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3,86

sur 1658 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai vraiment adoré cet album. le refuge trouvé au centre d'un temple en plein coeur de la forêt indonésienne, l'éruption spectaculaire d'un volcan et la rencontre avec des espèces d'origine extraterrestre sont autant d'éléments qui ont contribué au fait que j'ai littéralement été envoûtée par cette histoire car ce sont des sujets qui m'intéressent et me passionnent.

Le personnage du milliardaire Carreidas est absolument extraordinaire. Espiègle et tricheur, il ne rit jamais et c'est probablement ce qui lui a permis d'être intraitable dans les affaires et d'accumuler une somme aussi phénoménale. J'ai adoré le personnage de Tournesol dans cette aventure puisqu'il est extrêmement drôle sans sans rendre compte et sera le seul qui sera capable de dérider Carreidas en le faisant rire à gorge déployée.
Une scène qui m'a beaucoup fait rire également est celle où Carreidas et Rastapopoulos subissent tous les deux une piqûre contenant une sorte de sérum de vérité et où ils se disputent comme des enfants pour savoir lequel des deux est le plus méchant.

Un pur moment de bonheur. A découvrir et à redécouvrir !
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"Vol 714 pour Sydney" est sans doute l'un des albums des aventures de Tintin le plus drôle avec une histoire à rebondissements bien travaillée.
C'est aussi l'un des seuls albums de cette série qui va aussi loin dans le domaine de la science-fiction et ce, de façon plutôt réussie.

Le point de départ de l'histoire est un congrès international d'astronautique auquel se rendent Tintin, le capitaine Haddock, le professeur Tournesol, tous trois auréolés de la gloire d'être les premiers hommes à avoir marché sur la lune.
Lors d'une escale à Djakarta, leur chemin croise celui d'un vieil ami : Szut, pilote privé du célèbre milliardaire Laszlo Carreidas.
C'est à bord du jet privé du milliardaire qu'ils continuent leur voyage, ou plutôt tentent de continuer.
Car très rapidement, l'avion est détourné par l'équipage à la solde de Rastapopoulos et de son complice Allan sur une petite île volcanique où le-dit Rastapopoulos pensait, grâce à un sérum de vérité, récupérer très rapidement les comptes bancaires du milliardaire Carreidas afin de se refaire une santé financière.
Mais voilà, cette île en apparence si calme est un lieu de rendez-vous pour les extraterrestres et d'ailleurs la prochaine rencontre doit avoir lieu le soir même.
Tintin et ses amis sont sauvés par Mik Exdanitoff de la revue Comète, celui-ci étant le contact terrestre des visiteurs de l'espace. Il les fera quitter l'île à bord de l'Astronef mais leur effacera la mémoire.
Quant aux méchants de l'histoire ... et bien ils disparaissent, cet album étant la dernière confrontation connue entre Tintin et Rastapopoulos.

J'apprécie toujours autant l'humour contenu dans cette bande dessinée, que ce soit les répliques entre Haddock et Tournesol, ou alors le milliardaire Carreidas drôle à ses dépens, ou alors les relations entre Rastapopoulos et Allan, la palme de la meilleure scène revenant sans aucun doute à celle dans l'aéroport de Djakarta où le capitaine Haddock verse son Sani Cola au pied d'une plante qui dépérit aussitôt.
Hergé prend un malin plaisir à ridiculiser les méchants et finalement les fait apparaître comme de pauvres types, Rastapopoulos étant grotesque et immature et Allan peu dégourdi, à tel point que le lecteur finirait presque par éprouver de la sympathie pour eux.
Même son milliardaire attire la sympathie tout en énervant parfois le lecteur par ses caprices et ses propos parfois durs, cela est dû au choix de Hergé de le représenter comme un homme tout à fait ordinaire, à la limite du clochard, c'est d'ailleurs ce que croira Haddock la première fois qu'il le verra.
Cet album aborde également le domaine de la science-fiction, et sans montrer les extraterrestres, Hergé réussit à éveiller la curiosité du lecteur.
Il met en place une ambiance particulièrement angoissante, à la limite par moment de la fin du monde, avec l'éruption volcanique en fin d'histoire.
Du point de vue du graphisme, cette atmosphère se ressent également, avec des premières planches plutôt lumineuses et avec des couleurs claires, puis des planches beaucoup plus sombres et oppressantes lors de la fuite par l'ancien temple sur l'île.

Cet album reste l'un de mes préférés, je ne me lasse pas de le lire et de le relire.
Il mêle à la fois une aventure classique avec des éléments surnaturels, le tout sur un îlot volcanique perdu au milieu de l'océan.
Une aventure de Tintin à ne pas manquer et à savourer sans modération.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Bien sûr, il y avait eu cette étoile mystérieuse où les pommes et les araignées connaissaient une croissance exponentielle ! Bien sûr encore, il y eut ce voyage sur la Lune et ses rebondissements spatiaux, mais jamais jusqu'alors Tintin n'avait rencontré le Troisième type. Ce sera chose faite dans cet album où se retrouvent par ailleurs – certains, pour la dernière fois – de « vieux amis », façon de parler !
On y rencontre aussi un nouveau : le milliardaire excentrique et peu scrupuleux Laszlo Carreidas – caricature de notre Marcel Dassault –, dont l'épisode des aveux – sous l'effet d'un sérum de vérité –, couplés à ceux d'un Rastapopoulos malencontreusement piqué à son tour, constitue un moment d'anthologie des aventures de Tintin. Ou quand l'inconscient se libère du silence !
N'oublions pas non plus l'étrange personnage télépathe, Mik Ezdanitoff, lequel est en connexion avec une intelligence extraterrestre, dont nous n'apercevrons que l'astronef ainsi qu'un temple érigé quelques milliers d'années auparavant. Ce qui évoque certaines théories sur une présence extraterrestre parmi des civilisations disparues, notamment les Egyptiens ou les Mayas.
Surtout, Vol 714 pour Sydney est un récit dont l'intrigue, excepté le début et la fin, reste confinée sur une île, ce qui en fait, selon moi, le récit le plus vernien d'Hergé, bien que ce dernier se soit défendu jadis d'avoir lu son aîné. A ce propos, il existe un texte très éclairant sur les étranges similitudes entre les deux oeuvres : Tintin chez Jules Verne, de Jean-Paul Tomasi et Michel Deligne.
En effet, nous voilà précipités, à la suite d'un atterrissage sportif, sur une île volcanique dont les entrailles cachent des mystères. Remplacez l'avion par une montgolfière et vous obtiendrez L'île mystérieuse !
C'est une histoire qui échappe au contrôle de héros qui ont plutôt l'habitude d'agir sur les événements que de les subir : j'ai parlé du sérum de vérité, mais il y a le détournement de l'avion ; la force télépathique qui impose sa volonté et, enfin, la nature qui, à travers un volcan, dicte sa loi.
Les personnages sont ainsi emportés dans un récit qu'ils ne maîtriseront jamais et dont ils n'auront aucun souvenir, car volontairement frappés d'amnésie par leur ami télépathe. Ils ne pourront donc rendre compte de leurs péripéties. Jusqu'à présent, c'est volontairement qu'ils gardaient le silence, notamment à propos des trésors incas qu'ils avaient promis de ne jamais révéler, dans le temple du soleil.
Enfin, Vol 714 est un album qui explose de toute part et ça, comme dirait Séraphin Lampion, « c'est plus fort que du roquefort ! »


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J'ai bien rigolé en lisant cet album ! le quiproquo entre le capitaine et le milliardaire Carreidas constitue un grand moment. Tournesol est toujours aussi désopilant. J'aime beaucoup l'histoire du détournement d'avion, ainsi que l'entrée en scène des extraterrestres : un agréable moment de détente.
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Tintin, Haddock et Milou se retrouve une nouvelle fois embarqué par des événements qui les dépassent pour mon plus grand plaisir. A l'heure où le voyage est toujours difficile à cause du covid19, il est bon de pouvoir voyager avec nos héros. Tournesol est absolument hilarant dans ce tome ! C'est l'un de mes préférés où il apparaît après les 7 boules de cristal.
De la science-fiction, un tout petit peu, dans un Tintin, qui l'eût cru ? Et pourtant il y en a et ça m'a beaucoup plu. Encore un excellent tome, pour le moment je n'ai jamais été déçu par cette série même si elle a ses hauts et ses bas. L'intrigue est toujours aussi bien ficelée, on retrouve certains personnages d'un tome précédent, en dehors de nos héros habituel, et ça fait toujours plaisir de voir comment notre reporter à houppette tisse des liens d'amitiés.
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Un de mes albums préférés : j'ai adoré l'aventure dans la jungle indonésienne, le désopilant Carreidas et Szut, le prolixe ! Tintin règle son compte à Rastapopoulos et à Allan en les rendant parfaitement ridicules.
On notera le probable intérêt d'Hergé pour les phénomène paranormaux.
Un excellent cru !
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Journal de Milou :
Puisque tout le monde a perdu la mémoire, je vais laisser ces quelques mots pour que quelqu'un puisse comprendre ce qu'il nous est arrivé.
Lors de l'escale à Djakarta pour notre voyage en Australie, nous avons croisé Szut qui pilotait un avion privé, celui du milliardaire Carreidas, aussi en direction de l'Australie. Ils nous ont invité dans leur jet privé. C'était super d'avoir un peu de place, j'en avais marre de la soute. Mais l'avion a été détourné par des bandits et on s'est retrouvé sur une île ! Quel atterrissage atroce ! J'ai fui comme un bandit mais on m'a tiré dessus. Heureusement, dans les BD de tintin, on ne tue pas les animaux, du moins, pas depuis le Congo. J'ai reconnu les malotrus. C'était Alan et Rastapopoulos, increvables.
J'ai retrouvé Tintin et Haddock dans une cellule avec Tournesol qui avait son chapeau enfoncé sur le crâne. A quoi il jouait ? On s'est évadé. Pas un os à se mettre sous la dent sur cette fichue île ! Plus tard, on s'est retrouvé dans un temple sous un volcan que Tintin a repéré grâce a des pouvoirs télépathiques. En fait, c'était grâce à Mik, un professeur espion pour les extra terrestres qui le guidait grâce à une de ses inventions qui hypnotise les gens. Tournesol n'a qu'a bien se tenir avec sa télé en couleur et son appareil à casser le verre !
Bref, tous s'est mis à trembler et le volcan s'est réveillé. On était fichu mais Mik à appelé ses copains de Mars pour nous évacuer avec sa soucoupe volante. Il a ensuite effacé la mémoire de tout le monde, sauf du chien !
J'ai décidé de rien dire à Tintin, il croirait que j'ai encore lapé dans le verre du capitaine.
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Un des meilleurs album de Tintin, selon moi. L'histoire est dense et bien conçue on va de rebondissement en rebondissement. Des passages secrets, des tueurs plus bêtes que leurs pieds, tout est réunis pour passer un très bon moment. J'ai pris plaisir à relire cet album de mon père qui sent le bon vieux papier. Une lecture plein de caractère, avec une aventure qui à vieilli tout aussi bien.
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Une aventure que j'ai redécouverte puisque en dessin animé, les deux dernières aventures de Tintin sont celles que j'apprécie le moins.

Dans Vol 714, Tintin et ses amis se retrouvent dans le jet d'un milliardaire qu'ils viennent de rencontrer alors qu'ils se rendaient tous à un congrès international d'astronautique.

Prise d'otages, retrouvailles avec un méchant régulier des aventures de Tintin : Rastapopoulos. Celui-ci me fait rire avec ses mimiques, ses répliques.

Sans le vouloir, Tintin se fait embarquer dans une aventure Extra-ordinaire.
Milou aura du mal à raconter ce qu'ils ont vécu sur cette île, près de ce volcan, et c'est bien dommage.

"DONG" Dernier appel : les passagers du Vol Qantas n°714, à destination de Sydney, sont priés de se rendre d'urgence à l'exit n°3. Les compères l'ont entendu 2 fois ce message. L'histoire ne dira pas comment s'est passé ce congrès finalement et s'ils ont réussi à y arriver ;)
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Je souhaite de tout coeur que ce livre ait servi de scénario à la disparition du vol de Malaysian Airlines, les extraterrestres en moins.

On sait que le premier homme à avoir marché sur la Lune n'est pas Neil Amstrong, mais Tintin. Espérons donc que Hergé a eu aussi une inspiration prémonitoire en dessinant cette aventure que j'ai lue des dizaines de fois.
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