étalé sur un siècle pourrait créer des laissés pour compte dans la narration, il n'en est rien. Chacun prend sa pleine place, convoque des sentiments ambivalents mais laisse une empreinte indélébile qui vous donne envie de croire aux fantômes littéraires. Je peux affirmer que sans m'être identifiée à un seul d'entre eux, ils ont tous su me toucher à des moments différents, me donner envie de hurler à d'autres, et c'est en ça que je les chéris. Ils sont humains et donc totalement imparfaits. Ils ont des rêves, des idéaux, ils font des erreurs, ils en payent souvent durement le prix mais ils avancent tant qu'ils le peuvent dans une Géorgie qui se cherchent au moins autant qu'eux.

Ce roman est à mon sens un candidat idéal aux lectures communes. Je ne peux qu'imaginer les conversations passionnées qu'elles pourraient susciter. C'est également une belle manière d'en apprendre davantage sur cette région du monde, la partie historique étant richement détaillée sans pour autant alourdir l'intrigue.
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Ce roman fleuve suit les destins de plusieurs générations d'une famille originaire de Géorgie, dont chaque membre est aux prises avec l'Histoire du XXe siècle. Des vies marquées par la tragédie, mais racontées dans un grand élan romanesque, une volonté de témoigner de la grandeur et de la petitesse de la condition humaine prise dans la folie des hommes. Un grand roman.
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Voici une très riche saga familiale qui prend ses racines en Géorgie, lors de la première guerre mondiale et de la révolution bolchévique. À la lecture du Livre I, nous faisons la connaissance d'Anastasia (Stasia) et de ses trois soeurs. Leur père est un chocolatier réputé (et aisé …) dans un pays en mutation. Stasia héritera de ce dernier (secret bien gardé !) une divine recette d'un chocolat chaud – qu'il ne faut surtout pas consommer régulièrement – sous peine de voir ce nectar se transformer en poison mortel ! Son mariage avec le militaire Simon Iachi sera hélas la grande déception de sa vie … Envolés en fumée, ses rêves de femme indépendante et de danseuse étoile …

Nous sommes en Allemagne, en 2006. C'est Niza (la principale protagoniste du Livre VII) qui est la narratrice de ce récit. Elle s'adresse tout particulièrement à sa nièce Brilka, la fille de sa soeur disparue (Daria, héroïne du Livre VI)

Chaque « Livre » représente une des « Vies » de cette extraordinaire saga : le Livre I est consacré à Stasia. le Livre II à sa soeur : Christine. le Livre III au fils de Stasia : Kostia. le Livre IV à la fille de Stasia et soeur de Kostia : Kitty. le Livre V à Elene la fille de Kostia et petite fille de Stasia. le Livre VI à Daria, la soeur de la narratrice. Et enfin le Livre VII à Niza, la narratrice en personne. C'est d'ailleurs Niza qui devra rechercher l'adolescente fugueuse qui aurait fui à Vienne : sa nièce Brilka, pour qui reste tout reste à écrire dans le Livre VIII … En lui souhaitant une vie moins dramatique que celles de ses ancêtres …

À travers plus d'un siècle d'intrigues romanesques et politiques, Nino Haratischwili relate les évènements historiques les plus marquants de son pays et de la Russie, de la chute de la famille Tsariste à la naissance de la rouge Union Soviétique. Une très longue odyssée qui se dévore avec plaisir, les qualités de conteuse de l'auteure se révélant incontestablement être au top niveau ! Énorme coup de coeur, cela va de soi !
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L'histoire commence avec Niza Iachi, la narratrice, qui a fui un passé douloureux, en Géorgie, pour mieux se retrouver en Allemagne. Sa mère l'appelle en panique car, Brilka, sa nièce de douze ans, a pris le train pour Vienne. Il faut la retrouver. C'est ainsi que l'auteure, Nino Haratischwili nous plonge dans une magnifique et dramatique saga familiale Géorgienne, qui débute vers 1917 avec Stasia, née en 1900, fille d'un chocolatier, et qui va durer sur six générations, jusqu'en 2006. Alors, Niza, petite-fille de Stasia, décide d'écrire à sa nièce, (pour elle aussi) comme pour lui laisser une trace de ce passé qu'elle n'a pas connu, pour lui raconter l'histoire de sa famille, cette grande famille qui remonte à bien loin, au temps de son arrière-arrière-grand-père, ce chocolatier qui, grâce à sa fameuse recette restée bien secrète, jusqu'à ce qu'il décide d'en faire profiter Stasia, a pu vivre quelques années loin de la pauvreté avec ses deux filles.

L'histoire est très consistante mais, surtout, très bien documentée ; racontée avec, parfois, une pointe d'humour et un soupçon d'ironie, par moments ; c'est pourquoi, j'ai voulu, et je conseille vivement de prendre le temps de lire ce gros pavé pour mieux le savourer. Le roman est long à lire mais loin d'être ennuyeux même s'il pourrait en rebuter plus d'un par ses nombreuses pages, car, chaque membre de cette famille représente un chapitre, une des vies de Brilka, avec sa petite histoire, ses tragédies, ses drames, ses hauts et ses bas, mais aussi, l'amour, la passion ; le tout saupoudré de danse... dans un contexte politique très conflictuel de l'époque. Du coup, la famille Iachi ne pourra pas éviter le pire : la seconde guerre mondiale, ainsi que toutes les contraintes que va engendrer par la suite cette guerre comme la montée et la chute de l'union soviétique.
Et plus on avance dans le roman, plus on découvre une fresque familiale qui accumule les drames, les échecs, les déceptions et chaque génération va subir à son tour, les conséquences des aînés.

Faut dire aussi que Nino Haratischwili réveille certains souvenirs et faits historiques mis de côté et les faire revivre à travers Niza, nous permet de ne pas oublier.

Pour ma part, ce roman a été très enrichissant, rafraîchissant, et dans l'air du temps malgré le côté historique de l'histoire. Tous les ingrédients étaient là pour en faire une excellente lecture et même si l'ensemble est au final fictif, on espère le meilleur pour la nouvelle génération... Un vrai délice que je vous recommande !
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Une incroyable fresque du XXe siècle à travers les yeux d'un petit pays du Caucase à l'ombre de sa grande soeur soviétique, à laquelle il a donné de biens sinistres et puissants personnages...

On suit dans ce roman de l'écrivain géorgien Nino Haratischwili les déboires d'une famille frappée d'une étrange malédiction, qui semble être liée à leur consommation incontrôlée d'un délicieux chocolat chaud dont la recette aurait dû rester secrète. Et au fur que la malédiction s'abat, des fantômes apparaissent pour certains des membres de la famille...Ce quelques touches fantastiques ne doivent pas faire oublier l'histoire avec un grand H que nous conte l'auteur, consacrant certains passages entiers à nous rappeler l'enchaînement d'évènements mondiaux retentissants, dans lesquels s'inscrivent ses personnages, certains plus attachants que d'autres.

Et tandis que les conflits prennent le monde à la gorge, on découvre leur pendant quotidien, humain, à travers les membres de la famille Iachi et les atrocités qu'ils subissent...ou déclenchent. Leurs portraits psychologiques - complexes - ne fait qu'ajouter de la profondeur au récit, tout comme cet insupportable égoïsme et volonté de puissance qu'ont les hommes du roman, imposant à tous ce qu'ils pensent être l'unique voie pour atteindre la plénitude, tandis que les femmes s'efforcent de les épargner, portant seules leur fardeau et ne ployant jamais sous son poids.

Une très belle ode aux femmes dans toute leur grandeur et leur déchéance, mais aussi un tableau esquissé avec une grande finesse du monde de l'Est et du climat politique de la Géorgie et par extension de l'URSS. Si les premiers et les derniers chapitres m'ont agacée par la manière qu'à la narratrice de s'adresser sans cesse à sa nièce, plombant la fluidité du récit, le coeur de cette huitième vie, mêlant personnages réels et personnages de fiction dans un tableau criant de vérité et de cohérence, fait oublier le nombre conséquent de pages qui défilent, et donne au lecteur un roman véritablement passionnant sur la Géorgie.
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Tout d'abord ne soyez pas effrayé par l'épaisseur de ce livre, croyez moi, il fallait bien ces centaines de pages pour évoquer ces six générations et toutes ces vies qui précèdent celle de Brilka. Et puis le voyage est tellement beau et intense, qu'il emporte et nous fait oublier le volume de ce roman.
La huitième vie est une puissante saga familiale qui mêle petite et grande histoire. Ce roman nous embarque à travers des époques et des lieux riches en évènements. Les destins s'enchainent, les tragédies se répètent.

Au commencement il y a la fuite de Brilka laquelle profite d'un voyage de classe à Amsterdam pour « passer à l'Ouest ». Elle ne veut pas retourner en Géorgie. Elle veut se rendre à Vienne. Bien qu'elle ne le sache pas encore, cette destination n'est pas anodine. D'autres femmes de sa lignée avant elle ont voulu s'y installer. Certaines y sont parvenues, d'autres pas. Vient alors le temps de narrer à cette jeune fille son histoire familiale. Niza s'y colle. Après une année à ressembler les pièces, à reconstituer le passé, à se remémorer, elle écrit à et pour Brilka. Elle va lui raconter la vie de ses aïeux.

Retour en 1917, en Géorgie sous les effluves d'un délicieux chocolat chaud. le père de Stasia, un chocolatier de génie, lui en confie la recette secrète tout en la prévenant de son pouvoir maléfique. C'est agrémenté de ce doux fumet chocolaté que défile la vie de Stasia, Christine, Kostia, Kitty, Elene, Daria, Niza et Brilka (dont le chapitre reste à écrire). Cette douceur aux vertus réconfortantes permet à la descendance de cet homme, l'instant d'une tasse, d'oublier les tragédies et le malheur qui bercent son quotidien. le régime politique totalitaire, la privation de liberté, l'enrôlement des hommes dans le Parti, l'exil, le rude climat, la condition des femmes, la (sur)vie de famille, tout est évoqué y compris la chute du mur. On est complètement immergé dans ces vies. Les destins se profilent sous nos yeux, d'admirables portraits de femmes nous sont brossés. Qu'elles sont belles et résistantes ces filles, ces épouses, ces soeurs, ces artistes, ces passeuses d'espérance et de vie. C'est ébahi de tant de courage et d'amour que l'on assiste à la reconstitution de cette histoire familiale. Les regards sur les petits et grands évènements se croisent, s'entrechoquent pour finalement apporter un éclairage et un beau témoignage.

La huitième vie est un roman passeur d'histoire, qu'il appartiendra à Brilka de compléter. À l'instar du chocolat chaud de ce Maître chocolatier géorgien, ce roman est intense et envoûtant, épais et consistant, noir comme la nuit avant un violent orage. Son goût est incomparable, extatique. Un conseil, prenez le temps de le savourer à sa juste valeur.
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Ce roman raconte l'histoire de la famille Lachi en Géorgie dans le tourbillon du 20ème siècle.
La saga commence en 1900 à la naissance de Stasia et nous fait traverser la Révolution russe, la seconde guerre mondiale, l'emprise de Staline et le déclin de l'URSS à travers l'austérité du monde communiste mais aussi la chaleur et les tourments de chacun des personnages dont le destin sera irrémédiablement lié à l'Histoire de la Géorgie.
La narratrice, Niza, appartient à l'avant-dernière génération et entreprend de raconter l'histoire familiale à sa nièce, la comparant à une tapisserie dont les fils sont si noués qu'on ne peut les dissocier.
Les personnages sont essentiellement féminins mais entièrement contrôlés par un seul homme, Kostia. Des drames, des bonheurs, la grande Histoire : des ingrédients classiques pour ce type de roman, à l'exception d'un seul qui restera secret et qui s'intègre dans la préparation d'un chocolat chaud, recette familiale qui se transmet de génération en génération.
Le prologue est un peu brouillon mais ensuite le récit trouve son rythme à travers une structure classique, chaque partie concerne un des personnages par génération.
C'est assez prenant, le style empreint d'humour voire de sarcasmes n'a pas été pour me déplaire.
Bien que très romancée, cette histoire ne tombe pas dans l'écueil de la romance. Les relations amoureuses et familiales sont crédibles, souvent dramatiques mais pour l'européenne occidentale que je suis, il ne semble pas pouvoir en être autrement dans ces territoires privés de toute intimité, de tout confort, de liberté.
L'auteur prend le temps de décrire ses personnages, de les replacer dans leur environnement émotionnel mais aussi économique et historique. Ils évoluent progressivement et le lecteur les accompagne dans les différentes étapes de leur devenir. Leur profondeur les rend terriblement attachants.
Bien que d'un volume qui demande réflexion avant d'entamer la lecture (plus de 900 pages), aucune longueur n'est à déplorer.
C'est donc avec plaisir que je recommande ce roman, une saga pour l'été plutôt enrichissante au parfum enivrant de chocolat chaud.
Mes remerciements aux Editions Piranha et à Netgalley.
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Quel roman, quelle autrice et quelle traduction ! Ce livre est absolument ébouriffant. Porté par un souffle littéraire incroyable, il balaie plus d'un siècle d'histoire de la Géorgie et suit sur 5 générations les femmes de la famille Iachi (ainsi que quelques hommes). Dans cette saga familiale et historique, pas le moindre temps mort ni la moindre mièvrerie. Les relations entre les hommes et les femmes comme entre les parents et les enfants sont marquées par l'incompréhension, la révolte, le poids du silence, en miroir de la tension qui traverse la région du Caucase au fil des décennies.
Comme la Géorgie, l'écriture de Nino Haratischwili (d'origine géorgienne mais qui écrit en allemand) est au carrefour de ce que l'on pourrait appeler « l'âme russe » – je veux parler d'un souffle épique et tourmenté à la fois – et d'une douceur et d'une mélancolie qu'on pourrait attribuer à l'Orient. Elle a en tous cas emportée l'Européenne que je suis ! Si ce roman peut impressionner avec ses 1189 pages, il fait surtout partie de ceux qu'on dévore et dont les personnages vous suivent longtemps. C'est à coup sûr un de mes coups de coeur de l'année.
Lien : https://des-romans-mais-pas-..
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Un pari fou.
Celui de parcourir un arbre généalogique.
En ne sautant aucune étape.

Raconter l'histoire de 8 personnes.
Raconter l'histoire de la Géorgie et de l'URSS de 1917 à nous jours.
Raconter, pour l'autrice, l'histoire du pays dans lequel elle est née.

Est-ce que c'est dense ? Oui.
Est-ce que c'est long ? Assurément.
Est-ce qu'on s'y perd ? Absolument pas.
Est-ce qu'on s'ennuie ? J'étais triste que ça s'arrête…

Il faut du temps.
Du temps pour comprendre.
Du temps pour s'imprégner.
Du temps pour raconter cette période si chargée en histoire.

Éloge de la lenteur ?
Non.
Éloge de prendre son temps pour écouter.
On ne peut pas raconter son histoire familiale en quelques pages.

« C'est peut-être ce jour-là précisément que j'ai compris aussi que dans la courte et banale histoire de ma vie étaient déjà inscrites beaucoup d'autres vies qui côtoyaient mes pensées et mes souvenirs, que je collectionnais et qui me faisaient grandir.»

Si cette chronique vous a déjà paru longue, je ne vous conseille pas de vous lancer dans cette fresque familiale.
En revanche, si vous savez apprécier les énormes pavés, foncez !
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