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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A chaque Tintin que je relis, j'ai envie de m'exclamer que c'était mon préféré quand j'étais petite. Pour Coke en Stock, outre le titre que je trouvais infiniment mystérieux (je ne comprenais aucun des trois mots, je pensais que c'était de l'anglais ou de l'allemand), j'étais tombée amoureuse de Szut et j'en gardais le souvenir d'un homme gentil et héroïque. Bref, en relisant l'album, il a bien fallu que j'admette que je m'étais fait tout un film autour de ce personnage qui n'apparaît en réalité que dans deux ou trois pages et encore.
J'avais également adoré le château de Moulinsart transformé en grande salle de jeu pour Abdullah débarquant en patins à roulettes, un décor de rêve pour tout enfant!
Coke en Stock reste une bande dessinée d'aventures plein d'humour que j'ai aimé redécouvrir, et que je comprends beaucoup mieux aujourd'hui.
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Après les orages nocturnes, voilà maintenant la pluie…
Belle occasion pour se relire un Tintin, bien à l'abri. Tiens, le premier venu sera le bon ! « Coke en stock »… Il me semble bien me souvenir qu'à ma première lecture (vers 1968… purée, ça passe…), ce dix-neuvième opus de la série (paru en 1958) m'avait beaucoup plu (après l'orage… plu... oui, bon...)

Après des apparitions remarquées dans « Les cigares du pharaon », puis dans l'épisode suivant « le lotus bleu », le sinistre Rastapopoulos fait son grand retour : trente ans après…

Un bon Tintin, comme d'habitude teinté de bons sentiments… Une bonne intrigue que ce trafic d'avions qui mènera notre célèbre reporter du Khemed au large des côtes de Djibouti pour y déjouer d'abord tous les coups tordus du sinistre di Gorgonzola-Rastapopoulos, puis les agissements de trafiquants d'esclaves…

Un peu vieillot, néanmoins… Mais je reste sidéré page 6 par l'installation de la suite du prince Abdallah dans le grand salon du château de Moulinsart. Je me demande si Kadhafi quand il a planté sa tente de bédouin dans les jardins de l'Elysée ne s'est pas inspiré de cette page. Hergé visionnaire ? Pourquoi pas !
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Ce tome 19 des aventures du petit reporter, confirme le grand retour de l'aventure avec un grand A. Hergé au summum de sa forme, décide de faire voyager Tintin de nouveau sous le ciel d'Orient et sur les eaux luxuriantes de la Mer Rouge. Mais notre héros n'est pas là pour faire du tourisme, confronté à une opaque bande d'affairistes sans scrupules, aux projets politiques nébuleux, afin de faire fructifier leur bizness des plus barbares : le trafic d'êtres humains. Comme toujours, Hergé n'y va pas par quatre chemins, en accentuant le trait caricatural sur des méchants vraiment méchants dont Tintin aura fort à faire pour les mettre hors d'état de nuire. En dénonçant les trafiquants d'esclaves et leurs acolytes, Hergé s'engage une nouvelle fois contre le crime organisé et ses ramifications financières. Cet album est aussi peut-être, la fin d'un cycle créatif excellent au style original, fluide, incisif, sans temps mort qui avait été la marque des précédents albums.
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Coke en stock est sûrement parmi tous les albums de Tintin celui qui est le plus dramatique et le plus impliqué dans son fond.
Que l'on réalise seulement que nous sommes en 1958 dans une publication destinée à la jeunesse et qu'Hergé ose dénoncer clairement : le trafic d'armes, l'implication des émirats dans le contrôle des énergies et leurs caprices outranciers, la traite des esclaves... toutes choses qui, fort heureusement, n'existent plus de nos jours...
Qui en a fait autant, y compris dans la littérature plus "adulte" ?

Mais Hergé va aussi tout au long de cet album nous plonger dans le monde des synchronicités cher à Jung dont il admirait le travail. Commencé par le télescopage avec le général Alcazar, toute l'aventure ne sera qu'une succession de coïncidences et de synchronicités. Habilement aussi, Hergé introduira par une série de gags récurrents la grande thématique de l'eau sur laquelle se passera tout l'album. Thématique centrée sur le capitaine Haddock qui est le véritable héros de cette aventure.
Signalons aussi le grand humour d'Hergé, spécialement centré sur cette remarquable et hilarante page 40 : "La Castafiore ! Qu'est-ce qu'on fait ? On retourne au radeau ? ... Harrock ... Harrock 'n Roll !
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Où on retrouve Abdallah, le charmant petit diable découvert dans 'Tintin au pays de l'or  noir' que son père vient d'envoyer à Moulinsart pour le mettre à l'abri alors que des factions rivales se déchirent ... 

Où on retrouve aussi Allan, l'ancien second du capitaine croisé dans 'Le crabe aux pinces d'or', Rastapopoulos le maléfique déjà vu dans 'Les cigares du pharaon ' et 'Le lotus bleu' ... 

Où la Castafiore fait une brève apparition ... 

Où le professeur Tournesol invente ... 

Où les Dupont-d sont presque absents ... 

Où ils mettront fin à un trafic de 'coke' alias d'esclaves 

Et où leur sauvetage fera intervenir la flotte la plus célèbre ! 

Une aventure originale et exotique où nos héros risqueront à maintes reprises la mort par mitraillage, noyade ou explosion ... 

Bref ... j'ai adoré cet album ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Je n'avais aucun souvenir de cet album que j'avais lu étant enfant. Cette lecture m'a fait l'effet d'une totale découverte. Je suppose que c'est le sujet «sérieux» qui n'a pas enthousiasmé la petite fille que j'étais.

Aujourd'hui j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album dont le message de tolérance et d'humanité contraste avec celui révoltant de Tintin au Congo. Il n'y a pas à dire, avec Coke en stock, Hergé se rachète des inepties de sa jeunesse.

L'histoire fait froid dans le dos et il est plaisant de voir le Capitaine Haddock débiter le maximum d'insanités à un esclavagiste et démanteler cet ignoble trafic.

J'ai aimé retrouver de nombreux personnages croisés dans les précédents albums, c'était jouissif.
Et la fin apporte un peu d'humour à un album sombre qui s'adresse davantage aux adultes qu'aux petits.
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Cet album ne figure pas dans mon top 10 des albums de Tintin mais le début est excellent et le capitaine Haddock est très en forme. La dénonciation de l'esclavagisme est aussi intéressante. Cet album établit un record dans le nombre de retours de personnages. A ne pas lire dans les premiers titres.
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Avec "Coke En Stock", Hergé nous livre une histoire bien rythmée, une aventure très dynamique emmenant Tintin , Milou et le Capitaine au KHEMED dans le Djebel du Kadheïh, à la recherche du Général Alcazar. Il nous propose un voyage dépaysant en Mer Rouge où Tintin tentera de démanteler l'odieux commerce clandestin organisé par le sinistre Rastapopoulos.
Cette histoire pleine de rebondissements nous offre également de belles vignettes et de bon gags. On y retrouve La Castafiore, un Pr Tournesol toujours aussi fantasque, et un Capitaine HADDOCK bougon et un peu fatigué au début de l'aventure, mais qui saura finalement redresser la barre.
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Ce n'est pas le meilleur des albums de Tintin selon moi, mais la lecture est très plaisante. Après avoir croisé le Général Alcazar, Tintin se lance sur la piste d'un trafic d'avion et le voilà embarqué avec le Capitaine pour de nouvelles aventures. Ici, c'est le grave sujet du trafic d'êtres humains qui est abordé.
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Encore un très grand album de la série , très balzacien à sa manière car Hergé y convoque une grande quantité de personnages de sa "comédie humaine "personnelle ( Rastapoulos, Abdallah,Alcazar ,Dawson,Allan,....) . L'aventure commence en festival de niches de l'intenable Abdallah aux dépends des habitants de Moulinsart , se poursuit par une enquête sur un trafic d'armes pour se terminer en lutte humaniste contre l'esclavage. Les péripéties sont nombreuses , le rythme trépidant . le capitaine assume la majeure partie du comique (il doit répondre à une question qui ,étant moi-même barbu , me va droit au coeur) .Album très réussi.
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