Romain Herb aime jouer avec les mots, les titres de ses livres le prouvent. Après "
Jamais d'eux sans toi ",
Romain Herb persiste et signe avec "
Il n'y a qu'eux toi ". Dans ce deuxième roman, qui fait suite au premier, l'auteur avait besoin de mettre encore des mots sur le passé douloureux qui hante son personnage. Il prend à témoin le lecteur et l'interroge souvent, le faisant entrer dans la confidence et dans le trouble de son esprit. Un esprit tourmenté par des amours perdus qu'il préférerait voir morts. Des histoires d'amour, sources d'hallucinations jusqu'à se croire meurtrier. Des amours qui le tenaillent jusqu'à se sentir coupable et emprisonné. Des amours qui hantent les pensées et dont il est si difficile de se libérer ou de démêler le vrai du faux. Les souvenirs et l'imagination s'entremêlent jusqu'à perdre le fil du réel. La folie n'est pas loin… Et si l'écriture offrait la clé de la libération.
" Il n'y a d'eux que toi " est suivi d'une courte nouvelle : " Noir ", où il est encore question de libération. Celle-ci concerne l'abolition de l'esclavage aux Etats Unis. Une lente ascension vécue à travers l'histoire de Sema acheté comme esclave à l'âge de sept ans et doté d'un don : une oreille absolue. Parvenu à l'âge adulte, bien que libéré de la servitude, ce sera avec la musique que Sema connaîtra la plus grande liberté.