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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman est un thriller psychologique palpitant, avec un dénouement époustouflant, pour lequel j'ai un énooorme coup de coeur !

C'est le troisième roman de Florence Herrlemann. Il est totalement différent du deuxième, pour lequel j'avais eu un coup de coeur également. Je ne vous évoque pas le premier parce que je ne l'ai pas lu, tout simplement, même si je réalise qu'il est urgent que je le découvre 😉

Dans ce roman, il y a d'emblée une atmosphère particulière, qui évolue pour atteindre très vite des sommets, dont le lecteur ne parviendra plus à redescendre au point de devoir, coûte que coûte, terminer sa lecture !

C'est un roman choral. C'est un style qui est de plus en plus utilisé. Et cela enrichit incontestablement l'histoire. Mais ne pensez pas que cela va éclairer votre lanterne de lecteurs ! Pour qui allez-vous avoir peur ? A qui allez-vous faire confiance ? Et à la fin de votre lecture, peut-être que, comme moi, vous aurez envie de reprendre la lecture en sachant ce que vous savez désormais 😅

L'histoire commence avec Léonor, qui devient propriétaire d'une maison loin de Paris. D'autres personnages entrent en piste, plus troubles et incernables les uns que les autres. Il y a un chien que Léonor adopte en même temps qu'elle devient propriétaire de la maison. Amis lecteurs, choisissez bien votre personne de confiance !

Merci à M+ Editions et à Florence Herrlemann de m'avoir confié ce roman en service presse. Malgré des milliers de livres déjà lu depuis ma plus tendre enfance (en passant par une adolescence où je lisais plusieurs livres chaque semaine), je réalise que je pourrai toujours découvrir des romans innovants, avec des pistes jamais explorées, que le sentiment de « déjà vu » n'est pas près de me guetter !
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Plonger en eaux troubles
Léonor a eu une vie chaotique , la quarantaine sonnante et trébuchante lui donne envie d'en finir.
Bien déterminée, elle prend la route, mais en chemin elle doit s'arrêter dans un petit chemin, au bout de celui-ci elle découvre une maison à vendre avec un beau verger. Elle compose le numéro de l'agent immobilier, Robert la soixantaine, maladroit et bafouilleur tombe immédiatement amoureux d'elle et va devenir envahissant.
Elle achète la maison et adopte Jack le chien qui passe ses journées sur le perron.
Le premier geste de Léonor face à cette maison est de croquer la pomme comme dans la genèse, souvenez-vous.
Cette maison a une histoire, elle appartenait à un auteur de thrillers qui a disparu des radars. Mais a-t-il vraiment disparu ? Et pourquoi ?
Voilà pour la trame, vous allez vivre avec ce trio infernal.
Car Florence Herrlemann va vous mener par le bout du nez dans ce roman choral.
Entre ombre et lumière, l'histoire se dessine.
Après le festin du lézard et L'appartement du dessous, vous reconnaîtrez cette plume singulière, habile, diabolique, qui exerce sur vous une pression que vous acceptez avec délectation, vous en redemanderez.
Pour tout vous dire je n'avais pas envie de quitter ce roman, pressée d'en connaitre la fin mais en freinant des quatre fers.
Entrer dans cette spirale est délicieux, car tout se joue sur le psychologique, donc pas de surenchère à l'hémoglobine.
Cela montre que la finesse peut être un atout pour mener un thriller. L'auteur sait particulièrement bien créer une atmosphère inquiétante, elle nous offre une vision par un prisme qui va en induire d'autres, vous faire vaciller, douter jusqu'au final toujours percutant. Car c'est aussi sa marque de fabrique, le lecteur sort de cette atmosphère sourde, de ce brouillard entre les personnages pour se rendre compte qu'il a été dupé. le lecteur se prend en pleine face un uppercut qui le sonne et le replonge dans une autre angoisse.
Florence Herrlemann nous prouve une nouvelle fois son talent, encore plus abouti, la réalité de ce roman est complexe, riche et toujours plurielle, Une lecture sur le fil de l'ambivalence.
Merci à elle et aux éditions M+ pour ce privilège de lecture
©Chantal Lafon


Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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Un roman noir comme je les aime parce qu'il nous plonge dans une intrigue pleine de suspense et aux protagonistes fouillés et surprenants.

Trois personnages, une femme, deux hommes, que l'on va suivre et apprendre à connaitre. Des personnalités complexes, perturbées.

Des hommes qui révèlent rapidement leur côté sombre et qui vont nous faire craindre pour Léonor.

Léonor qui, depuis sa plus tendre enfance, n'a pas eu une vie facile, qui a subi des sévices. Très solitaire et renfermée, elle n'est pas évidente à cerner car elle reste très mystérieuse. L'achat de cette maison est pour elle, comme un sauvetage, la chance d'une nouvelle vie après avoir eu envie d'en finir. Mais le rêve ne sera qu'éphémère.

L'auteure joue avec nous en nous bousculant dans nos certitudes. Certaines apparences se révèleront trompeuses.

L'auteure joue aussi avec nos nerfs. Léonor, femme vulnérable, qui cohabite sans le savoir avec un homme atteint de folie et se retrouve harcelée par un autre éperdu d'amour. Ce livre a un côté très sombre (limite horreur) qui fait palpiter notre coeur. le danger rode. Il va et vient sans relâche d'un bout à l'autre de l'intrigue.

Un roman qui m'a totalement captivé. Et ce que j'adore par dessus tout c'est que, jamais, en commençant ma lecture, je ne me serais attendue à un tel dénouement. L'auteure a construit son intrigue avec finesse et m'a totalement surprise.

Une excellente lecture.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Après "Le festin du lézard", roman troublant sur fond de folie et "L'appartement du dessous", échange épistolaire entre voisines, Florence Herrlemann nous propose un nouvel ouvrage, encore différent des deux autres "Ou le dernier coquelicot". Outre la couverture très colorée, le titre est énigmatique… Si l'on ne connaît pas la chanson.

Enigmatique, l'histoire de Léonor l'est aussi. Elle a quarante ans, ni mari, ni enfant, ni famille depuis le décès de sa tante Tatiana qui lui a légué une belle somme argent, une vieille voiture et un album photo. Et elle a décidé d'en finir avec la vie. Oui, mais loin de Paris… Alors, elle monte dans sa voiture…

Une belle écriture simple, fine et élégante, une construction intéressante, de courts chapitres, des personnages bien campés, étonnants, voire pour certains inquiétants, un chien fidèle, et un suspens qui petit à petit accélère le rythme du récit font de ce roman choral un véritable "page turner". Au fil des pages, nous suivons Léonor, Robert, agent immobilier, Joseph un écrivain, auteur de thrillers, et Léon, le voisin. L'histoire se déroule à travers plusieurs prismes. Les détails se mettent en place, et l'auteure, facétieuse, y mêle même, au détour d'une phrase, un rappel de son roman précédent "J'ai repensé à ce roman que je venais de lire, où une très vieille dame confectionnait des madeleines qu'elle offrait à ses nouveaux voisins." Et ça, j'adore !
J'ai beaucoup aimé cette manière que Florence Herrlemann a eu de me mener en bateau, de m'obliger à aller de l'avant avant de refermer le livre et ce de plus en plus rapidement, de me poser mille questions. Et, l'humour n'étant jamais loin, j'ai beaucoup aimé aussi une réflexion De Robert se préparant à retrouver Léonor : "Pour compenser avec mes cheveux courts, j'ai laissé pousser ma barbe. Bien qu'elle ne soit pas très fournie encore, sa couleur, plus sel que poivre, m'assurait une certaine allure." Et un peu plus loin, l'avis de cette dernière quelque peu différent : "Lui aussi avait dû passer une mauvaise nuit. Il n'était pas rasé, avait le teint crayeux…" J'ai aimé le flou qu'elle entretient quant à la personnalité de chacun. Tout est troublant, flottant, fluctuant, les objets bougent, les hommes deviennent des ombres, les questions se posent jusqu'à une fin totalement inattendue.

"Ou le dernier coquelicot" est un roman, surprenant, addictif, à la fin totalement inattendue. Un thriller sans en avoir l'air, une troisième belle réussite.

Lien : https://memo-emoi.fr
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J'ai passé un excellent moment.
Léonor veut en finir avec sa vie mais sans compter sur les personnes et les faits qui vont suivre.
Je ne m'attendais pas du tout à ce début mais encore moins à cette fin.
De l'intrigue, du thriller, de la disparition et de l'ambiguïté assez fréquente mais un fameux cocktail servis par l'autrice.
J'ai apprécié le personnage de Léonor. Elle sait ce qu'elle veut et ne manque pas de sang-froid.
Robert, était assez "mou". Lui, son rôle ne m'a pas convaincue.
Les apparences sont trompeuses et c'est le cas de le dire.
Je n'ose pas plus m'aventurer dans les détails mais la plume de l'autrice vous prend et c'est le plus important :)
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Léonor a une quarantaine d'années. Sa vie ne lui convient pas, rien ne l'accroche, elle n'a plus d'envie pour quoi que ce soit. Alors, elle se décide. Totalement détachée de tout, elle part loin de son lieu d'habitation (Paris), pour en finir. Elle monte dans sa voiture, roule, s'éloigne du tumulte, du mouvement, de la vie …. C'est comme ça qu'elle se retrouve au milieu de nulle part et se pose un moment. Une maison abandonnée, un chien devant la porte, un panneau « à vendre ». Finalement, la mort peut attendre, non ? C'est Léonor qui choisit …
Un coup de fil à l'agent immobilier, une signature au bas d'une liasse de papiers et la voilà propriétaire de cette étrange habitation où certaines choses semblent avoir été figées par le temps. S'ensuit un récit à trois voix.
Celle de Léonor et de son quotidien. Ses questions, son mal être parfois, ses observations face à certains événements qu'elle trouve bizarres.
Celle de Robert, le commercial. Il est tombé sous le charme, l'aide et s'imagine aller plus loin….
Celle que je nommerai : la « voix de l'ombre ». Qui est-ce ? Un fantôme ? Quelqu'un qui existe ?
Pour chacune, l'auteur a adapté le vocabulaire, le phrasé pour bien coller à chaque protagoniste, à son caractère et sa personnalité.
Une atmosphère particulière se dégage de cette histoire, une aura de mystère. On sent bien que la bâtisse est presque un personnage à part entière. Qu'a-t-elle vu ? Cache-t-elle quelque chose ? Est-ce que Robert a dit tout ce qui concerne ces murs à Léonor ? Au début, on dirait qu'il y a comme de la brume. On se demande où l'auteur va nous emmener avec ces différents intervenants et cette espèce de huis-clos quelque fois oppressant. La tension monte au fil des pages, certains sont déstabilisés, d'autres plus sûrs d'eux … On observe, de l'extérieur, les réactions des uns et des autres, les liens qui se nouent ou se dénouent … le cheminement de cette femme qui, prête à se suicider, découvre un lieu où elle s'arrête afin de réfléchir. Cela s'éclaircit un peu, on relie les morceaux du puzzle….
L'écriture de l'auteur, sans dialogues, est singulière, c'est une grande force de ce roman car, à elle seule, elle crée l'ambiance qui règne dans ce recueil. le rythme suit le fil des jours, des faits qui se succèdent, avec éventuellement quelques points de vue sur le passé. Il ne se passe pas énormément de choses mais c'est suffisant pour maintenir notre intérêt et nous entraîner dans ce contexte atypique, captivant, original.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, elle a un petit côté surprenant, presque décalée. Il n'est pas évident de deviner ce qu'il va se passer, d'anticiper. L'auteur a su mettre en place un décor, un « climat » qui détonnent avec ce qu'on voit habituellement.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Léonor à décidé de tout quitter et d'en finir avec la vie.
Au volant de la voiture léguée par sa tante elle se dirige vers la fin de son existence, où le vent l'emportera, vers l'inconnu.
Sur le trajet elle tombe sous le charme d'une maison à vendre. Elle est immédiatement attirée comme un aimant. Elle décide de l'acheter.
L'agent immobilier oublie malencontreusement de lui préciser que des rumeurs courts sur cette maison et qu'elle serait possiblement hantée.

Léonor était alors une femme froide, sans émotion, presque sans vie jusqu'à ce jour.

La particularité de ce roman est l'absence de dialogue. Il n'y a que de la narration mais cela ne m'a pas gêné et j'ai trouvé que le récit se lisait rapidement, sans le poids que peuvent parfois représenter les "blocs de narration".

Les différents chapitres oscillent entre Léonor, Robert l'agent immobilier, que l'on apprend à connaître au fur et à mesure, et la maison.

Habituée aux thrillers sombres, je suis totalement sortie de ma zone de confort et jai savouré paisiblement cette lecture.

Depuis quelques jours j'avais du mal à me plonger dans les livres jusqu'à celui-ci
J'ai prit plaisir à rentrer dans la tête de Léonor et De Robert, évoluer avec eux et suivre le tourbillon d'émotion qui tourne autour de chacun jusqu'à la peur et l'obsession.

J'ai même trouvé l'écriture poétique à certains moments !

Je remercie la maison d'édition car je pense que je ne me serai jamais orienté de moi même vers ce livre et je serai passé à côté de quelque chose !
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J'avais déjà lu un roman de l'autrice L'Appartement du dessous, et on peut dire qu'elle a l'art de marier les genres. Ou le dernier coquelicot (référence à une chanson de Bashung, il y en a d'autres d'ailleurs (j'ai même cru voir des références à d'autres chanteurs chanteuses (Mylène Farmer ?))) commence comme de la chick lit avec un fond dramatique tout de même, puis prend des airs de feel good, pour mieux nous faire atterrir, à mon plus grand plaisir, dans le thriller.

Léonor, Parisienne, 40 ans, n'en peut plus de sa vie. Elle décide d'en finir loin de la ville, à la campagne. Mais au moment de passer à l'acte, elle tombe sur une maison à vendre et sous son charme. Grâce à l'héritage de sa tante, elle se l'achète. Ce qui arrange bien l'agent immobilier : il avait du mal à la vendre à cause de rumeurs de maison hantée...

Et en effet, nous avons aussi le point de vue du résident précédent, auteur de thriller, qui attend en vain le retour de sa femme.

Petit à petit, la tension monte, il se passe des choses dans l'esprit des personnages, aucun n'est vraiment stable d'ailleurs et l'intrigue nous emmène jusqu'à une sorte de
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La poésie ne manque pas de s'inviter dans ce thriller atypique plus troublant à chaque page jusqu'à un dénouement imprévisible et
glaçant. On est ni chez les truands, ni sur des affaires de Cold Case. On côtoie des âmes blessées qui ont un "sacré désordre dans la tête".
Le titre, extrait de la mélodie d'Alain Bashung : "Sommes Nous" rappelle que nos vies sont aussi fragiles et éphémères que celles des coquelicots.
C'est d'ailleurs le ressenti d'un étrange trio, qui chacun à sa façon, nous révèle au fil des pages son côté sombre flirtant avec la folie.
Qu'est-il arrivé dans la vie de Léonor pour qu'elle soit si morose, si aigrie, qu'elle ait tant de mal à communiquer ?
Elle veut en finir loin de Paris. Elle achète une maison aux allures de conte de fée dans un bel endroit qui semble lui redonner goût à la vie.
Elle se métamorphose, devient plus positive. Mais pourquoi, souvent, se dit-elle " ne bascule pas". Que craint-elle?
Elle ne le sait pas encore mais la maison est habitée par Joseph, un écrivain de thriller, caché sous les toits. Il s'éteint petit à petit ,
détruit par un amour perdu. Est-il encore vivant ? ? Est-il un fantôme ? Et Marianne, dont le simple nom évoque chez Joseph un grand trouble, qu'est-elle devenue ? le lecteur semble avancer dans le brouillard .
N'oublions pas Robert, le timide agent immobilier qui en pince pour Léonor.
Quel rôle joue-t-il en vendant cette maison dont personne ne voulait ? Lui-même est profondément troublé par le drame passé
entre les murs de cette étrange et belle demeure..
Et puis il y a le voisin, le vieux Léon qui en sait beaucoup trop et le chien Jack qui semble attendre quelqu'un !
Vous ne lâcherez pas ce thriller, porté par une plume que j'ai beaucoup appréciée..
Le lecteur avance pas à pas dans une atmosphère brumeuse face à des personnages dérangeants vers un final totalement inattendu !!
A ne pas manquer !
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Un très bon thriller psychologique avec une fin imprévisible . Après un triste bilan de sa vie , Léonor veut en finir . Pas de mari, pas d'enfant , sa seule famille , sa tante, est décédée lui laissant de l'argent , un album photos et une voiture . Voiture qu'elle prend pour en finir loin de Paris . Direction le sud après avoir mis son doigts au hasard sur une carte . Au détour de ce qu'elle pensait être son point final elle tombe sur une maison à vendre avec devant un chien qui semble attendre quelqu'un . Une maison qui appartenait à un auteur de thriller et qui a disparu …Une découverte qui va tout changer et nous embarquer dans un thriller psychologique parfaitement mené . Un roman choral avec Léonor , un agent immobilier , Léon le voisin et un veuf …Les chapitres courts alternent les différents personnages dont certains sont énigmatiques …Très vite nous sommes pris dans l'histoire avec l'envie d'en découvrir davantage . Quels liens relient les personnages ? Sommes nous dans le réel ou pas ? Vous aurez les réponses et vous risquez d'être surpris . La plume de l'autrice est agréable, incisive . Les chapitres courts donnent du rythme , le suspense augmente avec notre lecture jusqu'à une fin imprévisible. La psychologie des personnages est parfaitement retranscrite avec Léonor ce personnage complexe . Des petits passages en italiques sont là pour attiser notre curiosité . Un très bon moment de lecture avec un roman addictif.
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