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Un petit roman, lu d'une traite, sur un sujet difficile, le suicide d'une adolescente.
L'histoire s'attache non pas à la défunte Cynthia, mais aux jeunes filles de son entourage (pensionnat anglais sélect) et en particulier à Eleanor, qui a découvert le corps de sa camarade dont elle partageait la chambre.

Une histoire qui se penche sur l'impact de cette mort brutale, et voulue, sur ses camarades, leur évolution psychologique, leurs réactions face à cet acte violent auquel elles sont confrontées et qui vient bousculer brutalement leur petit monde protégé.
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Nous avons ici un court roman traitant du suicide, plus précisément d'une ado qui retrouve le corps sans vie de sa camarade de chambre.

Le sujet n'est pas facile, on peut vite tomber dans le mélo-drame, dans un texte lourd. Mais ici, l'auteur nous conte les jours qui suivent le drame d'une façon à nous dire : "la vie continue" malgré les hauts et les bas.
Eléanore est une jeune fille forte mais fragile à la fois, qui se pose mile et une questions (ce qui est bien légitime), qui va éprouver toute une panoplie de sentiments (l'injustice, la colère, la culpabilité,...) dans lesquels ont pourraient se trouver dans pareille situation. Ces parties étaient intéressantes, par contre certains flash back m'ont un peu perdue.

Beaucoup de questions restent en suspens, je peux comprendre qu'on laisse des portes ouvertes, qu'on nous laisse le soin de nous faire notre propre image, notre propre histoire... surtout que dans ce cas ci, les réponses ne sont primordiales. Cependant, je suis le genre de lectrice qui aime avoir des réponses donc ça m'a un peu ennuyée dans ma lecture.

Je reste dubitative quant à cette lecture... Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas adoré non plus. Je l'ai trouvé parfois long, ne sachant pas où l'auteur m'emmenait, et à contrario, j'ai parfois été plongée dans certains passages, comme déconnectée de la réalité.
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J'ai choisi ce tout petit livre essentiellement en raison des références figurant en quatrième de couverture : Virginia Woolf et Virgin Suicides, le film, ambiance rappelée également par la photo en couverture d'ailleurs. À ce propos je trouve que M. Fillon journaliste à Sud-ouest aurait tout de même pu citer le roman éponyme de Jeffrey Eugenides dont le film de Sofia Coppola est l'adaptation, d'autant plus qu'il donne son avis sur un roman. Bref, passons. Mais bon, ceci dit, je vais balancer tout de suite : le récit de Eric Haviland, même s'il n'est pas dénué d'un certain charme, n'arrive pas à la cheville ni de l'une, ni de l'autre de ces références ! Déception. Ça se lit d'une traite (120 pages seulement) mais sans coup de coeur. Pour être honnête, si je surmonte la frustration de ne pas avoir trouvé un récit à la hauteur de mes espérances, je reconnais qu'il y a quand même des points positifs. Par exemple, le fait que le roman semble avoir été écrit d'un seul jet, sans trop réfléchir, sans retouches ; pour les petits récits j'aime bien retrouver ce côté spontané. Au final, c'est typiquement une lecture à laquelle je n'ai rien à reprocher véritablement mais de laquelle j'attendais autre chose et donc, je dis bof bof.
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Les batailles d'Hastings est un petit roman poignant et intense que j'ai lu en quelques heures. Eric Haviland nous décrit les multiples émotions qui secouent les jeunes filles d'Abbey School suite à la découverte du suicide de Cynthia, l'une de leur camarade. Incompréhension pour certaines, choc et culpabilité pour d'autres, notamment pour Eleanor, camarade de chambre de Cynthia, qui a découvert son corps et qui se demande si elle aurait pu éviter ce drame. Durant ces 120 pages, Eleanor va d'ailleurs mener une bataille contre elle-même et tous les sentiments, parfois contradictoires, qui l'envahissent.
Même si j'ai bien aimé ce court roman, un petit bémol : j'ai trouvé que la lecture n'était pas toujours aisée et il m'est arrivé d'être un peu perdue dans le récit.
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Un roman court qui m'as de suite attiré par sa couverture( qui n'est pas la mème que celle présentée) et surtout par son histoire forte en émotions.
Un choc dans un pensionnat ou une jeune fille va mettre fin à ces jours, jeune fille sans histoires, presque transparente au yeux des autres.
Difficile de se faire une place quand les "groupes d'amies" sont déjà formés.
C'est sa colocataire de chambre qui va la retrouver pendue et qui va subir un choc dont elle était loin de se douter, les émotions vont s'enchainer pour Eleanor elle devra répondre a de multiples questions qui vont l'assaillir car elle sera forcé de comprendre que c'est elle qui devait la retrouver et pas une autre. Pour partager sa mort et ne pas la laisser partir seule ou peut être pour faire une dernière chose pour sa camarade, elle décidera de lui préparer ses obsèques en lui rendant un dernier hommage des plus émouvant.
Un magnifique récit qui bouleverse les codes des pensionnats de jeune filles ou la richesse sociale n'est rien face à la mort.
A découvrir pour se laisser surprendre.
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Les batailles d'Hastings est un récit assez court qui parle de deuil, des réactions intenses et variées suite à l'annonce du suicide. Eleanor, de son côté, va devoir surmonter sa découverte avec tout le stress post-traumatique qui accompagne les flashs et réminiscences qui ne cessent de la hanter. Des images qui...
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
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> https://booksandrap.wordpress.com/2016/05/27/les-batailles-dhastings-eric-haviland/


J'étais hyper curieuse de découvrir ce petit roman, 120 petites pages choc et intense qu'il me tardait de dévorer. Je l'ai lu d'une traite, je pense que si vous prenez trop votre temps, vous perdez ce petit truc qui fait qu'on capte vraiment toutes les émotions que l'auteur veux nous transmettre dans cette courte histoire et ce serait dommage.


Je ne peux pas dire que ce soit un coup de coeur, car par moment Eric Haviland m'a perdu. Peut-être trop de flash-backs, trop de retour en arrière sans indication qui m'ont embrouillés et qui, par la suite, me faisait me demander, où il comptait réellement nous emmener. Ce serait je pense le seul point négatif à l'horizon.


Il n'y a aucun chapitre, le texte nous donne l'impression que l'auteur l'a écrit d'un seul jet, qu'il nous le balance comme ça, brut, sans relecture, sans se poser ni réfléchir au sens propre du roman. Et je trouve ça génial. J'aime beaucoup ce genre de livres courts, ça ne rend le sujet que plus percutant.


Venons en au fait, car c'est tout de même ce qui a de plus croustillant.
J'ai aimé la manière dont la mort et le suicide sont abordés. Notre personnage principal Eleanor, une adolescente bien sous tout rapport, pénètre dans sa chambre d'internat et là c'est la descente aux enfers : elle découvre sa colocataire pendue, inerte. Choc, incompréhension, colère. J'ai adoré son personnage et en même temps je l'ai détesté. C'est assez paradoxal mais je pense que vous pouvez comprendre mon point de vue, je m'explique : Je n'ai pas aimé sa personnalité trop revêche et je ne sais pas, elle a ce côté hautain que j'ai ressenti et qui m'a vraiment déplu, et en même temps j'ai aimé sa profondeur et la force de ses sentiments. Elle n'a aucun filtres, aucun masques pour le lecteur. Elle est clairement énervée et remontée contre Cynthia qui, d'une certaine manière l'oblige à vivre avec son suicide. Eleanor n'a rien demandé et du jour au lendemain elle doit continuer à vivre tous les jours comme les autres adolescentes de son age. Mais elle n'arrive plus a se préoccuper de choses futiles après la découverte atroce de Cynthia.


Je trouve qu'Eric Haviland décrit avec beaucoup de justesse et de dramatisme aussi faut se l'avouer ce passage de l'adolescence à l'age adulte. Ce basculement de l'enfance à quelque chose d'autres à cause d'un événement tragique. C'est fugace, inattendu, et pourtant ça a énormément d'impact sur Eleanor. La plume est fluide, ça se lit très bien.


Je voudrais vous conseiller ce petit livre, je trouve qu'il vaut vraiment le détour, j'ai passé un bon moment de lecture, malgré le fait que je me sois à plusieurs moments perdue, j'ai apprécié découvrir « Les batailles d'Hastings » et je vous le recommande fortement s'il est sur votre liste d'envie, avec les livres de poches, pas besoin de culpabiliser, faites vous plaisir !😉


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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C'est le choc dans le pensionnat d'Abbey School. Cynthia, une des élèves, s'est pendue. le traumatisme est immense pour Eleanor qui a découvert le corps de sa camarade dans la chambre qu'elles partageaient. C'est vrai qu'elle était bizarre, Cynthia. Solitaire, mutique, brusque, elle avait noué peu de relations avec les autres filles. « Une amie, Cynthia ? Plutôt une camarade de chambre imposée par Miss Huntney. » (p. 16) Il y a bien eu ce match de rugby où, l'espace de quelques heures, Cynthia a été une héroïne pour l'école et l'équipe d'Hastings à qui elle a offert une victoire inattendue contre l'équipe de Bodiam. Et cette fois où elle a partagé cette boîte de biscuits avec Eleanor. Cette dernière ne cesse de se questionner : a-t-elle manqué la demande d'aide de sa camarade ? Aurait-elle pu faire davantage ? Et pourquoi se pendre dans la chambre ? « Mais Cynthia avait voulu que ce soit Eleanor qui la trouve. Était-ce pour la punir de ne pas l'avoir sortie de son enfer qu'elle cherchait maintenant à l'y faire tomber de toute la puissance de son cadavre ? Était-ce un dernier geste d'amour vers Eleanor, parce qu'on ne peut pas mourir tout seul, qu'il faut toujours remettre sa mort à quelqu'un d'autre ? » (p. 53) Les funérailles approchent : Eleanor et ses amies aimeraient rendre un dernier hommage à celle qui a traversé leurs jeunes existences en frappant un retentissant coup de tonnerre qui marque la fin de l'adolescence.

Quelle délicatesse et quelle finesse dans ce récit ! le sujet peut laisser craindre un pathos pesant, mais il n'en est rien. Certes, la mort plane dès les premiers mots du récit et la disparition d'une jeune personne est forcément absurde et laisse des traces indélébiles, mais le dynamisme d'Eleanor rappelle que la vie ne s'arrête jamais vraiment, qu'elle ne cède que quelques instants face à la mort, et qu'il y a toujours un chemin à poursuivre. Dans ce très court roman, Éric Haviland dépeint avec talent l'atmosphère si particulière des pensionnats britanniques de jeunes filles. Même de nos jours, avec portables et virées shopping, il reste quelque chose d'inaltérablement digne dans le comportement de ces jeunes filles riches. Et même le Clan, entité sans visage composée de pestes qu'il n'est pas besoin d'individualiser, est un rouage indispensable au bon équilibre de l'institution.

Les batailles d'Hastings parle de jeunesse, d'expérience douloureuse et de tous les combats qu'il faut mener. Il n'y a pas de petites victoires quand il s'agit de se relever.
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Suite à un drame, Eleanor, encore adolescente bascule dans la vie d'adulte. Un roman court mais parfaitement maîtrisé où on suit l'évolution psychologique, les batailles personnelles, d'une jeune fille qui, en quelques jours, doit apprendre à appréhender la vie et la mort.
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Cynthia s'est suicidée dans sa chambre du prestigieux pensionnat d'Hastings. C'est vrai qu'elle était un peu bizarre et très silencieuse mais tous les élèves l'avaient cru heureuse lors du dernier match de rugby. le pire, c'est qu'elle partageait sa chambre avec Eleanor et que c'est elle qui l'a trouvée pendue au bout d'une corde. Depuis, vous vous en doutez, sa vie n'est plus vraiment la même et elle va devoir trouver un nouvel équilibre entre cette mort, dont elle se sent un peu coupable, et son quotidien d'adolescente.
« Sa plaie ne la fait plus souffrir. Pourtant, ses deux bords ne se refermeront jamais complètement : c'est ma faute, ce n'est pas ma faute. »
L'auteur d'origine anglo-saxonne intègre son roman dans le décor d'un pensionnat anglais et de sa nature foisonnante. On suit alors Eleanor qui est propulsée dans l'âge adulte et devra trouver sa façon de faire le deuil. L'auteur examine la période de l'adolescence avec la cruauté des clans de filles, la découverte de la sexualité et de l'amour.
Fiona, Yakalire.

Lien : http://mediatheque.villeneuv..
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