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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà, la boucle est bouclée. le "Fil du destin" — dernier tome de cette série de cinq romans — est tout à la fois l'achèvement et le commencement de la superbe fresque du Clan Otori. Dans la chronologie des épisodes, il retrace la jeunesse de Shigeru et certains événements cruciaux survenus avant que ne débute le tout premier roman, notamment les tenants et aboutissants de la bataille de Yaegahara, la traque des Invisibles, la relation entre le jeune seigneur de Hagi et la dame de Maruyama... C'est un tout nouvel épisode que l'on découvre ; mais où l'on se plait à retrouver quelques figures familières rajeunies qui joueront un rôle déterminant par la suite.

Le "Clan Otori" est une saga avec tous les attributs qui vont avec. Elle se déroule dans un pays et une époque imaginaires. Mais tout la rattache au Japon féodal du XVIIème siècle, à l'époque des premiers échanges avec les navigateurs portugais, premiers européens a avoir découvert l'archipel alors dirigé de facto par les shoguns. On se prend ainsi au jeu de trouver la correspondance entre l'historique et l'imaginaire : la Tribu/Ninjas, les hommes pâles/missionnaires portugais, les Invisibles/Chrétiens persécutés, l'Illuminé/Bouddha...

La série est souvent classée en littérature jeunesse et est vraiment accessible à un large public. le style est simple, les valeurs véhiculées chastes et les scènes violentes ne regorgent pas d'hémoglobine. Pour l'avoir proposé en lecture à plusieurs personnes d'âges divers, l'enthousiasme est égal. Les personnages sont attachants, les paysages et coutumes exposés intrigants et l'on rentre sans problème dans cet univers si riche.

Je craignais au départ qu'une préquelle telle que celle-ci eût forcément un arrière-goût d'aubaine commerciale surfant sur le succès de la série. Mais en réalité, même si cela est avéré ou non, la pertinence d'un roman situé à ce point de la chronologie de la saga est réelle, et le plaisir demeure intact.
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J'avoue avois moins apprécié ce tome. Je pense que c'est parce qu'en fait, il s'agit d'un préquel or, j'ai déjà lu tous les autres tomes. Forcément, c'est un peu compliqué et désagréable de revenir dans le passé en sachant très bien qui est mort et qui est vivant et ce que vont devenir les personnages.
Il faut tout de même reconnaître que l'écriture est toujours aussi belle et fluide.

Challenge multi défi 2020 : 69 - Un LIVRE publié anonymement ou écrit sous pseudonyme (Gillian Rubinstein est le véritable nom de Lian Hearn)
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Une saga extraordinaire à lire par tous les passionnés du pays du soleil levant! Même si cela se passe dans un Japon mythique, on découvre à travers de l'histoire de Shigeru et de Takeo Ottori tout l'imaginaire nippon médiéval : la vie des samouraïs, les mystérieux clans ninjas et leurs pouvoirs, les querelles féodales et le lien avec l'Empereur, les croyances et mythes japonais, l'ouverture vers l'étranger... Les tomes se dévorent alors qu'on suit la destinée de plusieurs personnages à travers deux générations de complots, de trahisons, de déchirements. C'est autant une fresque historique qu'une épopée familiale! Bref, selon moi, un classique du roman pseudo-historique...
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C'est passionnant de lire la genèse du Clan des Otori. Ce tome fait de Shigeru un héros à part entière de la saga, au même titre que Takeo, Kaede, voire Shizuka. En faisant plus ample connaissance avec Shigeru, en le voyant de l'intérieur et non par les yeux de Takeo, on se sent beaucoup plus proche de lui et on a très envie de relire le premier tome, maintenant qu'on le comprend parfaitement !

C'est amusant de vivre des évènements mentionnés dans les tomes suivants : les rencontres avec Shizeku, Kenji et Dame Maruyama, la défaite de Yaegahara, la construction du pont de Hagi et l'emmurage du maçon… On vit l'histoire d'amour avec Dame Maruyama de l'intérieur, romance qui présente beaucoup de similitudes avec celle de Takeo et Kaede… On voit aussi les dessous de l'amitié de Shigeru avec Kenji, mais surtout avec Shizuka.
Mais c'est affreux de voir évoluer les personnages en sachant qu'ils vont mourir, et dans quelles conditions : Takeshi, Shigeru, Dame Maruyama…
J'ai encore plus haï Kikuta Kodaru en comprenant ses machinations…

C'est bien, un livre de ce genre, comme ça on est moins frustré par la fin. Car la « vraie » fin, c'est celle du tome 4, mais en enchaînant sur ce tome 0, on a l'impression d'une boucle bouclée, d'un destin accompli.

J'aurais vécu de bons moments avec cette saga !
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Après plus d'un an d'absence voilà le dernier tome du clan des Otorie, préquelle à la série qui avait si bien commencé et si mal fini (à mon goût bien sur).
Il est toujours compliqué d'écrire une histoire avant l'histoire, en effet il faut réussir à coller à la suite sans résumer les premier tome avec des histoire qui pour la plupart son connu. En gros comment être original quand tout est déjà connu?

Lian Hearn s'en sort très bien dans se préquelle, je dirais même mieux qu'elle n'a fini la série.

En effet la jeunesse de Shigeru et son évincement du trône; même si l'ensemble était connu, en gros, on se retrouve avec plein de précision qui rende cette lecture très agréable et fluide, nous apprenant plein de petite chose sur les Otori qui nous ont amener à cette saga japonisante.
On se plaie a comprendre le pourquoi du comment, les différente mort, couple, vengeance et amitié dont a que des bribes pendant l'histoire.
Et même s'il y a peu de surprise tout du long de ce tome puisque tout ou presque est aborder dans le tome 1 de la saga cela reste très plaisant à lire.
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La famille Otori, autrefois grande dynastie régnante est aux abois.
Son dernier héritier légitime est en sursis : seul opposant au tyran en place, le moindre faux pas signera son assassinat.
Dans un Japon médiéval fortement romancé, deux générations de samouraïs Otori vont marquer l'histoire du pays de l'Est...

Le cinquième et dernier tome en supplément, permet de se plonger dans la jeunesse de Shigeru et de comprendre mieux ce personnage énigmatique. On découvre ainsi l'enfance de celui-ci, l'histoire du sabre sacré, la grande bataille de Yaegahara qui signera la chute du clan et sa rencontre finale avec Takeo.
Un complément enrichissant pour les fans des précédents tomes.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Le Clan des Otori est une grande saga, formée de 5 tomes, se situant dans un japon fantastique aux allures médiévales, narrant des histoires de dynasties, de conquêtes, de vengeances, d'amours... Des hommes et des femmes, surtout, qui sont les voix de ces chroniques.
Revenant à la source du récit, le fil du destin narre l'histoire de Shigeru Otori, de son enfance à sa vie d'adulte, héritier d'un clan fragilisé, soumis aux guerres intestines de sa famille, aux ambitions de conquêtes du clan voisin et à des passions amoureuses déchirantes.

Si ce roman s'éloigne de ce que je lis habituellement, c'est sans déplaisir que je me suis pris au jeu de cette épopée aux relents de roman initiatique (encore heureux car ce pavé fait tout de même 600 pages). le souffle épique est incontestable, les rebondissements nombreux, les personnages profonds et contrastés. J'ai été frappée par la maturité avec laquelle certains sujets étaient abordés. Des sujets durs, abordés frontalement, sans complaisances mais sans faux-semblant.

Le tout forme une fresque d'une indéniable qualité, portée par une écriture aussi précise dans ses descriptions que dans ses divagations. Un roman riche, qui prend le temps d'approfondir les thèmes qu'il aborde. Une histoire assurément triste, également.

Je ne sais pas, pour être honnête, si je garderai vraiment en mémoire cette histoire complexe, je ne pense pas m'être sentie suffisamment impliquée pour cela, mais je garderai sans doute le souvenir de très bons instants de lecture.
Lien : https://unspicilege.org/inde..
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Je termine la saga... Sniff...

Magnifique.

Domo arigato gozaïmachita...
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Ce dernier roman de la saga des otori revient en réalité sur l'origine de Kyreo et dame murakaya. Si cette construction permet de mieux comprendre l'origine des 4 premiers tomes elle a pour effet pervert de nuire au suspens de ce chapitre. Pour autant, la magie fonctionne toujours et le plaisir de la lecture reste la même
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