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3,86

sur 1658 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est bon de se replonger de temps en temps dans un Tintin !
« Vol 714 pour Sydney », un des derniers opus d'Hergé publié en 1968 : Djakarta, sue l'île de Java. En provenance de Londres, le Boeing 707de la Quantas, vol 714, vient de se poser sur l'aérodrome de Kémajoran, sa dernière escale avant Sydney…
A la descente de l'avion, une rencontre, le pilote personnel de monsieur Carreidas (un avionneur), Szut déjà rencontré dans « Coke en stock ». Carreidas qui propose à notre fine équipe, Tintin-Milou-Haddock-Tournesol d'embarquer à bord de son nouveau prototype qui l'emmène également à Sydney.
L'avion est détourné ! sur une île volcanique indonésienne. Rastapopoulos, que l'on croyait perdu depuis « Coke en stock », est « à la manoeuvre ».
Finalement un assez bon Tintin, même si Hergé donne trop de place aux problèmes d'audition/compréhension de Tournesol (remplissage ?)… Un point fort : on aborde ici le thème des extraterrestres et de la télépathie.
Tintin est resplendissant et héroïque, Carreidas est stupide, Haddock égal à lui-même, Tournesol agaçant… Les méchants sont tellement grotesques à l'image de Rastapopoulos/nasique, qu'ils en deviennent touchants. Une heure de « retour vers le passé »…
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Apparition de la science-fiction dans Tintin! Dans d'autres aventures du gentil reporter, l'ésotérisme avait pu se manifester, mais cette fois, c'est communication directe avec les extra-terrestres, à l'aide de la télépathie.

Les méchants sont de retour avec celui de Rastapopoulos qui a la dent dure au point d'être encore présent là où il flaire un bon coup. Un milliardaire à l'écharpe jaune qui économise le moindre sou, un Tournesol plus sourd que jamais, une île, un volcan, tous les ingrédients sont là pour une belle aventure de Tintin, comme les aiment ses fans.
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Voilà plus de quarante ans que je n'avais pas relu cet album de Tintin..!
Verdict après cette relecture ?

Mes souvenirs positifs se confirment, c'est l'avantage des classiques personnels, en général ils résistent bien au temps qui passe et demeurent des valeurs sûres auxquelles on revient.

Tintin, Haddock et le professeur Tournesol, (sans oublier Milou un peu malmené dans l'aventure !) sont en escale à l'aéroport de Djakarta quand ils rencontrent le milliardaire Carreidas qui les invite à prendre place dans son jet personnel...

Avant dernier album terminé (1968), Vol 714 pour Sydney est avec Tintin et les picaros (1976) l'un des plus modernes de la série car situé dans une époque plus proche de la notre, ou si vous préférez, on est loin des premiers albums très datés, comme Tintin en Amérique et Tintin au Congo.

L'album penche vers la science fiction dans le dernier tiers avec l'intervention d'un intriguant personnage en relation avec des extra-terrestres et l'apparition d'une soucoupe volante ce qui ajoute un ton particulier à l'aventure.

Pour conclure deux faits, assez connus, mais que je crois utile de rappeller :

L'avion de Carreidas fut conçu et dessiné par Roger Leloup, futur créateur de Yoko Tsuno.

Le personnage de Mik Ezdanitoff est inspiré de Jacques Bergier co-auteur de "Le matin des magiciens" qui introduisit la notion de Réalisme magique.
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Tintin, bien sûr, a le chic pour se trouver par le plus grand des hasards dans des situations extraordinaires.
Ce volume a été édité en 1968. L'édition que j'ai est d'une édition Casterman de 2000 avec une préface illustrée qui donne des indications intéressantes sur le travail documentaire d'Hergé avant d'élaborer un scénario ou de lancer un dessin. Ainsique sur les personnes qui ont inspiré les personnages présents dans la B.D.
Le volume en lui-même est très réussi, plein de rebondissements et d'humour.
Un bon cru.
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Un Tintin que j'avais sans doute lu qu'une seule fois avant car je n'en gardais aucun souvenir.
Bien qu'un peu surprise par cette fin surnaturelle, j'ai pris du plaisir à découvrir cet album, au niveau de l'intrigue bien sûr, mais aussi par rapport à d'autres particularités. Par exemple, j'ai beaucoup ri pour une fois des mésaventures des méchants, Rastapopoulos et son acolyte Allan, que l'on retrouve après Coke en stock, et beaucoup moins du Capitaine Haddock et de Tournesol. de même, j'ai trouvé, masi peut-être parce que j'ai une édition toute neuve de l'album, qu'Hergé a travaillé encore plus que de coutume les traits des personnages ainsi que leurs gestes et postures. DEnfin, on y voit Tintin verser une petite larme suite à la mort présumée de Milou, mais aussi franchement se mettre en colère contre ses ravisseurs et légèrement sarcastique envers le Capitaine. Bref, des détails sans doute, mais que la relecture des albums les uns à la suite des autres (pas tous, mais bon nombre) a mis en lumière.
Mon incursion dans le monde de Tintin va s'arrêter là pour quelques temps, mais j'ai trouvé cet exercice intéressant!
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Aventures lointaines, très lointaines, dont Indiana Jones (pardon Spielberg) s'est sans doute inspiré .
Les malfrats Rastapopoulos et son sbire Alan sont de retour mais leur arnaque va se retourner contre eux, grâce au sérum de vérité qui déclenche un concours de souvenirs de mauvais coups entre le milliardaire et l'escroc, sans réussir à lui faire cracher son numéro de compte en Suisse (scène culte)!
L'ensemble est moins agité que les autres albums, mais très drôle et malgré une fin un peu trop exotique, très reussi.
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Lorsque parait « Vol 714 pour Sidney », tous ceux qui se passionnent pour le mystère ont lu les ouvrages de Robert Charroux, ceux du génial Jacques Bergier dont l'incontournable « Matin des magiciens ». La série « L'aventure fantastique » des Editions "J'ai lu" cartonne. Erich von Danichen évoquent dans ces ouvrages à succès les anciens cosmonautes venus autrefois nous visiter…

Tous ces auteurs sont amplement moqués par les piliers de la science officielle qui les considère comme de joyeux fumistes. Les extraterrestres pour eux n'existent pas et n'ont jamais existé.

Moi qui est toujours été un tenant convaincu de l'existence secrète de ces visiteurs étranges, c'est dans ce contexte que je me suis régalé en 1968 à voir débouler Tintin.

Hergé prend ouvertement parti et se moque des septiques dont le cartésien Haddock se fait le porte-parole. Tournesol tient même la preuve de l'existence des ET !


L'album est agréable, très fluide, les méchants sont aussi pitoyables que le milliardaire qu'ils veulent enlever et tous à l'exception de Tintin, comme il se doit, sont très drôles.
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Aventure pleine de rebondissements qui voit tintin, le professeur Tournesol et le capitaine Haddock se rendre à un congrès pour témoigner de leur aventure lunaire.
Ils n'atteindront jamais leur destination puisque l'ignoble Roberto Rastapopoulos décide de les enlever en même temps qu'un magnat de l'aéronautique, Laszlo Carreidas.
Cette aventure en Indonésie nous permet de retrouver de nombreux personnages croisés dans de précédentes aventures : Rastapopoulos, Allan Thompson, l'ancien second du Karaboudjan, Piotr Szut reconverti en pilote de ligne.
On y croise aussi des personnages de la vraie vie. Marcel Dassault prend les traits de Laszlo Carreidas et Jacques Bergier devient Mik Ezdanitoff.
Tout finit par rentrer dans l'ordre grâce à l'intervention d'extraterrestres.
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Il sont tous mes préféré mais celui-là est un de mes 5 meilleurs. Toujours le capitaine Haddock et ses injures qui sorte de nul part. Vous allez lire une grande aventure!
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Vol 714 pour Sydney est peut-être l'album le plus étonnant de toute la série Tintin. L'esthétique est marquée par de forts contrastes ; nombre de personnages s'y font ridiculiser, et que dire, que dire de cette intervention extraterrestre à la fin ? Extrêmement novateur, Vol 714, est une réussite, tant du point de vue esthétique que du point de vue narratif. En effet, cet album très plaisant reste une petite petite du point de vue de la structure dramatique. En bref, une petite réussite, originale, où Hergé s'approprie de nouveaux codes esthétiques et narratifs, sans abandonner entièrement ce qui a fait le succès de Tintin.
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