A chaque Tintin que je relis, j'ai envie de m'exclamer que c'était mon préféré quand j'étais petite. Pour Coke en Stock, outre le titre que je trouvais infiniment mystérieux (je ne comprenais aucun des trois mots, je pensais que c'était de l'anglais ou de l'allemand), j'étais tombée amoureuse de Szut et j'en gardais le souvenir d'un homme gentil et héroïque. Bref, en relisant l'album, il a bien fallu que j'admette que je m'étais fait tout un film autour de ce personnage qui n'apparaît en réalité que dans deux ou trois pages et encore.
J'avais également adoré le château de Moulinsart transformé en grande salle de jeu pour Abdullah débarquant en patins à roulettes, un décor de rêve pour tout enfant!
Coke en Stock reste une bande dessinée d'aventures plein d'humour que j'ai aimé redécouvrir, et que je comprends beaucoup mieux aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie         380
Après les orages nocturnes, voilà maintenant la pluie…
Belle occasion pour se relire un Tintin, bien à l'abri. Tiens, le premier venu sera le bon ! « Coke en stock »… Il me semble bien me souvenir qu'à ma première lecture (vers 1968… purée, ça passe…), ce dix-neuvième opus de la série (paru en 1958) m'avait beaucoup plu (après l'orage… plu... oui, bon...)
Après des apparitions remarquées dans « Les cigares du pharaon », puis dans l'épisode suivant « le lotus bleu », le sinistre Rastapopoulos fait son grand retour : trente ans après…
Un bon Tintin, comme d'habitude teinté de bons sentiments… Une bonne intrigue que ce trafic d'avions qui mènera notre célèbre reporter du Khemed au large des côtes de Djibouti pour y déjouer d'abord tous les coups tordus du sinistre di Gorgonzola-Rastapopoulos, puis les agissements de trafiquants d'esclaves…
Un peu vieillot, néanmoins… Mais je reste sidéré page 6 par l'installation de la suite du prince Abdallah dans le grand salon du château de Moulinsart. Je me demande si Kadhafi quand il a planté sa tente de bédouin dans les jardins de l'Elysée ne s'est pas inspiré de cette page. Hergé visionnaire ? Pourquoi pas !
Commenter  J’apprécie         331
Coke en stock est sûrement parmi tous les albums de Tintin celui qui est le plus dramatique et le plus impliqué dans son fond.
Que l'on réalise seulement que nous sommes en 1958 dans une publication destinée à la jeunesse et qu'Hergé ose dénoncer clairement : le trafic d'armes, l'implication des émirats dans le contrôle des énergies et leurs caprices outranciers, la traite des esclaves... toutes choses qui, fort heureusement, n'existent plus de nos jours...
Qui en a fait autant, y compris dans la littérature plus "adulte" ?
Mais Hergé va aussi tout au long de cet album nous plonger dans le monde des synchronicités cher à Jung dont il admirait le travail. Commencé par le télescopage avec le général Alcazar, toute l'aventure ne sera qu'une succession de coïncidences et de synchronicités. Habilement aussi, Hergé introduira par une série de gags récurrents la grande thématique de l'eau sur laquelle se passera tout l'album. Thématique centrée sur le capitaine Haddock qui est le véritable héros de cette aventure.
Signalons aussi le grand humour d'Hergé, spécialement centré sur cette remarquable et hilarante page 40 : "La Castafiore ! Qu'est-ce qu'on fait ? On retourne au radeau ? ... Harrock ... Harrock 'n Roll !
Commenter  J’apprécie         190
Cet album ne figure pas dans mon top 10 des albums de Tintin mais le début est excellent et le capitaine Haddock est très en forme. La dénonciation de l'esclavagisme est aussi intéressante. Cet album établit un record dans le nombre de retours de personnages. A ne pas lire dans les premiers titres.
Commenter  J’apprécie         120
Ce n'est pas le meilleur des albums de Tintin selon moi, mais la lecture est très plaisante. Après avoir croisé le Général Alcazar, Tintin se lance sur la piste d'un trafic d'avion et le voilà embarqué avec le Capitaine pour de nouvelles aventures. Ici, c'est le grave sujet du trafic d'êtres humains qui est abordé.
Commenter  J’apprécie         111