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3,65

sur 213 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est un roman que l'on m'a offert dans le cadre d'un swap. Et mon premier Robin Hobb je dois l'avouer. Cela fait des années que je me dis que j'essaierai bien l'Assassin royal, mais à chaque fois, j'ai toujours trop de livres en attente, qui sont prioritaires, et Robin Hobb attends donc désespérément sur ma liste.

Je dois faire un second aveu : je n'ai pas terminé le roman. Il avait pourtant des atouts à mes yeux. Les descriptions de la nature, de la forêt en particulier m'ont réellement plu, ce sont même les seuls passages que j'ai aimés, et le personnage de Pan m'a séduite. Une réelle bonne idée de faire intervenir cette grande figure de la mythologie dont on ne sait pas, jusqu'à la dernière ligne, s'il est une pure invention de la jeune femme, héroïne de cette curieuse histoire.

Celle-ci justement est un personnage de femme comme je les déteste : faible, lâche, qui doute toujours d'elle, qui se complique la vie comme il n'est pas permis, qui passe son temps à se plaindre : suis-je belle ? Suis-je normale ? Pourquoi suis-je en colère ? Pourquoi Tom s'éloigne de moi (Tom c'est l'époux parfait qui doit la supporter…) et bla bla bla. Au bout de cent pages cela devient pénible. Evelyne raconte son enfance, ses premières rencontres avec Pan qui est sans cesse présent (malgré ses longues absences) dans sa vie, puis son installation qu'elle croit temporaire dans sa belle-famille qui peine à l'accepter. le grand-père et la grand-mère, les deux autres filles et soeurs de Tom, tous plus ou moins radins et maniaques du ménage (il y a d'ailleurs beaucoup de passages qui se répètent). Au fil des jours, la seule consolation d'Evelyne c'est son fils, Teddy, un bambin de 4 ou 5 ans, et le retour de Pan qui survient à point nommé dans sa triste vie. L'existence d'Evelyne se résume en effet à briquer sa maison, éviter les confrontations avec les beaux-parents et faire plaisir à tout prix à son cher et tendre, tout en culpabilisant d'aimer Pan, le compagnon de son enfance.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'incohérences dans le personnage d'Evelyne qui ne semble adulte à aucun moment (c'est même un peu le propos du roman d'ailleurs, comme il est difficile de quitter l'enfance…) : elle fait de son époux Tom, l'homme idéal, elle le voit comme sa moitié complémentaire mais place tout de même Pan au-dessus de lui, elle est forte de caractère et même rebelle dans son enfance et son adolescence alors qu'elle s'écrase lamentablement devant sa belle-famille et son mari, fuyant les conflits à tout prix. Et puis, sa réaction face au drame qui la touche et celle de la famille sont tellement extravagantes que rien ne semble crédible. C'est à partir de là que j'ai décroché, pour finir de lire en diagonale, sautant des pages mais lisant la fin tout de même. Cette seconde partie n'est pas dénuée d'une certaine beauté, mais elle ne colle pas avec le reste de l'histoire. Sauf à se dire que l'imagination dérangée de la jeune femme a tout inventé. Mais alors, cela enlève tout intérêt à l'histoire. Bref, je suis relativement déçue par ce roman qui n'a pas tenu toutes ses promesses. Je ne retiendrai que le personnage du satyre, particulièrement réussi et l'envie de me promener en forêt. Ce n'est pas si mal après tout…



A noter : la couverture des éditions Telemaque est très jolie, plus que celle du Livre de poche...


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La fantasy, loin d'être omniprésente, est saupoudré légèrement sur le récit et ne nous permet pas de nous suffisamment détacher de la réalité pour ne pas être touché.

Le roman est écrit à la première personne, dans lequel la narratrice nous présente sa vie actuelle, entrecoupée de scènes de son enfance.
Deux types de narrations nous décrivent la vie d'Evelyn : Celle de son enfance rebelle en Alaska, dans une nature sauvage, accompagné par Pan et celle de la femme généreuse en concessions suivant son mari dans une nature domestiquée par l'homme.

Le personnage de Pan, qui représente la seule touche de fantasy du roman, est une énigme. le lecteur est perpétuellement laissé dans le doute quant à son existence réelle. Est-il le descendant d'un dieu de la Grèce antique, ou simplement le fruit de l'imagination d'une femme blessée et qui se réfugie dans une enfance protectrice en y retrouvant son ami imaginaire.

C'est le roman le plus "dérangeant" des romans de Robin Hobb (enfin de Megan Lindholm) que j'ai lu.
Certains passage sont très déstabilisants et décrit de trop très personnelles.

Le style de l'écriture est plus approfondi et singulièrement féminin que celui de Robin Hobb.
Je pense que ce roman (au risque de me faire jeter des pierres) serait peut être plus accessible à un public féminin.

Lire la suite:
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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L'histoire est un peu bizarre. Je n'ai pas vraiment accroché bien que certains passages m'aient un peu révolté mais, je pense que c'est plutôt dû à certains passages de ma vie qu'à l'histoire en elle-même. En arrivant au bout du roman, après avoir lu la fin en diagonale, je me suis dit "tout ça pour ça"...

J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs à n'en plus finir, beaucoup de passages inutiles et beaucoup de temps morts.

Par contre, j'ai apprécié le style de l'auteur qui est soigné, un peu poétique et facile à lire.

Je ne lis que très rarement des livres dans le style de celui-ci et j'ai pensé que ce serait bien de lire ce bouquin avant de me lancer dans la série de l'Assassin royal. M'attendant à mieux de la part d'une auteur dont on entend beaucoup de bien, je ne sais pas si je vais me lancer tout de suite dans ses séries à succès.
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