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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quel bizarre sentiment m'habite après avoir refermé ce livre. Je crois que ce que ce titre révèle sur la société finlandaise m'indispose plus que le récit lui-même. Et savoir que cette histoire s'appuie sur des faits réels me donne froid dans le dos.On nous décrit une société finlandaise qui semble au bout du rouleau. Bien malade en fait. Des enfants maltraités, des femmes qui semblent être traités comme étant de seconde zone, violentées et violentes, des parents imbibés d'alcool et de religion...Est-ce possible que les Finlandais soient aussi coléreux, démesurés, excessifs, qu'on nous le dit ici? Est-ce que ce mal être , cette animosité agressive, cette pure violence puisse être héréditaire?
Un journaliste aux affaires judiciaires d'un grand quotidien national, Lauri Kivi, se sent interpellé par une série de familicides. Il se penche sérieusement sur la question et se met à échafauder l'idée que ceux-ci sont plutôt l'oeuvre d'un meurtrier en série et non du père de famille qui tue femme et enfants avant de se suicider. Il poussera, cherchera et il plongera. Il surfera sur les vagues du mal qui feront resurgir son propre passé de victime d'un père dangeureusement explosif de violence, d'une mère alcoolique, battue, hargneuse, bref d'une famille totalement dysfonctionnelle. Mais il s'acharnera et ça fera en sorte que le lecteur n'aura d'autres choix que de s'interroger sur le mal, ses racines, ses manifestations, son emprise, son contrôle.
La narration ne gâche pas du tout la tradition scandinave: rythme plutôt lent, on prend le temps de mettrre les choses en place, on distille l'information peu à peu avec certains retour dans le temps, on s'attache doucement aux personnages.
Le dilemne est entier: le mal l'emportera-t-il sur le bien? Peut-on réellement et efficacement contrôler le côté sombre de l'âme humaine ?
Une excellente découverte, une bonne lecture, un auteur à suivre.
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La violence est-elle héréditaire ? Bonne question… Vous avez trois heures pour y répondre.

Il est des drames qui nous laissent souvent sans voix, ou qui nous donnent, au contraire, l'envie de hurler : les crimes familiaux.

Qu'est-ce qui peut bien se passer dans la tête du père ou de la mère qui décide d'assassiner ses enfants, avant de se suicider ensuite ? (quand ils y arrivent, parfois, ils se loupent).

Ce polar va lentement, il prend le temps de nous immerger dans la société finnoise, qui, vu sous cet angle, ne fait pas rêver : alcool, misère, femmes qui semblent sans droits, maltraitées, enfants battus…

Et les enfants battus reproduisent le même schéma, dans cette histoire, ou alors, sont en lutte permanente pour garder leur violence sous le boisseau. Ou ce roman s'est focalisé sur une frange de la population afin de donner de la matière à son récit, ou alors, la Finlande n'est pas ce que l'on croit.

Le personnage principal n'a rien d'un héros, que du contraire : Lauri Kivi est journaliste aux affaires judiciaires d'un grand quotidien. Il est froid, renfermé, a vécu une enfance merdique et malheureuse, semble détaché de tout. Son comportement m'a laissé plus d'une fois sans voix. Difficile de s'attacher à lui, même si on comprend son attitude.

C'est en voulant écrire un article sur les familles touchées par des crimes familiaux, afin de mettre en avant les dommages collatéraux, que le récit va l'entraîner dans une tout autre histoire.

Alors que je m'attendais à ce que le scénario prenne un certain chemin, il m'a surpris en choisissant une autre voie. Bien vu, au moins, j'ai été surprise.

Ne vous attendez pas à lire un thriller trépidant qui court dans tous les sens, comme je le disais plus haut, l'auteur prend le temps de poser les personnages, d'inclure des flash-back de l'enfance de Lauri et d'un autre enfant (dont nous connaîtrons l'identité plus tard), de poser les fondations de son récit, de nous montrer que les dégâts collatéraux dans les familles de l'infanticide sont immenses (mis au ban de la société, montré du doigt…).

Les personnages sont travaillés, ni tout à fait blanc, ni tout à fait noir, pas de manichéisme. L'auteur a esquissé ses personnages tout en finesse, les dotant de caractères ambigus et nous offrira des émotions fortes durant les confrontations entre Lauri Kivi et son paternel malade, atteint d'Alzheimer. Cela demande une force incroyable que de pardonner à celui qui vous a battu.

Le final est, lui aussi, travaillé, il ne débarque pas comme un cheveu dans la soupe, l'auteur ayant pris soin de lui donner de l'épaisseur, sans qu'il devienne trop lourd.

Il clôt aussi son roman de manière à ce que les lecteurs/lectrices ne restent pas sur leur faim, frustrés de ne pas avoir le fin mot de l'histoire, même si pour certaines choses, nous aurons la liberté de choisir la voie prise par certains personnages.

Un polar finlandais qui prend le temps, qui ne se presse pas et qui met en scène la vie sociale finlandaise, qui ne fait pas rêver du tout. C'est un polar social où les petites gens vivent dans l'alcool, l'excès de religion (à géométrie variable), le non-respect des femmes et où l'on ne sait pas toujours les drames qui peuvent se jouer dans les familles qui semblent respectable.

Il m'aura juste manqué l'attachement au personnage de Lauri Kivi… Une broutille, comparée à la densité de ce roman fort sombre.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bon, je vais commencer par le seul point semi-négatif pour moi... comme ça se sera fait et on n'en parlera plus !!!

En effet, comme tout bon polar nordique qui se respecte, l'histoire met un temps fou à se mettre en place. Certaines descriptions sont longues (notamment les descriptions de la vie passée de Lauri Kivi), voire peut-être un peu trop longues mais ça n'est pas pour me déplaire finalement. J'aime prendre mon temps pour lire un livre, m'imprégner de son atmosphère, de l'environnement et de la psychologie des personnages. En prendre toute l'ampleur et la nature. Et là, on prend son temps !... c'est le moins qu'on puisse dire : 592 pages ! Mais au finish, ça ne représente pas selon moi un handicap majeur...

Il y a en effet d'innombrables rebondissements, de l'action et des scènes d'une violente latente terrible qui démarque totalement ce livre des autres romans scandinaves qui sont tous par ailleurs, relativement « soft ». Les violences familiales décrites ici, sont parfois très dures, voire insoutenables. J'ai dû faire quelques "pauses" forcées dans ma lecture pour me laisser le temps de digérer certaines scènes...

Ici, tout démarre sur les chapeaux de roue avec un drame familial, la mort de la famille Virtanen : le père, la mère et les deux petites filles. Un familicide, policier de son état qui a liquidé sa famille avant de se donner lui-même la mort sans aucunes raisons apparentes (pas de soucis financiers ou conjugaux).

Aussitôt, Lauri Kivi, journaliste, chroniqueur judiciaire chez Suomen Sanomat, un quotidien finlandais, est envoyé pour couvrir l'évènement. Mais ce suicide familial fait écho à plusieurs autres survenus à différents endroits de Finlande qui alertent le journaliste. Serait-ce possible que ces crimes familiaux aient été perpétrés par un tiers ? La question se pose très vite et l'enquête menée à la fois par Lauri pour le compte de son journal et par Moilanen pour la police va aussi se diriger rapidement vers cette hypothèse.

A mon sens, ces meurtres ne sont qu'un prétexte pour analyser la psychologie torturée de Lauri qui avec des flashbacks successifs, va dévoiler peu à peu les violences qu'il a subit durant son enfance. Un père alcoolique et violent, une mère battue qui buvait aussi, un frère qui a disparu après avoir voulu s'en prendre « au vieux ». Un grand-père paternel qu'il va peu à peu découvrir violent également, ce qui expliquerait l'attitude de son propre père. Mais aussi une nature sombre, mystérieuse et inquiétante qui se révèle aussitôt que Lauri boit aussi un peu trop. Il devient à son tour violent mais comme il en a conscience, il fait tout pour se maitriser au prix de combats titanesques avec lui-même.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a abandonné femme et fille des années auparavant, avant qu'il ne soit trop tard. Après avoir levé la main sur sa femme, Paula, il aurait tenté d'étrangler Aava, sa propre fille étant bébé. En fait, il a voulu les protéger de lui-même et de ses pulsions destructrices. La violence est-elle une fatalité ? Et puis est-ce seulement cela ?

La personnalité « borderline » de Lauri, le fera presque se « confondre » avec le meurtrier, ce dernier étant persuadé que celui-ci est un « loup » comme lui et pourra non seulement le comprendre mais aussi se « révéler » en laissant le « côté sombre de la force » se dégager. Une lutte entre leurs personnalités va alors se dérouler, lentement mais sûrement jusqu'au dénouement. L'Anti-héros que représente Lauri, peu doué pour les relations humaines et peu sociable est remarquablement bien décrit et finement analysé par Simo Hiltunen.

Autre point positif selon moi : l'auteur prend aussi le temps de vraiment terminer son histoire (ce qui évite la frustration et le sentiment de bâclage qui fait que parfois un super thriller / polar tombe finalement à plat avec une fin qui n'en est pas une !! – je ne donnerai pas d'exemple, il y en a tellement !!!!!) .

Là, même après avoir révélé le nom de l'assassin, il prend soin de donner une finalité à chaque protagoniste et d'en expliquer les tenants et les aboutissants.

Même si la « morale » de l'histoire pour certains personnages n'est pas si « morale » que ça à la fin, elle a le mérite d'être dite sans laisser la place à une interprétation libre. C'est un choix. Je le respecte et je recommande vivement la lecture de cet ouvrage qui rafraichit l'horizon des polars nordiques et qui se déguste comme un café bien fort. Bref j'ai beaucoup aimé ! (Ma note: 5/5 malgré tout car j'ai été très "emballée").
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Attention au moment où vous découvrez ce roman , sachez que vous rentrez dans un univers sombre et puissant !

On nous présente ainsi Lauri Kivi, journaliste spécialisé dans les chroniques judiciaires pour un journal finlandais. Interloqué par la multiplication des familicides dans son pays il décide de se pencher sur ce qu'il considère être des meurtres en série. A commencer par la mort de la famille d'un policier très récente . Sauf que Lauri n'est pas le héros conventionnel. Enquêteur hors-pair, cet homme nous plonge dans les tréfonds du mal. Car au-delà de ces analyses fines des tueurs, de sa lecture incroyable des indices, cet homme est avant tout une victime. Victime d'un père violent, gardant des séquelles visibles et d'autres à l'âme, Lauri va mener une enquête qui va le projeter dans la noirceur ultime.

Obligé de faire face à sa propre violence, et de dévoiler son propre passé, à une fille devenue adulte, cet homme va se montrer d'une pugnacité incroyable. Et quand le tueur menace sa famille, la perte de contrôle n'est pas loin...

Ce roman tout en tension adopte un rythme propre aux auteurs scandinaves. Une lenteur qui permet de mettre en place des personnages complexes , et attachants . Car même quand Lauri adopte des attitudes qui choquent , on en vient à lui trouver des circonstances atténuantes . Au-delà du héros, j'ai adoré le personnage d'Aava qui vient apporter la touche d'humour nécessaire pour éclaircir le récit. Sa répartie unique et son sens de l'auto-dérision permettent d'éclater de rire à des endroits inattendus.

Et la question principale tournant autour de la l'héritage de la violence intéresse et interroge.

Bien écrit, se reposant sur des faits réels, cette intrigue bien construite, nous entraîne au fin fond de l'âme humaine, là où l'héritage familial lutte avec la conscience et la volonté de changer. Alors qui l'emportera ?

Même si c'est son premier roman et que parfois quelques longueurs sont à noter , Simo Hultinen devient un nouvel auteur scandinave à suivre.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Tout y est : enfance maltraitée, paternité contrariée, violences conjugales, hémoglobine, méprises policières, journalisme d'investigation, des enfants cassés qui veulent rebondir et sont rattrapés par leur passé, des amours de jeunesse bafouées et retrouvées, une belle bande de rescapés de la vie, souvent malgré eux. Tout est très dense dans un univers finlandais que l'on rencontre rarement dans les polars nordiques. Certes un polar nordique sans alcool ne serait pas un polar nordique … et un phénomène angoissant : le familicide !
L'auteure manie à souhait les fausses pistes où le lecteur s'engouffre légitimement tellement l'intrigue est menée avec brio.
Enfin, on reproche souvent que les intrigues de romans noirs se terminent trop abruptement. Là, bien au contraire, Simo Hiltunen prend soin de terminer l'histoire de chaque personnage, fut-il secondaire. C'est assez rare pour le souligner. J'ai aimé !
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Très bonne surprise que ce roman finlandais qui traite de nombreux sujets mais tous autour de la famille. Suite à la découverte d'un familicide réalisé a priori par le père de famille policier, Lauri Kivi, journaliste, décide de faire un article pour tenter d'analyser ce type de meurtre particulier qui est d'entrainer dans la mort, sa famille. Il se penche sur 3 derniers cas dont un concerne l'ex petite amie de son frère disparu. Les personnes rencontrées semblent dire que tout se passait bien, que ces familles n'avaient ni problème financier, ni soucis conjugaux. Après la découverte d'un dessin d'une des enfants tuées, Kivi va finalement se demander si un tiers n'aurait pas causé ses drames.
Passionné par le sujet car venant d'une famille dysfonctionnelle avec un père alcoolique et qui frappait femme et enfant, une mère qui buvait aussi, un frère qui a disparu après avoir voulu s'occuper de son père; Lauri Kivi pense trouver les points communs qui ont conduit les pères au meurtre. Se demandant en parallèle pourquoi cela ne s'est pas terminé ainsi chez lui.
Et découvrant que la violence de son père était lié à sa propre enfance violentée par son propre père. Pour sa part, ayant peur de sa propre violence, Lauri a laissé son ex femme élever seule leur fille sans que celle ci sache qu'il était toujours en vie.
Personnage froid, peu empathique, Lauri peut sembler à bien des égards aussi perdu que ces meurtriers mais en fait c'est une carapace qu'il s'est construite pour éviter les sentiments et éviter les excès. Sa rencontre avec sa fille Avaa, avec Milla, ex reine de beauté de son enfance, adoucit quelques peu ses traits.
Le propos est dur par son sujet et par le biais utilisé qu'est Lauri même si on comprend parfaitement comment il s'est construit.
C'est un vrai suspens mais en même temps une analyse psychologique des personnages car nul n'est réellement bon ici. Parfois cela va un tantinet loin, c'est le reproche que j'adresserai à ce livre. le jugement fait sur certains personnages est pesant.

Cela mis à part cela reste un excellent suspens.
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J'ai rarement lu de polar finlandais, et j'ai beaucoup aimé celui-ci.

Nous suivons Lauri Viki, journaliste spécialiste des affaires criminelles qui décide d'écrire un article de fond sur les familicides.

Cette narration première est entrecoupée de souvenirs de l'enfance de Lauri avec son frère Tuomas, son père qui les battait comme plâtre et sa mère qui subissait.

Il a été brièvement marié à Paula, ils ont eu une fille Aava, mais Lauri a choisi de quitter sa famille pour leur bien.

J'ai aimé me plonger dans la vie de Lauri, constaté ses efforts pour ne plus toucher une goutte d'alcool.

Mais l'enquête de Lauri l'amène à se poser des questions sur ces familicides et faire sortir le loup du bois.

Un roman qui m'a plongé au coeur des familles violentes et du courage des enfants pour ne pas reproduire le même schéma.

L'image que je retiendrai :

Celle du loup, qui fait son apparition au fil des pages, en animal ou en l'homme.
Lien : https://alexmotamots.fr/si-v..
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Roman noir … Finlande
Quasiment tous les tueurs en série "se comprennent" par leur passé douloureux. Tous ont eu une enfance difficile ... Victime d'inceste, de viol, de torture ou autres, en grandissant beaucoup choisissent de faire le mal et de victimes deviennent bourreaux ... Ainsi naissent les psychopathes, les sociopathes, les schizophrènes, etc ! Ce roman noir c'est ça ... Doit on forcément devenir "méchant" quand la vie a été cruelle avec vous dès votre plus tendre enfance ... ? En chacun de nous sommeillent deux loups : le loup blanc qui nous pousse vers les bons choix et vers le bonheur et le loup noir qui nous pousse à faire le mal ... Lequel gagne ? celui que vous nourrissez !!!
Excellente lecture !


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Peut-on échapper à une enfance marquée par les coups à répétition de la part de parents qui n'auraient jamais dû le devenir? Sommes-nous à ce moment condamnés à reproduire ce cycle de violence dans notre vie adulte, autant vis-à-vis nos enfants que notre entourage en général? C'est en filigrane les questions posées par ce thriller finlandais que j'ai grandement apprécié. D'autant plus qu'il aborde aussi avec intelligence les relations parfois tendues entre chroniqueurs judiciaires et forces de l'ordre. Débutant comme une histoire de journalisme, ce livre se transforme peu à peu en chasse à l'homme où traqueur et traqué partage plus de points communs qu'on pourrait penser au départ... Les états d'âme de l'un et l'autre sont graduellement dévoilés, l'action ne manque pas, mais l'auteur prend le temps de bien étoffer ses personnages, même secondaires. C'est un premier roman pour cet auteur et je ne peux que souhaiter qu'il y en ait d'autres.
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Une plongée au coeur du mal pour un moment de lecture intrigant...

Lauri Kivi est journaliste criminel. Alors que la Finlande connait de multiples crimes familiaux en peu de temps, Kivi plonge dans son passé pour affronter son mal intérieur et sa violence. Sa quête va le mener sur les traces de toutes ces personnes qui tuent enfants, femme puis se suicident.... pourquoi ? Comment le mal peut-il s'emparer subitement de personnes qui semblent tout à fait équilibrées? Est-ce un tueur extérieur ?

Simo Hiltunen s'intéresse à un sujet intéressant : les meurtres familiaux. Toute personne peut-elle subitement basculer dans le côté sombre et tuer sa famille? Il s'interroge également sur la violence dans l'enfance : comment se construire en tant qu'adulte lorsque l'on a connu uniquement les coups, les insultes, la maltraitance. Reproduit-on inévitablement le même schéma étant adulte?
Si la thématique est bien choisie, le rythme est quant à lui plutôt lent : l'auteur nous plonge parfois dans les souvenirs d'enfance de Lauri, qui peuvent être longs et freiner le rythme.

Il n'en reste pas moins que le sujet est bien traité, le suspens présent et les personnages intéressants : une belle découverte littéraire...
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