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Ce roman est avant tout un témoignage de la vie aux États-Unis dans les années 80, d'une famille de classe moyenne vivant dans une petite ville sans histoires, dans un joli quartier, dans un pavillon agréable. Une famille somme toute classique. Arthur, l'aîné, a 17 ans et va intégrer la prestigieuse université Columbia, il a une petite amie, ils s'aiment, ils profitent de l'insouciance de la jeunesse, vivent leur meilleur été etc. Mais Maggie tombe enceinte, n'en fait pourtant pas grand cas. L'avortement est programmé et réalisé sans que le couple ne perde son insouciance, c'est fait et vite oublié.
Sauf que Richard, le père d'Arthur, fait depuis peu partie des Chrétiens Régénérés ( comprendre dégénérés ) une secte très active prônant finalement plus l'intolérance que l'amour de son prochain ou la charité. Vous imaginez sa réaction et celle de sa communauté quand les cancans arrivent jusqu'à eux.
Insidieusement la situation dégénère, petit à petit Richard devient un prédicateur des plus cruels, lave de plus en plus de cerveaux et prépare le terrain à cette vision intransigeante qui conduira au meurtre.
Thriller psychologique très intéressant - loin des polars habituels de cette autrice - beaucoup de profondeur même si je ne me suis pas attachée aux personnages, les dégénérés évidemment que non mais Arthur m'a paru « trop » insouciant, prendre toujours les événements par-dessus la jambe et manquer de charité.
Très bon thriller psychologique mais aussi sociologique et domestique, donc.
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une intrigue très prenante et qui fait froid dans le dos,sur les dérives sectaire.😏
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Arthur a dix-sept ans, il entre à l'université. Maggie l'aime autant qu'il l'aime... c'est le bonheur.
Un bonheur que la grossesse de Maggie ne suffit pas à troubler, ni l'avortement qu'elle décide sans dramatiser.
Mais parce que le père d'Arthur a rejoint les « Chrétiens régénérés », une secte qui prétend sauver les âmes grâce aux lois féroces qu'elle a édictées, les deux jeunes gens vont voir se lever sur eux le bras d'une justice devenue démente.
Démente au point de saccager des vies et de faire d'un enfant un meurtrier...
Le problème de l'avortement et celui de l'intolérance sont ici traités de façon fouillée. L'intrigue est ici plus un prétexte pour donner corps aux personnages parfaitement campés de ce roman plus psychologique que policier. Et le thème principal de ce livre est les sectes. Un roman de bien belle facture qui par le biais d'une secte dite des "chrétiens régénérés", se fait le témoin d'une Amérique automatisée absolument sauvage. Cet Amérique que l'on craint et qui derrière ses apparences culturelles et cultuelles crée des monstres à l'instar de Patricia Highsmith qui crée là un de ses meilleurs suspenses avec ses créatures les plus hallucinantes.

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Arthur Alderman a 17 ans et compte rentrer à l'université la rentrée prochaine. Sa petite amie tombe enceinte et décide d'avorter mais le père d'Arthur qui vient d'intégrer les « Chrétiens régénérés » est opposé à cette idée…
Un livre qui était dans ma PAL depuis un certain temps, je crois que j'étais réticente à l'y en sortir à cause de son sujet (secte et ses dérives) qui ne m'emballait pas mais finalement cette pioche reste une bonne surprise !
J'ai apprécié de suivre Arthur dans sa vie quotidienne auprès de sa famille, de sa copine et de ses amis entre ses rêves et ses désillusions même si j'ai trouvé certaines descriptions superflues et redondantes.
Il reste néanmoins un roman coup de poing sur les dérives sectaires, l'endoctrinement, le lavage de cerveau et l'hypocrisie qui peuvent en découler. Un roman efficace, prenant, réaliste, cruel mais il reste avant tout un drame humain.
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Appréciable, mais je suis déçue de la fin ; je trouve qu'il n'est pas fini si je puis dire.
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À 17 ans, Arthur est un étudiant doué et il est amoureux pour la première fois. L'avenir s'annonce prometteur, mais voilà, sa petite amie tombe enceinte. Elle choisit de se faire avorter, soutenue par ses parents et par Arthur, mais au grand dam du père du jeune homme un fervent chrétien. Ça commence par une confrontation des morales et ça va dégénérer.
Tous les éléments sont réunis pour offrir un excellent roman : les thèmes, l'histoire, les personnages, le talent reconnu de l'autrice (il s'agit là d'un de ses derniers ouvrages). le problème, c'est qu'on n'arrive pas vraiment à s'intéresser à ces personnages et à leur histoire. La narration suit Arthur pas à pas pendant un an. Ses tourments d'adolescent, somme toute assez banals, prennent beaucoup de place au détriment des enjeux plus cruciaux de l'intrigue. Quand on sait de quoi Highsmith est capable, on dirait qu'elle a raté son coup avec ce roman.
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Archétype de la classe moyenne américaine, la famille Alderman, Richard et Loïs les parents, Arthur et Robbie les fils, vit à Chalmerston et mène une vie paisible et heureuse jusqu'au moment où des événements concomitants dynamitent son équilibre. le jour où Robbie échappe à la mort à la suite d'une maladie infectieuse, Richard rencontre Dieu, connaît une nouvelle naissance et rejoint les Chrétiens régénérés. Au même moment, Maggie, la petite amie d'Arthur âgée de 16 ans prend la décision d'avorter puisque la loi américaine autorise encore les femmes et jeunes filles à disposer de leur corps. Tous les éléments sont en place pour permettre à Patricia Highsmith d'écrire en 1983 un roman éblouissant, cruel, virulent, et surtout visionnaire.


Arthur, adolescent amoureux, respectueux, travailleur, brillant élève qui croit en lui-même, en son avenir, et rêve d'intégrer l'université de Columbia pour y étudier la biologie, devient la cible de son père récemment illuminé, qui prétend sauver l'âme de son fils en empêchant par tous les moyens l'avortement de Maggie. Tout ce que la paroisse de la Première Evangile du Christ compte de bigots fondamentalistes accourt au chevet d'Arthur pour lui débiter son discours fétide. le pasteur Bob Cole, spécialisé dans la diffusion de ragots et rumeurs durant ses sermons, précède d'une courte tête Eddie Howell, prédicateur suave, lisse, visqueux, dont le sourire éternel et figé est une menace. Il ensevelit Arthur sous ses brochures pieuses axées sur les dangers physiques de l'avortement, les risques de septicémie, les hémorragies et l'abîme de dépression qui s'ensuit qualifié de « calvaire » et dans lesquelles les infirmières et médecins sont traités d'assassins. Mais le plus grave n'est pas que Richard renie Arthur, lui coupe les vivres, le prive de ses études, le jette à la rue, mais qu'il effectue un lavage de cerveau sur Robbie, enfant encore vulnérable et influençable. le plus grave n'est pas que Richard s'érige en justicier, mais que lui-même est bien loin d'être irréprochable.


Avec un talent inouï et un style sous forme de frappes verbales chirurgicales, Patricia Highsmith décrit une Amérique névrosée, conservatrice, hypocrite, dans un roman où la violence religieuse suinte dans chaque page, où le dénouement brutal apparaît dès le départ inéluctable sans que l'on puisse deviner quelle forme il prendra. Une nouvelle fois, Patricia Highsmith réalise un chef-d'oeuvre, asphyxiant, réaliste, qui dénonce les dérives fanatiques et les régressions obscurantistes, et qui dès 1983, pressentait l'indigne et nauséabonde loi votée contre les femmes en Alabama récemment par Ces gens qui frappent à la porte. Un roman virtuose d'une actualité brûlante !
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Je pensais à une lecture et prenante. Je me suis trompée. le livre ne m'a pas intéressé et fut difficile à lire, je m'ennuyais. Cela me tardait de le finir, la fin était aussi plate. Pas de surprise.
Le personnage central est Arthur, un garçon de 17ans. Malgré sa vie amoureuse et sa vie familiale serrée dans le catholicisme extrême, je n'ai rien ressenti.
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