Un deuxième tome à l'opposé de ce qu'était le premier. Exit l'action et l'ambiance des combats, exit l'apparence de Paul en sauveur. Dans cette suite, la guerre a fait des ravages dans la galaxie et Paul est un tyran qui tente encore de s'échapper à son destin mais qui, pour le bien de la galaxie, se contraint à garder son statut de Dieu.
Si vous n'aviez pas compris que le récit de Herbert dénonce la déification d'une personne alors ce tome 2 vous le fera comprendre.
Parfois un peu long, et souvent très compliqué avec de nombreuses intrigues entremêlées. Ce tome se conclue d'une façon très particulière et très touchante.
Dune est bel et bien un coup de coeur !
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Assez terrible ces personnages dénués de toute émotion, ce monde où tout ne semble être que calcul politique. Pire encore, cette fatalité qui fait du personnage principal qu'on a accompagné tout au long du précédent tome un tyran à peine plus enviable que Shaddam IV. Je pensais que je rentrerais facilement dans la lecture, m'étant familiarisé avec l'univers de Dune dans le tome 1, mais il y a toujours plus de jargon et d'éléments à apprendre.
Et pourtant je me suis pris à essayer de penser en mentat, de réfléchir aux infinités de probabilités et aux nombreux complots qui menacent. Mais n'est pas le Kwisatz-Haderach qui veut..
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J'avais peur. Sincèrement, j'avais peur de ne pas apprécié ce tome 2, car j'ai l'impression que c'est un univers avec une évolution très fantaisiste et peut-être un peu trop. Après avoir fini le livre, j'étais sous le choc, vraiment.
Les 100 premières pages ne m'avaient pas emballé. J'imagine que de digérer la nouvelle personnalité de Paul était dur et toute l'histoire du complot ne m'emballait guerre plus. Par contre, au fur et à mesure que je m'aventurais dans cette Arrakis totalement changée, l'histoire m'a impressionné. C'est beaucoup cérébral. Très peu d'action et pourtant, ce n'est pas moins palpitant que le premier, au contraire... le suspense est à son comble. La psychologie de Paul, Chani, Alia ainsi que le ghola Hayt/ Idaho, Édric, etc. est explorée en profondeur et c'est ce dont j'avais besoin. Mais, surtout, ce que j'ai aimé de ce livre, c'est sa fin. Je me suis surpris à être assez émotif par rapport à celle-ci. Après tout, c'est tragique et Paul est ronger par son accès au pouvoir qui l'a détruit...
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Grand tournant dans l'écriture de Herbert. L'efficacité narrative est relâchée pour prendre le temps d'aborder des thématiques plus meta. Les intrigues politiques sont sur le devant de la scène alors que le désert inspire désormais plus de nostalgie que de crainte.
Un grand ouvrage, une suite digne et jamais en deçà du précédent.
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Mon préféré de la série. On est dans la métaphysique, dans la philosophie politique, dans le questionnement de l'individu face au monde, face à sa destinée...
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Le plus court de la saga, et à mes yeux le meilleur.
Paul est au sommet de son règne mais il paye le prix de ses pouvoirs...les tleilaxu, les danseurs visages, les ghola...toute ce qui fera la suite de la saga apparait dans ce tome.
émotion, action, réflexion ...en 200 pages, y a pas photo, on est loin de l'empereur dieux et de son "sentier d'or" ...
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Lu et relu tout le cycle... que dire ? Frack herbert est un maître. Après on peut toujours critiquer... mais à quoi bon ?
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