Horimiya, tome 1

Voilà une série que je n'avais pas forcément l'intention de lire à l'origine parce que dans les comédies romantiques shonen très peu ont trouvé grâce à mes yeux. Seulement plusieurs amies m'en ont dit du bien et quand l'une d'elle m'a prêté les premiers tomes sorties, je me suis dit que c'était l'occasion.

Horimiya est donc un shonen composé de 16 tomes qui adapte un animé du même nom et propose de nous divertir avec les histoires sentimentales de tout un groupe de lycéens. Rien de neuf sous le soleil vous en conviendrez et pourtant dès les premières pages j'ai été séduite. Séduite par le ton drôle, doux et bienveillant de cette histoire mettant en scène deux ados qui cachent leur vraie apparence l'un sous des allures de garçon falot, l'autre sous celle d'une belle fille pétillante et populaire. Mais quand ils vont se rencontrer sans ses oripeaux ça va de suite coller entre eux.

Les auteurs de cette comédie romantique n'ont donc pas inventé l'eau chaude. Pour autant, est-ce nécessaire pour passer un bon moment ? Clairement non. J'ai d'entrée eu beaucoup de sympathie pour Hori, une lycéenne, qui une fois rentrée chez elle se transforme en parfaite femme d'intérieur et s'occupe de son petit frère parce que ses parents bossent trop. Un trip typiquement japonais qui en dehors de son improbabilité pour nous fonctionne à merveille car c'est plein de bons sentiments. On ne sent pas de rancoeur de la part d'Hori mais juste un peu de lassitude, normal, et surtout beaucoup d'amour pour son frère.

De la même façon, j'ai d'entrée accroché à Miyamura, ce beau gosse avec piercings et tatouages, qui les cache sous un look totalement passe partout au lycée pour ne pas faire de vague, car on sait combien il faut entrer dans le moule au Japon. Alors oui, ici aussi, c'est totalement improbable pour ne pas dire rocambolesque mais ça passe, parce que Miyamura est la gentillesse incarnée lui aussi. Et quand les deux se rencontrent grâce à l'intermédiaire du frère d'Hori et bien ça passe crème !

J'ai adoré suivre les débuts de leur amitié, les voir évoluer dans le petit cocon de la maison d'Hori, prendre soin de son jeune frère et apprendre à se connaître et à lever des barrières. Tous les deux sont archi naïfs et ça contribue au bon moment qu'on passe car on rit de leurs maladresses et de leurs caractères extrêmes.

Ils évoluent en prime dans un lycée lambda avec des amis lambda mais où là aussi ça respire la fraîcheur et la joie de vivre. On s'amuse de tout ce qu'ils déploient pour cacher leurs secrets. On est un peu triste quand même qu'ils en viennent à de telles extrémités pour ne pas perdre la face. Ce poids des apparences au Japon est terrible, encore plus que chez nous, j'ai l'impression. Cependant, on se plaît à les voir peu à peu tomber le masque avec certains et on devine que cela va continuer, le tout dans une ambiance pleine de camaraderie à la japonaise entre voyage scolaire, cours de sport ou sorties chez le glacier.

Cependant comme je le disais le titre a quelque chose d'assez banal et cela se retrouve énormément dans le dessin ultra lisse de la série qui a tout de ces dessins "animables" que je trouve sans personnalité. C'est mignon, c'est bien fait, mais ça ne résonne pas en moi. Les traits sont archi simples. Il n'y a pas vraiment de recherche. C'est juste mignon et à la mode, point. Les compositions des pages sont tout aussi fades et banales avec un enchaînement de cases rectangulaires bateau, sans recherche d'angle ou de point de vue percutant.

Ainsi, Horimiya est pour moi une petite surprise dans le sens où c'est une série mignonne qui se lit très facilement et où j'ai bien accroché au côté farfelu des personnages et à leur joli rapprochement. Elle n'a cependant rien de bien original, ni dans le fond, ni dans la forme et je peine à comprendre son succès face à d'autres romances lycéennes que je trouve bien plus uniques mais sûrement moins formatée. Cela reste cependant un bon divertissement sympathique qui a toute sa place au catalogue jeunesse de Nobi Nobi.
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Encore inédit en France, ce manga de HERO et dessiné par Daisuke Hagiwara est fort sympathique. Je l'ai découvert à l'occasion de la sortie son adaptation animée par les studios CloverWorks et je dois avouer que je préfère le manga (je ne m'étendrai pas sur une critique de l'anime ici même l'animation et les couleurs sont bien réussies).

C'est un pur slice-of-life, efficace et réconfortant. Ne cherchez pas un scénario révolutionnaire, des idées novatrices ou très originales (bonjour Kaguya-sama - Love is war), etc. vous en trouverez rien de tout ça ici. A la place, on aura une histoire qui remplit très bien son rôle : raconter une histoire d'amour naissante puis vivante entre deux lycéens, leurs déboires (toujours très légers et comiques), les relations avec leurs amis, l'école, ...
Les personnages sont assez attachants et l'histoire avance rapidement (tout du moins au début, puis on passe à des moments classiques dans ce genre d'oeuvre). On ne passe pas 100 chapitres à les voir se tourner autour, se demander s'ils s'aiment, etc. Dès le début c'est clair, ils s'aiment et seront en couple très rapidement. Et dès le chapitre 37, on sait même qu'ils sont actifs sexuellement ! (c'est suggéré mais bien fait)

Concernant les dessins et le découpage, rien de très notable à relever. C'est efficace, le dessinateur est constant.

C'est donc sympathique si on cherche à s'occuper en lisant un slice-of-life. le manga ne vous offrira rien de plus, rien de moins.

Que ceux qui ne connaissent pas Horimiya lèvent la main ! Véritable phénomène au Japon et en Angleterre, Horimiya est une série de manga en 16 tomes, dont un anime a été tiré en 2021, de quoi ravir les fans et apporter un nouveau public. Je me suis jetée sur les manga à la sortie des tomes 1 et 2 et les ai lus dans la foulée mais ce n'est que maintenant que j'écris un article à ce sujet.

Horimiya c'est l'histoire de Hori et Miyamura, deux lycéens que tout semble opposer mais qui se rapprocheront malgré eux suite à un événement. Hori est une jeune fille très apprêtée en cours mais qui se transforme en femme au foyer une fois rentrée chez elle. Ses parents étant souvent absents à cause de leur travail, c'est elle qui s'occupe de la maison et de son petit frère, ne lui laissant que très peu de temps libre. Miyamura est un garçon très renfermé, qui se cache derrière ses lunettes et sa tignasse en cours mais qui, une fois en dehors du lycée, se transforme en jeune homme tatoué et percé.

Si les personnages principaux sont très bien léchés, les personnages secondaire ne sont pas en reste. Aussi, Tôru, Yuki, Sengoku, Ayasaki et Sakura sont des personnages que l'on voit apparaitre régulièrement et dont on prend beaucoup de plaisir à suivre les évolutions et interactions. J'adore suivre l'évolution de l'amitié qui se met peu à peu en place entre Tôru et Miyamura, les deux ensemble sont un véritable sketch. C'est à chaque fois un réel plaisir de retrouver ces personnages et d'apprendre à mieux les connaitre. Mention spéciale pour Sôta, le petit frère d'Hori, qui est un amour et qui contribue pour beaucoup dans la relation Hori/Miyamura. Et Shindô, l'ami d'enfance de Miyamura est véritable pépite !

Sous couvert de shonen scolaire à forte dose d'humour, Horimiya est avant tout un manga qui traite de sujets sociaux importants tels que le délaissement, la solitude, le harcèlement scolaire, la charge mentale, l'acceptation de soi et le rapport aux autres, entre autres. Des sujets parfois lourds mais traités à petites doses avec beaucoup de finesse. Mais aussi des sujets plus génériques comme les premiers émois adolescents, l'amitié et les grands questionnements relatifs à l'avenir et au devenir de chaque personnage.

L'histoire est magnifiée par le style du mangaka qui colle très bien autant à l'intrigue qu'aux personnages. C'est frais, les expressions des personnages n'ont pas de prix et le gros de l'humour passe par là. J'adore !

Horimiya est un gros coup de coeur pour moi, le genre de lecture doudou qui fait du bien au moral et qu'on ne se lasse pas de lire et relire. Les personnages sont authentiques et l'intrigue très plaisante à suivre. Pour l'instant il n'y a pas trop de nouveauté pour moi si ce n'est quelques détails qui n'apparaissent pas dans l'anime. Il me tarde de lire le prochain tome, dans lequel devrait apparaitre mon personnage favori du manga !
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Très attendu en France, déjà connu pour son anime, Horimiya est un manga qui bénéficie d'une bonne mise en avant. le scénario se construit autour d'un message qu'il n'est jamais bon d'oublier : ne pas se fier aux apparences et savoir aller au-delà de celles-ci… Ainsi Hori et Miyamura, les personnages principaux du manga et tous ceux qui gravitent autour d'eux « cachent » une part secrète d'eux-mêmes que le manga va s'ingénier à nous révéler au fur et à mesure des petites péripéties qu'ils vivent au quotidien ou dans leurs interactions.

J'ai eu l'occasion de lire les deux premiers tomes d'Horimiya. Côté scénario j'ai aimé le message qu'il véhicule, les relations qu'entretiennent les personnages entre eux, l'ambiance réaliste ( amis, amour, école sont les thèmes principaux ), côté dessin j'ai apprécié le trait fin et soigné de Daisuke Hagiwara. Après, l'ensemble n'est pas très novateur et j'ai parfois eu du mal à accrocher à l'histoire car j'aurai aimé davantage de rebondissements. On est dans de la pure « tranche de vie » et il n'y a « rien » qui nous tiennent véritablement en haleine dans le récit. J'ai même peur que ce dernier ne s'essouffle un peu même si l'idée c'est surtout de s'attacher aux différents personnages et de voir comment ils évoluent personnellement ou avec les autres. La lecture est donc « feel-good » et distrayante mais il ne faudra pas chercher chez Horimiya un scénario très révolutionnaire.
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Dans ce manga, on nous montre que les apparences peuvent être parfois trompeuses.

On va suivre le quotidien d'Hori et de Miyamura, 2 lycéens que tout semble opposer au premier abord. Elle est populaire, studieuse et sociable. Lui est plutôt indiscret, renfermé et les gens le qualifie de lugubre. Pourtant, grâce à Sôta, le petit frère d'Hori, nos 2 personnages principaux vont faire connaissance et vont découvrir que leur personnalité dans la vie privée n'est pas du tout la même que celle qu'ils affichent au lycée.

Miyamura est en fait plutôt beau garçon et il arbore de nombreux piercings et tatouages, loin d'être antipathique, il est en fait très gentil et attentionné.
Hori quant à elle s'occupe de la maison toute seule car ses parents travaillent énormément. Elle doit donc prend soin de son petit frère et fait passer les tâches ménagères avant les sorties entre copines.
C'est en découvrant leur côté caché respectif qu'ils vont progressivement apprendre à s'apprécier et cette relation va même finir par se répercuter sur leur vie au lycée puisque leur rapprochement ne va pas passer inaperçu et va faire des émules.

J'adore cette série qui m'a conquise depuis le début, j'ai très rapidement eu envie de savoir comment les choses allaient évoluer, qui allait finir avec qui et ce que les personnages allaient devenir. Cela a réveillé mon coeur d'adolescente puisque j'ai trouvé Miyamura vraiment très intéressant 😏 Avec ses piercings, ses tatouages et son physique élancé, il dénote du héros habituel, ce que je trouve assez génial (même si par la suite il semble "s'assagir" une peu ce qui est un peu dommage).

Le titre est une sorte d'ode à la tolérance qui est très agréable à lire et qui délivre un message fondamental n'écouter pas les rumeurs et faire vous votre propre avis sur les gens, vous découvrirez peut être ainsi des personnes en or !!!
Un beau message dont on nous parle souvent mais qui dans la réalité est pas toujours mis en oeuvre !!!

Vous arrivez à ne pas prêter attention au physique des gens pour vous faire votre avis ?

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