La Nuit du renard

Laisserez vous le vainqueur du Grand Prix de la littérature Policière étrangère en 1980 vous tenter ?

Steve n'a toujours pas reconstruit sa vie après le meurtre de sa femme. Alors que les jours du coupable ayant été condamné à la peine de mort sont comptés, il commence à apercevoir le soleil. La raison ? Sa nouvelle relation avec Sharon qu'il envisage d'épouser. Il doit à son fils Neil un père heureux. Mais quelques jours avant l'exécution, Sharon et Neil sont enlevés par un ravisseur du nom de Renard. Une course contre la montre est lancée, de nombreuses vies sont en jeu.

Et bien je peux d'ors et déjà vous annoncer que ce livre a extrêmement bien vieilli. J'ai adoré aborder le sujet passionnant et déroutant de la peine de mort sous plusieurs angles. J'avoue que j'ai eu du mal à me plonger dans ma lecture, mais c'est aussi de ma faute je manquais de temps. Mais alors dès que le compte à rebours est lancé, j'ai fait défilé les pages ! J'avais la boule au ventre pour tous ces personnages auquel je me suis attachée.

Steve Peterson a perdu sa femme Nina, qui s'est fait étranglée sous les yeux de leur fils Niel. L'enfant, qui est asthmatique, vit très mal le meurtre de sa mère et repousse la nouvelle amoureuse de son père, la journaliste Sharon Martin.

Sharon et Steve, qui sont en couple depuis quelques mois, débattent à la télévision de la peine de mort. le sujet est d'actualité car le jeune Ronald Thomson va être exécuté pour le meurtre de Nina. Sharon est contre la peine de mort, contrairement à Steve.

Depuis longtemps, la journaliste essaye de sauver Ronald Thomson, mais cela s'est avéré inutile, car le gouverneur refuse de le gracier.

Un soir, en rentrant d'une réunion professionnelle, Steve trouve la maison vide. Il s'inquiète en pensant que Neil a fait une nouvelle crise d'asthme. 

En réalité, Sharon et son fils ont été kidnappés et sont aux mains d'un dangereux psychopathe, qui s'endort le soir en écoutant les suppliques de ses victimes agonisantes...

Leur ravisseur a sonné à leur porte et, après les avoir neutralisés, il les a emmenés dans une chambre secrète, au sous sol d'une gare newyorkaise.

Neil suffoque et Sharon est très inquiète à cause de son asthme. Elle va devoir essayer de le calmer et de faire face à leur kidnappeur, qui est en fait le meurtrier de Nina.

Thomson est innocent, mais seule Sharon le sait et elle est attachée au fin fond d'une gare, à côté d'une bombe qui peut tuer tous les gens sur les quais...

Peter, quant à lui, doit payer la rançon de 82 000 dollars pour revoir son fils et Sharon vivant. Mais le kidnappeur n'a aucune intention de les laisser en vie, d'autant que Niel l'a vu tuer sa mère...

Un bon roman qui nous entraine dans une course la montre pour essayer de sauver Sharon, Niel et Ronald Thomson. A la fin du récit, on est happé par l'intrigue haletante qui nous pousse à tourner page après page pour connaître le fin mot de l'histoire.

Un regret tout de même, c'est que l'on devine facilement le dénouement et qu'il n'y a aucun retournement de situation qui fait toute la richesse des polars, d'où la note de 3 étoiles sur 5.

Il faut dire que le genre "Policier" n'est pas celui qui me plait le plus...Pourtant, je me suis donnée la mission d'en découvrir quelques-uns pour ma propre connaissance personnelle. Après avoir donc lu une poignée des oeuvres d'Agatha Christie - qui a su me captiver -, il est temps que je découvre une de ses consoeurs : Mary Higgins Clark.🔎

C'est donc avec son roman "La nuit du renard" que je me suis lancée et je dois dire ne pas avoir été déçue !

Avec une plume fluide et addictive, ce roman nous emmène en plein coeur de New York ! Et de fait, l'ayant pris au hasard dans ma pal avant mon départ pour Manhattan, et l'ayant lu sur place, je me suis souvent trouvée à redécouvrir - par la plume de l'autrice - les lieux que j'avais visité la journée même. L'immersion était donc au rendez-vous !

Concernant les personnages, j'ai apprécié leur réflexion concernant la peine de mort, mais également leurs réactions dans des situations que je ne souhaite à personne d'être ! de quoi donner une immersion plus "réaliste" et attachante à l'intrigue puisque, ces derniers, sont plus que des victimes.

De plus, malgré que j'ai rapidement cerné où voulait nous emmener l'intrigue, j'ai apprécié chaque seconde de ma lecture qui n'a pas cessé de monter en intensité. Mon seul regret est la fin, que je trouve abrupte. J'aurai aimé un dernier rebondissement, une dernière révélation ou une ultime parole de nos protagonistes (ou de notre "méchant")!

Mais je chipote car ce fut tout de même un super livre que je recommande aux lecteurs et lectrices qui souhaitent faire leurs premiers pas dans le genre !
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Bonjour,

Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "la nuit du renard" de Mary Higgins Clark aux éditions France Loisirs.

C'est un fait : Ronald Thompson doit mourir sur la chaise électrique. c'est le petit Neil, terrorisé, qui a affirmé avoir reconnu le jeune homme en train de tuer sa mère. Mais Ronald a toujours clamé son innocence. Jusqu'au bout, il ne lâchera rien.

A quelques heures de l'exécution, le petit Neil et Sharon, l'amie journaliste de son père, sont enlevés. Ils sont séquestrés par un malade à la gare Grand central de New York, se faisant appeler "Renard". Il demande à Steve, père de Neil, une rançon de quatre-vingt-deux mille dollars en petites coupures ou sinon il ne réponds plus de rien pour ses otages.

Une autre menace pèse sur les autorités : le kidnappeur a prévu de faire sauter une bombe à l'heure exacte de l'exécution de Ronald. Une course contre la montre s'engage pour retrouver le kidnappeur, les otages vivants et désamorcer une bombe qui risque faire des milliers de victime dans la ville.

C'est un superbe thriller que je viens de lire. A n'en pas douter, M. H. Clark est la reine incontestée du thriller. Tout s'emballe très vite, le récit court après ce temps chronométré, le compte à rebours dégraine ses billes, un suspense haletant s'affiche en permanence et les personnages sont mis à cran, sous pression, la tension dramatique est à son maximum : l'échec n'est alors pas envisageable.

Fait exceptionnel, ce livre date de 1977, et pourtant il est plus que jamais actuel, moderne, dans sa façon de raconter, de tenir en haleine le lecteur. Il y a une rythmique, une dynamique qui fait qu'on engloutit les pages les une après les autres sans vouloir s'arrêter. Beaucoup de chapitres courts, des scènes intenses, des dialogues vivants et des personnages torturés.

Evidemment, c'est très américanisé, le héros gagne à la fin, le bien triomphe du mal, sinon ce ne serait pas très patriotique. J'ai quand même passé un excellent moment de lecture. L'auteure nous a offert un superbe bouquin. Je n'irai pas jusqu'à lire le reste de sa bibliographie qui est immense.

Bonne lecture amis Lecteurs
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La nuit du renard est encore un excellent roman de Mary Higgins Clark. le début du roman, où un homme parle du meurtre de sa femme quelques années plus tôt et que le meurtrier, un jeune homme va bientôt être mis à mort.
Et là son fils et sa nouvelle compagne sont enlevés avec une demande de rançon. le suspense et de grands rebondissements vont s'enchaîner et nous donner un beau final.

Mary Higgins Clark – La nuit du Renard – 29 novembre 2023

Ce livre est un polar qui se lit en une nuit.

J'ai trouvé personnellement ce livre très très daté, où l'on se doute exactement de ce qu'il va se passer. Les effets sont « maousse » et on les voit à trois kilomètres. Les rapports entre les personnages sont peu approfondies et les dialogues plutôt de « bas étage ».

En revanche, deux qualités indéniables à ce livre d'une part la capacité de Mary Higgins Clark à ménager le suspense (même si elle le fait monter, monter, monter, ouvre trois histoires parallèles, dont une où il s'agit « juste » de sauver quelqu'un de la peine de mort, l'autre est d'éviter qu'une bombe n'explose, la dernière est de sauver deux otages, puis nous règle le tout en 10 lignes, façon « Rouletabille se sortit de ce mauvais pas »)…D'autre part, l'histoire est bien ramassée, en peu de pages et donc peu de mots. Bon donc c'est daté, mais ça se lit quand même. Sans jeu de mots (quoique, seuls ceux qui auront lu le livre comprendront) c'est du polar de gare…ouarf, ouarf, ouarf.

« J'ai appris qu'aucun homme n'a le droit de déterminer l'heure de la mort d'un de ses semblables »Premier livre de cet auteur, j'appréhendais un peu cette lecture en ayant peur d'un style d'écriture un peu désuet, mais non. Un thriller qui se lit très facilement, riche en détails, des chapitres très courts et d'autres plus longs rythment ce roman. de personnages attachants en particulier Neil qui est la clé pour comprendre qui est ce tueur en série. Un livre qui nous plonge dans les Etats-Unis des années 1970-80, les vieilles voitures, l'ambiance des bars et cinémas et bien sûr le débat sur la peine de mort. Une plongée au coeur de la psychologie d'un tueur en série persuadé que toute femme le regardant est follement amoureuse de lui, une course folle qui devait aboutir à la mort.

Peine capitale
Premier roman de Mary Higgins-Clark, il s'agit d'une relecture (je l'avais lu il y a très longtemps, sans doute peu après sa parution).
C'est l'un des thrillers qui m'a donné envie de persévérer dans ce genre, et si depuis, ma palette s'est grandement élargie (thrillers de tous genres, polars, romans noirs et très noirs) j'en avais gardé un excellent souvenir car l'intrigue est originale (du moins à l'époque elle l'était vraiment) et particulièrement addictive.
Premier constat : ça fonctionne toujours, le suspens est garanti et le fonds de l'histoire est assez intéressant, s'agissant de la question de la peine de mort.
Second constat : ça a un peu vieilli quand même, notamment au niveau de la psychologie des personnages !
Au final : une lecture facile, de courts chapitres qui donnent envie de tourner les pages pour connaître l'issue, avec un petit plus (pour moi) New-York pour décors.
PS : A mon très humble avis, c'est à peu près le seul "Mary HIggins Clark" à lire car au fil des années, j'ai eu l'impression d'un "copié/collé" avec juste ce qu'il faut de modification pour que ça passe ! D'ailleurs, je me suis assez vite lassée...

Attention polar des années 80.
Ici pas de portable ou de gadgets informatiques dans raffole aujourd'hui le FBI.
Il faut donc savoir prendre l'enquête telle qu'elle est.

On est en plein dans le cliché littérature/cinéma américain : une belle jeune femme qui semble avoir trouvé l'amour, un gamin traumatisé par la mort de sa mère, un héros et un dénouement qui n'attendent que l'extrême dernière seconde pour vous faire flipper jusqu'au bout.

Si les personnages sont peu exploités, le suspense, lui, est bien travaillé.
Les motivations de l'assassin sont plutôt floues et c'est un personnage qui ne m'a laissé aucune émotion.

Le livre se lit facilement et si l'intrigue est prévisible cela reste un récit assez prenant.

J'ai mit longtemps à le lire, même s'il ne faisait que 300 pages. Même si je suis tombé malade et que ça a du jouer, je pense aussi que je n'ai tout simplement pas accroché à cette histoire. Je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants, et la fin n'a pas ce côté "wow je ne m'y attendait pas" que l'on connaît à l'autrice.
Un petit flop pour ma part, meme si la question de la peine de mort est intéressante.