AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782754108683
160 pages
Fernand Hazan (23/03/2016)
5/5   2 notes
Résumé :
Dans le cadre de la troisième édition du festival Normandie Impressionniste, le musée des impressionnismes Giverny organise avec le Museo Thyssen de Madrid, une exposition« Caillebotte, peintre et jardinier », qui se propose d'étudier le thème du jardin dans l'œuvre de Caillebotte, en éclairant ses échanges artistiques avec Claude Monet. Longtemps, Gustave Caillebotte (1848-1894) a été considéré comme un peintre amateur fortuné, collectionneur et mécène de ses amis ... >Voir plus
Que lire après Caillebotte, peintre et jardinierVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne connaissais de lui que quelques tableaux, Les raboteurs de parquet (1975), Canotiers ramant sur l'Yerres (1877), Rue de Paris, temps de pluie (1877) dont les reproductions sont célèbres. Gustave Caillebotte est très injustement méconnu, ce catalogue Caillebotte, peintre et jardinier m'a permis de réparer cette terrible injustice et de m'émerveiller à chaque page en découvrant son oeuvre plus en profondeur.
Il faut dire que la qualité des reproductions, la mise en page aérée et élégante, les textes de nombreux auteurs qui éclairent son travail et sa personnalité, sont remarquables. L'étendue de son talent éclate à chaque chapitre, la composition des tableaux, le graphisme, la palette de couleurs utilisées, les nombreuses sources d'inspiration de ses tableaux sont la marque d'un grand peintre. Ses tableaux sont pleins de vie et de beauté, je suis subjuguée par son talent mais aussi par son parcours et sa personnalité.
« Après un long purgatoire, l'oeuvre de Gustave Caillebotte (1848-1894) bénéficie aujourd'hui d'une juste reconnaissance. L'artiste a enfin trouvé la place qui lui revenait, parmi les premiers au sein du groupe impressionniste. […] Formé dans la meilleure des traditions, entouré d'une famille qui ne s'est pas opposée à sa vocation d'artiste, Caillebotte est pourtant rebelle aux conventions et curieux de toute forme de nouveauté. Dévoué à ses amis impressionnistes, il se montre farouchement indépendant quand il s'agit de sa propre évolution artistique. Peintre, militant, grand organisateurs d'expositions et très conscients= des stratégies nécessaires à la promotion de l'impressionnisme, il a pourtant outrageusement négligé sa propre réputation posthume. »
« On l'a trop longtemps considéré comme un mécène, ce qu'il était certes, mais pas uniquement. le fait qu'il n'a jamais voulu vendre un tableau de son vivant a notamment participé à cette méconnaissance ; son parcours ne ressemble à aucun autre ; comme l'écrit Daniel Charles, biographe de l'artiste : « combien de peintre ont une collection de timbres au British Museum ? Combien de philatélistes ont vus leurs plans de yachts publiés dans le monde entier ? Combien d'architectes navals ont des tableaux exposés dans les plus grands musées ? Et combien d'horticulteurs ont correspondu avec Monet pour l'élaboration des jardins de Giverny ? […] Gustave Caillebotte était d'une modestie exemplaire. Ainsi son fameux legs ne comportait aucune de ses oeuvres. Il a fallu l'insistance de Renoir, exécuteur testamentaire, et de Martial Caillebotte pour que l'état accepte en dons deux toiles de l'artiste, Les raboteurs de parquet et Vue des toits, effet de neige.
Dans les domaines qui l'ont passionné, avec son frère Martial toujours à ses côtés, il n'était pas seulement un amateur, mais voulait friser l'excellence avec un désintéressement total. [...] Sa disparition si précoce a favorisé le mouvement impressionniste en obligeant les autorités à faire rentrer cette peinture dans les collections des musées nationaux et, dès lors, à ouvrir les portes de la célébrité à l'impressionnisme. »
Les vues de Paris, l'eau, les bateaux, la nature, son jardin étaient une source d'inspiration pour Gustave Caillebotte, il aimait réunir ses amis autour de lui, il a vécu longtemps avec son frère Martial puis avec sa compagne, Charlotte Berthier, intensément.
Son jardin, contrairement à celui de Claude Monet à Giverny a disparu mais il reste ses merveilleuses toiles et ce splendide livre…


Commenter  J’apprécie          354


autres livres classés : peintureVoir plus


Lecteurs (10) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}