Il y a bien longtemps que je n'étais pas autant passé à côté d'un livre et me voici bien ennuyée pour tenter de m'expliquer face aux amoureux de
Marlen Haushofer.
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Pourtant ça partait très bien.
«En mai 1951, dans une petite cité autrichienne, un certain Anton Pfluger mourut dans un accident de voiture.»
Le premier chapitre plante le décor, présente les personnages, l'écriture est fluide et très élégante, on perçoit une ambiance, un univers.
Et puis ça s'enlise….l'ennui arrive, en même temps qu'apparait le personnage principal, Betty Russel.
Un personnage tellement complexe que je ne l'ai absolument pas compris.
Aucune empathie, aucune émotion, même négative. le néant.
L'histoire de cette femme qui refait surface incognito après avoir décidé un jour de disparaitre, de quitter mari et enfant, aurait pu être forte et passionnante mais le récit était pour moi trop froid, sans relief.
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Je crois que je n'ai tout simplement pas trouvé la grille de lecture.
La plume de l'auteure m'a poussé à tourner les pages jusqu'au bout mais j'ai traversé ce roman en pilotage automatique, absente à un texte qui ne faisant aucun sens pour moi.
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Traduit par
Jacqueline Chambon
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