Maintenant, chaque fois que je me regarde dans le miroir, je constate que la jeunesse a quitté mon visage. Je n'en éprouve ni tristesse ni aigreur. Il me semble que quelque chose s'assèche en moi; peut-être pour le meilleur.
J'aurais des enfants avec June, on ne peut pas vieillir sans enfant. Je l'enroberais de tendresse quand elle serait enceinte et j'étoufferais en moi-même l'angoisse et la frustration de l'homme qui n'accepte pas d'être tenu à distance de la réalité organique, de ne pas prendre part aux souffrances de la maternité, de n'y rien comprendre.[...] Les enfants, c'est un petit capital vivant. Tout le monde capitalise.