"- Il y a deux groupes principaux. Les Fremens forment le premier. Quant au second, il est constitué du peuple des creux et des sillons. Mais l'on m' a dit que les mariages étaient possibles entre les deux. Les femmes du peuple des creux préfèrent les maris Fremens alors que les hommes recherchent des épouses Fremens. Ils ont un adage : Le vernis vient des cités, la sagesse du désert."
"Avez-vous des photos?"
"Je vais voir ce que je peux vous trouver. Les yeux sont leur trait caractéristique le plus intéressant. Ils sont bleus, complètement bleus, sans le moindre blanc."
"Une mutation?"
"Non. Cela tient au Mélange, dont leur sang est saturé."
"Les Fremens doivent être braves pour vivre à la limite du désert."
"Chacun le dit. Ils composent des poèmes pour leurs couteaux. Et leurs femmes sont aussi redoutables que leurs hommes. Même leurs enfants sont dangereux, violents. Je pense que l'on ne vous autorisera pas à vous mêler à eux."
"Sauver quelqu'un de l'erreur est comme un cadeau du paradis", dit Stilgar.
C'était comme si l'esprit de Paul s'était brutalement éloigné du sien, comme s'il voyait plus loin qu'elle, maintenant. Elle avait participé à son éducation mais, à présent, elle avait peur du résultat. Ses pensées se tournèrent alors vers son Duc comme vers un sanctuaire perdu et les larmes vinrent lui brûler les yeux. Il devait en être ainsi, Leto, pensa-t-elle. Un temps pour l'amour, un temps pour la peine.
— Vous commandez bien, vous gouvernez bien, protesta Paul. Les hommes vous suivent de plein gré et vous aiment.
— Mon service de propagande est l’un des meilleurs qui soient.
Chaque expérience porte en elle sa leçon.
Plus il y a de vie dans un système écologique, et plus il y a de refuges pour elle.
Vous pouvez appliquer votre logique à tout ce qui est hors de vous, poursuit-elle, mais c'est une caractéristique humaine que, lorsque nous affrontons des problèmes personnels, ce sont justement ces choses profondément intimes qui résistent le plus à l'examen de la logique.
La plus haute fonction de l'écologie est la compréhension des conséquences
Un chef, voyez-vous, est ce qui fait la différence entre un troupeau et un peuple. C'est le chef qui maintient le statut des individus. Trop peu d'individus, et le peuple redevient un troupeau.
Il y a quatre choses pour supporter un monde. La connaissance du sage, la justice du grand, les prières du pieux et le courage du brave. Mais tout cela n'est rien sans... sans celui qui gouverne et connaît l'art de gouverner. Que cela soit ta science!(...) Celui qui gouverne doit apprendre a convaincre et non a obliger,(...) il doit construire l'âtre le plus chaud afin d'attirer auprès de lui les meilleurs hommes.(...) Pour bien gouverner, il faut apprendre le langage du monde qui est le votre et qui est diffèrent sur chaque monde.