M'oui, plus ça va, moins ça va.
On évolue désormais à des années-lumière de la trame originelle s'appuyant alors sur deux potes faisant feu de tout bois en terrain post-apocalyptique hostile.
Le talent démesuré d'Hermann dessinateur contribue ici largement à la poursuite de cette série portée par un Hermann scénariste de plus en plus à la peine.
Où l'on retrouve nos deux compères dans la merde jusqu'au cou, prérequis incontournable à l'esprit de la franchise, et transportés en un monde échappant à tout repère extérieur. Sorte de bulle futuriste hors du temps, concept rebattu à l'envi s'il en est.
Plaisir des yeux, chagrin du coeur.
Un épisode que j'ai trouvé sans saveur, sans aspérité ni originalité de rigueur généralement admise chez cet habituel pourvoyeur d'exultation profondément intériorisée, pudeur oblige.
Un tome décevant, encore, qui peine à retrouver et susciter l'entrain des tous premiers volets.
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Déçu par ce tome. On a Hermann en roue libre qui nous sert une histoire qui ne fait rien avancer, et qui sent le déjà-vu à plein nez. On retrouve un gars de l'histoire 35 (qui s'était déroulée 10 ans plus tôt) et Linford, ce gars étrange croisé à plusieurs reprises dans d'étranges circonstances.
On met quelques ingrédients, de l'humour, une fille désaxée avec son père sans doute un peu violeur, la fille exhibe ses seins, elle flingue des péquenots, la mère est alitée mais elle dirige le trafic (de quoi? on ne sait pas), les gardes sont violents et agressifs et l'Allemagne gagne à la fin comme disait Beckenbauer...
Reste le dessin, et même là, on sent Hermann qui ne se foule pas trop. Bref, relisons les premiers tomes.
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Avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas trouver cet album exceptionnel, tant il est vrai que sans scénario (ce qui est le cas), on a beau faire la meilleure image (et c'est encore le cas), on aboutit à un demi-échec, au mieux une demi-réussite. Cher Hermann, au risque de me répéter (cf. mes précédentes contributions) vous avez montré que vous avez un grand talent pour faire de belles histoires. Pourquoi ne pas vous en servir ? Cette livraison annuelle d'un Jeremiah sans envergure nous laisse sur notre faim, une fois de plus. Même si celui-ci est un (tout petit) peu mieux que les précédents, est-ce donc à nous que vous adressez ce « Et puis merde » ?
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Je suis un fan de Herman son dessin toujours extra et un scénario souvent maitrisé.
Mais cette série depuis 2-3 tomes joue dans la facilité nos 2 compères sont souvent dans la muise et s'en sortent à la force du poignée souvent armé pour l'un et dans la tronche de l'ennemi pour l'autre.
Dans ce dernier opus le scénario est trop léger pour ne pas dire inexistant rest le dessin mais ça ne suffit plus
Allez Herman on se reprend !! et un tome par an n'est plus une obligation pour les maitres de la BD.
Je préférerai un bon de temps en temps
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A défaut de trouver un scénario pour son album alimentaire annuel, Hermann s'autorise à cracher à la gueule de ses fidèles clients et même de son oeuvre... "Et puis merde!" nous dit-il, nous refourguant un remâché simplet d'afromérica et d'un hiver de clown sans intérêt ni évolution; nos deux héros agissant très bêtement comme si, depuis 39 ans, il n'avaient tiré aucune expérience de cette pareille aventure vécue pas loin d'une dizaine de fois.
A éviter sous peine de déception.
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Point de convergence de beaucoup de rappels d’aventures qui ont noirci beaucoup de pages, ce trente-sixième tome est peut-être plus décevant que le précédent, qui avait le mérite d’introduire un retour en arrière et la cavale solitaire de Kurdy, mais reste dans la veine de la saga.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Derrière ce titre qui n’est pas forcément des plus adroits, par-delà la couverture qui ne vante pas les qualités de l’illustrateur, se trouve un récit qui, s’il n’innove en rien, prolonge avec adresse et à-propos une série qui compte parmi les plus profondes de la bande dessinée franco-belge.
Lire la critique sur le site : BDGest
Les amateurs apprécieront à sa juste valeur ce trente-sixième tome. Pas bresoin d'en dire plus, je vous invite à vous plonger dans les ennuis au côté de Jérémiah et Kurdy.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Une fois encore Hermann ouvre les portes de son monde post apocalyptique pas très élogieux envers l’espèce humaine et dont il n’apprécie pas vraiment la compagnie. Un rendez-vous annuel, bien entendu, à ne pas manquer…
Lire la critique sur le site : BDZoom
- un introverti... pour toi, c'est quoi ?
- ben... c'est un petit qui a la trouille de se montrer... mais... qui fait quand même...
- quand même ????
- o ... obligé