Citations sur Les Aventuriers de la mer, Tome 9 : Les marches du trône (20)
Quand on a peur d’échouer, on a peur de quelque chose qui n’est pas encore arrivé. On prédit son propre échec, et par l’inaction, on s’y enferme.
« Parle-moi comme avant. Je n’ai pas changé, tu sais. Il y a un enfant qui grandit en moi. Ce n’est pas une maladie, ce n’est pas une forme de folie. Pourquoi cela te tracasse à ce point ? »
" Quand on a peur d'échouer, on a peur de quelque chose qui n'est pas encore arrivé. On prédit son propre échec, et par l'inaction, on s'y enferme."
Qui aurait cru que tant de fils puissent converger au même endroit? Et le bout du fil doit traverser le nœud de nombreuses fois avant que le nœud soit dénoué.
" L'espèce humaine est devenue isolée et dangereusement arrogante dans sa solitude. Le retour des dragons rétablira l'équilibre dans nos esprits et dans nos ambitions." Brusquement il éclata de rire. " Non qu'ils soient des êtres parfaits, oh non! Ce qui fait nos valeurs aux uns et aux autres, c'est que chaque race présente à l'autre un miroir de présomption et de vanité. Devant l'attitude impudente et dominatrice d'une espèce différente de la nôtre, nous comprendrons le ridicule de nos prétentions."
Alors, c'est comme ça qu'on fait. Le coeur ralentit, le souffle devient de plus en plus creux. Un poison envahit ta chair; il t'emportera. Mais elle ne m'accorde pas cette grâce. Je n'ai pas de coeur à moi, et le manque d'air ne me fera pas taire à jamais. Elle me garde ici, car elle a besoin de ce que je sais. Je ne peux lui échapper. Ne me laisse pas ici, seule dans le noir. Prends moi avec toi.
Il la tapota délicatement, comme un père apaise son enfant. "Console-toi avec ça Ambre. Tu n'es qu'un petit être à la vie éphémère. Il faudrait être fou pour croire qu'on peut changer le cours du monde."
"Va alors ! cria-t-il soudain au navire. Lance-toi en aveugle. Livre-toi à la démence qui te possède une bonne fois pour toutes !
- J'y suis obligé, riposta Parangon.
- Nous y sommes tous obligés", renchérit Ambre à mi-voix.
Brashen s'en prit à elle, ravi d'avoir une nouvelle cible. "Je suppose que c'est le destin de que vous avez prédit", dit-il sur un ton de défi et de dépit.
Elle lui adressa un sourire éthérée. "Oh, oui, en effet. Et pas seulement le destin de Parangon. Le mien. Le vôtre." Elle écarta le bras. "Et celui du monde".
Quand on a peur d'échouer, on a peur de quelque chose qui n'est pas encore arrivé. On prédit son propre échec, et par l'inaction on s'y enferme.
"On ne peut pas jouer dans la merde sans se salir un peu", fit observer Jek laconiquement dans son coin.