Je ne connaîtrais pas la peur, car la peur tue l'esprit.
On ne peut éviter l'influence de la politique au sein d'une religion orthodoxe. Cette lutte pour le pouvoir imprègne l'éducation, la formation et la discipline d'une communauté orthodoxe. A cause de cette pression, les chefs d'une telle communauté doivent inévitablement faire face à l'ultime question intérieure : se soumettre totalement à l'opportunisme pour conserver leur pouvoir ou risquer de se sacrifier eux-mêmes pour le maintien de l'éthique orthodoxe.
Depuis longtemps les hommes et leurs œuvres ont été le fléau des planètes, disait son père. la nature tend à compenser l'effet des fléaux, à les repousser oui à les absorber pour les incorporer dans le système d'une façon qui lui est propre.
Ils viendront à l'appel de la violence: leurs visages s'offriront au vent d'est et ils recueilleront le sable captif.
"Ce que ne comprend pas celui qui ignore tout de l'écologie, c'est qu'il s'agit d'un système", disait Kynes. "Un système ! Un système qui maintient une certaine stabilité qui peut être rompue par une seule erreur. Un système qui obéit à un ordre, à un processus d'écoulement d'un point à l'autre. Si quelque chose vient à interrompre cet écoulement, l'ordre est rompu. Et celui qui ignore l'écologie peut ne pas intervenir avant qu'il soit trop tard. C'est pour cela que la plus haute fonction de l'écologie est la compréhension des conséquences."
Sur Arrakis, au seuil du désert, vivaient des hommes qui ne dépendaient d'aucun caïd, d'aucun bashar, les Fremens, le peuple du vent de sable, libre de toute règle impériale.
Un monde était la somme de multiples éléments : de sa population, de sa crasse, des choses vivantes, de ses lunes, de ses marées et de ses soleils. Cette somme inconnue était appelée nature.
La vérité, songea le Duc, pourrait être bien pire que tout ce qu'il imagine. Mais les dangers n'acquièrent une valeur que lorsqu'on a appris à les affronter. Et pour ce qui est des dangers, rien n'aura été épargné à mon fils. Pourtant, il faut encore attendre. Il est trop jeune...
Mes poumons goûtent l’air du Temps
Qui souffle dans les sables amoncelés…