Hannibal Lecter : Les origines du mal

Thomas Harris s'est essayé à un nouveau style et je trouve que cela ne lui réussit pas trop. J'ai bien aimé l'idée du traumatisme de guerre qui a fait d'Hannibal ce qui l'est, ça le rend excusable, par contre la façon dont il mène sa vendetta est digne d'un film avec Jason Stattham en tête d'affiche, avec un héros seul qui dégomme un gang mafieux à lui tout seul... Crédibilité de Lecter sans ce rôle 0 ! Qu'il les tue par la ruse ou un par un, je l'entends mais les scènes où il survit à un contre plusieurs. Non, et non! On n'y croit pas.
je n'ai du reste pas été convaincue par le style, ni par le côté Dexter du titre.
Un titre oubliable pour moi.

Je suis fascinée par les psychopathes et autres tueurs en série. Hannibal Lecter est une des images emblématiques de la folie qui les caractérise.
Mais là la mayonnaise n'a pas pris. Je m'attendais à un livre un peu plus angoissant, et une analyse un peu plus approfondie de la personnalité d'Hannibal. Quelque chose d'un peu plus gore et détaillé (non je ne suis pas une psychopathe, mais Hannibal Lecter à une personnalité terrifiante que je n'ai pas retrouvé ici).
Je trouve que Harris reste trop en surface des choses et du coup on a du mal à rentrer dans le style "horreur".
Pour conclure, on attend tout de même le terrible effrontément entre notre héros et son tortionnaire... Qui est bâclé en quelques lignes.
Dommage....

Constat de l'enfance du célèbre tueur en série, Docteur en psychologie, qu'est Hannibal Lecter. Nous sommes dans un tableau des horreurs de la guerre et ses effets d'après-guerre. La révélation de son enfance est très intéressante mais la narration est confuse, on s'y perd souvent, ceci du à l'auteur ou à la traduction en français ?

Superbe. L'évolution des personnages est passionnante (clarice), leur psychologie mise à vif (krendler, verger....)
C'est l'histoire d'une vengeance. La vengeance d'une victime. Mais une victime abjecte dont on ne regrette pas la mort à la fin. Une mort aussi atroce que sa personnalité.
On est révolté par l'injustice que subit clarice. Cependant, ce sont des épreuves qui la mèneront à sa liberté.
Jalousée, mise à l'écart à cause de son caractère entier ? Non clarice n'a rien à faire dans la société, sa place est aux cotés de lecter.
La fin est une joie qui m'a comblée.
On découvre aussi lecter sous un nouveau jour. Non il n'a pas oublié les atrocités de son enfance et il tente toujours de sortir mischa des ténèbres. Il essaye de montrer sa personnalité torturée par des meurtres caprices. Presque des oeuvres artistiques. Ce penchant va le trahir mais aussi son attachement à clarice.
Bonne lune de miel les amoureux !

Hannibal Lecter - les origines du Mal, se veut être la prequel sur le plus connu des serial killer.
Pour cette fois-ci, c'est raté, c'est le genre de livre oubliable, pâle, ennuyeux. Comparé à Dragon Rouge ou le Silence des Agneaux, c'est sûr ! A dire vrai, je pense qu'il aurait été préférable de ne pas écrire sur les origines d'Hannibal Lecter, car une partie de son mystère réside dans ses origines obscures et inconnues. Vouloir écrire dessus, c'est comme vouloir expliquer un tour de magie. La magie perd sa saveur et n'a plus d'intérêt.
Dommage.

Doit-on toujours tout justifier ? Une explication au comportement d'Hannibal Lecter est-elle d'une quelconque aide, le rendrait-elle subitement moins dangereux, plus sympathique ?
J'avoue que l'idée m'a immédiatement paru saugrenue.

Autant j'ai encensé les autres volets des "aventures macabres " du docteur Lecter, autant celui-ci m'a horriblement déçue.

Pour moi, ce livre sur les origines du plus célèbre cannibale de la littérature s'avère être un échec.
Excessivement moins bien écrit que les autres oeuvres de Thomas Harris, relativement inintéressant, sévèrement déficient dans le développement du personnage principal, Hannibal les Origines du Mal ressemble plus à une fan fic glauque plutôt qu'un roman sérieusement écrit.

Je trouve qu'il vaut parfois mieux ne pas connaître le fond d'un méchant, permettant à la folie de faire simplement partie du personnage même.
Dans le cas qui nous occupe, même si je ressens de l'empathie pour Hannibal devant la situation qu'il va vivre enfant, je ne peux pas concevoir que cela explique et excuse ce qu'il va devenir.
En effet si ses motivations pour les tueries initiales de cet opus sont logiques d'une manière tordue, il n'y a pas de véritable perspicacité quant à la façon dont il continue au delà du récit de vengeance.

La multiplication des intervenant et en particulier l'apparition de la "tante" asiatique d' Hannibal m'apparaît comme anachronique, ridicule et sans fondement.

Pour moi, Hannibal Lecter : les origines du mal ne répond pas aux attentes élevées fixées par les livres antérieurs de Harris.
Et je n'évoquerais pas sa version cinématographique, trop affligeante pour être commentée.

Un peu decue par rapport aux autres livres de la quadrilogie.
J'ai apprécié l'histoire de la seconde guerre mondiale à travers la Litanie et ses "hiwis". La relation particulière de dame murakasi et Hannibal m'a interpellé.
Cependant, je me pose des questions ;
comment se fait il que dans les autres livres on ne parle pas de son passé français ? L'arrestation par popil doit avoir laissé des traces ?
Sachant que tout ce qui touche à lecter est une fascination...
bref, je suis déroutée par la pauvreté du texte. Parfois trop poétique et pas assez cynique. Mais après tout nous sommes aux debuts de lecter....