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3,41

sur 96 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai profité d'une opération Bragelonne pour me procurer ce livre en format kindle.
Un curieux mélange des genres : univers steampunk mêlant magie, romance et enquête policière.
Une lecture divertissante mais sans plus.
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Plutôt que de se lancer dans l'exercice périlleux de pondre un apocryphe avec Sherlock Holmes en personnage principal faisons de lui un personnage secondaire et inventons-lui une charmante nièce douée de pouvoirs magique…

De la magie ? Oui, ce roman lorgne clairement vers le steampunk, d'ailleurs, ceux qui font le loi à Londres, ce sont les barons de la vapeur, qu'elle soit produite avec du gaz, du charbon ou de l'électricité.

Une sorte de lobby tout puissant qui fait la pluie et le beau temps chez tout le monde, y compris dans l'aristocratie et qui, si vous marchez pas sur leur musique, peuvent vous déconnecter ! Plongé dans le noir vous serez, oublié de tous vous deviendrez.

Niveau meurtre et mystère, on plonge dans le bain de suite avec le meurtre d'une servante de chez lord Bancroft où Evelina réside comme elle est amie avec Imogen, la fille.

Le seul bémol viendra ensuite car le début est lent à se mettre en place car l'auteur nous parle de tous les personnages, nous les voyons accomplir des tâches, des magouilles, des fourberies, sans toujours savoir où tout cela mènera et il faut un certain nombre de pages avant que tout ne se mette vraiment en branle et ne nous entraine dans un final où Sherlock Holmes sera plus que présent.

Ce que j'ai apprécié, c'est l'ambiance steampunk, les machines à vapeur, la main-mise de ce lobby de barons tous en train de se tirer dans les pattes l'un l'autre ou de magouiller pour prendre le territoire d'un autre.

La magie, bien que présente, ne l'est pas au point d'un Harry Potter, elle est discrète parce que quiconque sera suspecté d'en user se verra emprisonné, aura un simulacre de procès avant de finir sur le bûcher. Comme disait l'autre « Puisque vous ne m'avez pas crue, vous m'aurez cuite ! ».

Les personnages sont assez nombreux mais bien distincts et on ne sait pas vraiment qui est clean et qui ne l'est pas, et s'il ne l'est pas , à quel point est-il mouillé dans tout ce qui arrive dans l'histoire !

Evelina est agréable à suivre, elle voudrait bien monter dans la société, elle qui est née des amours de la soeur de Holmes pour un militaire avec lequel elle s'était enfuie. Disgrâce infâme !

Notre héroïne ne perd la tête que lorsque le beau Tobias, fils de Lord Bancroft lui fait les yeux doux ou lorsque Niccolo l'intrépide, ami d'enfance, lui lance un regard de braise.

C'est frais, amusant, on découvre une société victorienne conforme à ce qu'elle était, sauf que nous avons des machines à vapeur et de la magie en sus.

Il y a de l'humour, du tragique, de l'amour, du mystère, du suspense aussi, mais il aurait été plus perceptible avec 100 pages de moins.

Un récit qui se lit tout seul, malgré ces 570 pages, une plume qui nous fait passer de bons moments avec les personnages qu'elle crée, un Holmes bien esquissé, peu présent au départ mais là au final, de l'amitié, des choix amoureux à la limite du déchirement et des mystères qui planent au-dessus des pages.

De plus, paru durant le « Mois du Cuivre », le roman est tout simplement superbe avec ses tranches dorées. Et comme le ramage était conforme au plumage, je ne regrette pas mon achat onéreux !

J'espère qu'il y aura d'autres tomes de cette facture car j'ai envie de retrouver Evelina et voir ce qui va lui arriver dans les prochaines aventures !

PS : Il est à noter que le titre est bien trouvé et en rapport avec le contenu mais que le sous-titre « L'affaire Baskerville » n'avait pas vraiment lieu d'être puisqu'on en parle à demi-mots…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une Etude en Soie est un roman policier steampunk mâtiné de magie, l'univers est parfaitement maîtrisé, bien conçu, original, de plus, j'ai bien aimé le style et la plume de l'autrice.
Nous sommes à Londres, en avril 1888, sous la domination des barons de la Vapeur, et faisons la connaissance de la nièce de Sherlock Holmes : Evelina Cooper qui n'est pas aussi perspicace que son oncle, cependant, elle a un don de plus... En effet, Evie manie la magie des "devas" et possède quelques sens paranormaux. de plus, son passe-temps favori est la mécanique de précision. Et son Dr Watson à elle serait un amoureux transi du nom de Nick, artiste de cirque.
Cette héroïne élevée dans un cirque, a une certaine classe tout en étant fichtrement dégourdie et surtout très intelligente. Evelina vit temporairement chez son amie Imogen, fille de lord Roth et soeur de Tobias, à l'époque victorienne, époque aussi rigide que les baleines des cages de robes à tournures et celles des corsets féminins. Or un meurtre va avoir lieu un soir dans la maison d'Imogen juste après que les palefreniers qui avaient emporté deux robots sortis du grenier, soient retrouvés assassinés, eux aussi.
Les liens entre les personnages apparaissent au fur et à mesure de la lecture, de l'enquête d'Evelina et de ses pérégrinations londoniennes très plaisantes et fort intrigantes.
Si j'ai bien aimé le contexte, la plume, les personnages, et l'histoire, je suis restée sur ma faim au niveau de l'intrigue, car elle est un petit peu décousue... de plus, j'ai trouvé, outre quelques longueurs, que l'autrice n'entrait que timidement dans le genre, elle reste sur le seuil de la porte, l'univers demeure trop effleuré.
Autre interrogation : pourquoi ce titre "l'Affaire Baskerville" ? Aucun rapport avec le chien du même nom, enquête de son oncle illustre. Sherlock Holmes, justement : dès qu'il arrive l'enquête cesse de piétiner, je dois avouer qu'à ce moment précis, la lecture prend un second souffle et tout s'enchaîne très vite, mais nous sommes déjà à plus de trois quarts de ce roman de 571 pages ...
J'ai tout de même bien aimé cette Etude en Soie, même s'il manque un petit peu de vapeur, de cuivre et de mystère. Coté thriller, on est loin, très loin d'un suspense insoutenable, et coté romance, on entre dans les clichés du triangle amoureux, rien n'est subtil, mais ce roman reste tout de même une lecture plaisante que je conseille malgré tout aux amateurs du genre.
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Ouais, bon !!!
Je n'ai pas détesté mais pas été emballée non plus. le sublime objet-livre et l'époque historique qui est parmi mes préférées, ne font pas tout.
Le rythme est assez lent et les personnages assez mièvres n'ont pas fait progresser l'histoire assez vite à mon goût. Il n'est pas donné à tous de tenir le lecteur accroché pendant plus de 500 pages.... Quand je pense qu'il y a un tome 2 !! inutile de préciser que je ne le lirai pas.
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Un roman fantastique, genre que je lis très peu mais qui m'a été gentiment prêté.
Nous sommes a Londres et nous allons suivre la nièce de Sherlock Holmes qui va tenter de résoudre l'énigme d'un meurtre commis sous le toit de sa meilleure amie ou elle réside pour un temps non défini.
Le début de l'histoire est un peu brouillon, entre magie, sorcellerie et divers personnages, j'ai mis un moment a me retrouver dans l'histoire.
Une servante est donc retrouvée sans vie dans d'étranges circonstances et la nièce va dissimuler la vérité afin de protéger du déshonneur son amie et le reste de la famille et par la même occasion éviteras des rumeurs au sein du reste du personnel.
Nous sommes plongés dans une histoire ou les barons de la vapeur gère le chauffage, l'électricité et la noblesse.
Une ambiance très étrange ou l'enquête policière se résout a l'ancienne, magie et pouvoir sont a l'honneur.
Il est question également à cette époque de la condition des femmes a faire leur place, a s'affirmer et tenter de décider de leur avenir que ce soit dans leur carrière ou leur vie sentimentale.
Pour résumer une histoire qui oscille entre l'imaginaire, le sentimental, le policier et surtout trop de personnages qui pour moi ont réduit et étouffer l'attrait de cette enquête mais ou j'ai apprécié l'apparition de Sherlock Holmes.
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Les éditions Bragelonne offrent aux livres de la collection Steampunk un superbe écrin fait de couvertures raffinées surgissant d'un cadre victorien avec une tranche dorée qui complète la typographie originale du texte.
Voici donc une belle façon d'attirer l'attention des lecteurs et de gagner de nouveaux adeptes des voyages fantastiques dans une Angleterre revisitée qui reste néanmoins la patrie des héros de toujours comme le célèbre Sherlock Holmes.
Bien que ce dernier soit peu sensible à la magie qui sous-tend cette société industrielle mise sous la coupe des "barons de la vapeur" qui concentrent entre leurs mains le pouvoir de distribuer l'énergie qui fait vivre l'économie (est on vraiment là dans la fiction ?) il a une nièce Evelina qui dissimule du mieux qu'elle peut ses pouvoirs magiques pour s'intégrer dans le grand monde.
Il est vrai qu'ayant passé son enfance dans un cirque, elle aspire à un peu plus de stabilité ...La voici donc intégrée au sein de la famille bien respectable de sa meilleure amie dont le frère qui brille par ses talents mécaniques, ne manque pas de lui faire les yeux doux...Et pourtant elle n'a jamais oublié son compagnon de galère Nick le gitan qui l'a protégée durant son enfance aventureuse...
Voici donc une intrigue sentimentale bien mise en place qui se déploiera tout au long de l'histoire.
Mais ce n'est pas tout ! Quand une domestique est assassinée dans la maison, Evelina suspecte, à juste titre, qu'il se passe des choses pas très nettes sous le toit du brillant diplomate, père de ses amis. Pourquoi fait il déménager en pleine nuit des caisses contenant des automates démontés, pourquoi accepte t'il de recevoir ce détesté Keating qui détient la haute main sur la distribution d'énergie dans son quartier , et que vient faire chez lui le Docteur Magnus, ce puissant (et maléfique) magicien ?
Un complot sinistre, une belle escroquerie, des innocents qui trouvent la mort ...Bienvenue dans l'Angleterre victorienne à la sauce steampunk.
Les références au célèbre enquêteur et son intervention dans la fin de l'histoire, m'ont toutefois paru tellement éloignées du corpus holmésien que j'ai eu du mal à adhérer à ce qui m'a semblé un ajout étranger dans une histoire qui aurait parfaitement pu s'en passer.
Le titre en référence bien sûr à "une étude en rouge" le sous titrage Baskerville (le chien of course), cela m'a bien paru tiré par les cheveux !
L'histoire est néanmoins agréable et bien construite avec une touche d'humour qui contrebalance agréablement le côté "sentimental" un peu trop sirupeux.
La création d'un monde alternatif dominé par les détenteurs de l'énergie offre des références croustillantes à notre monde contemporain. J'ai regretté que le pendant magique de cet univers ne soit développé que sur les marges de l'histoire et bien des questions restent en suspens. Il est vrai que la fin du roman laisse espérer une suite...
Une lecture sympathique et agréable sans prise de tête, manquant parfois un peu de suspense mais faisant néanmoins passer un agréable moment.

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J'annonce, cette chronique va être plutôt courte, rapport que je n'ai pas grand-chose à en dire, au final. Et quand c'est comme ça, vous vous doutez tous que c'était pas ouf. Pas zorrible, mais pas ouf.

Puis faut dire que le bouquin est sorti en France en 2015 et que, bah, toujours pas de suite à l'horizon. Alors peut-être qu'en premier tome, ça aurait été mieux, un peu trop introductif et manquant parfois de nuances, mais s'il faut le lire comme un one-shot (ce qu'il est parti pour rester), bah c'est moyen-moyen quoi.
On retrouve une ambiance un brin steampunk : il y a tout un embrouillamini autour des systèmes d'énergie, quelques machines à vapeur, ça se passe en Angleterre avec des nanas en corset. Mais, ça faisait un peu factice à mon goût, un peu "forcé", peut-être parce qu'il s'agit d'un premier tome.

L'enquête en elle-même n'est pas folle non plus, même si elle se laisse lire.
En fait, j'ai l'impression d'avoir été trompée sur la marchandise. On te mentionne de Sherlock Holmes et il est bien présent en espèce de guest, mais le pauvre est plutôt inutile et n'apporte rien (si ce n'est une finalisation de la résolution de l'intrigue sortie d'un chapeau, rapport qu'il enquêtait de son côté (oui, c'était du bon gros deus ex machina des familles) même pas dans le même pays...).

Bon, puis faut dire que la présence d'un triangle amoureux ne m'a pas aidée à apprécier le machin. On se retrouve face à un truc qui est bien bien cliché : l'ami d'enfance qui semble prédestiné à l'héroïne vs le bad boy beau gosse et riche. Les deux types en question ont leur importance, mais la love story, beaucoup moins.

Ce qui sauve un peu le bouquin, ce sont les persos féminins. L'héroïne et sa meilleure amie sont des personnages forts et battants, mais pas complètement irréalistes non plus. Elles essaient de flouter les règles auxquelles elles sont soumises de par leur condition de femme tout en ayant bien conscience que faire la chasse au mari sera probablement leur seule issue.
Le système de magie est également plutôt intéressant, mais on n'a clairement pas assez d'infos sur son fonctionnement. Ca aurait certainement été développé dans la suite si celle-ci existait, mais en attendant, c'est surtout frustrant et on a là encore l'impression que le truc sort d'un chapeau.

Bref, entre le titre, les multiples références directes au célèbre détective, l'ambiance faussement steampunk, on a surtout l'impression que l'autrice a collé ensemble des éléments "marketing" pour que son livre soit publié et se vende. Visiblement, ça n'a pas si bien marché. Et c'est dommage, parce que dans le fond, c'était assez sympa
Lien : https://delaplumeauclic.blog..
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Je reste assez mitigée sur ce livre à la très belle couverture. D'un côté, un univers assez bien fichu, une Angleterre Victorienne revisitée à la sauce steampunk, des intrigues politiques et de domination, une pointe de magie, juste ce qu'il faut. De l'autre, une adolescente obsédée par ses histoires de coeur et par les bals à la cour. Un livre divertissant et assez prenant, mais je trouve la romance assez peu subtile.
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Une lecture agréable et divertissante, mais plus centrée sur la romance que sur l'enquête policière.
Les personnages sont assez bien croqués, je trouve. Certains sont des stéréotypes ambulants : le méchant sorcier, l'héroïne qui tire quand même pas mal vers la Mary Sue, l'amoureux éconduit. Mais d'autres sont un peu plus originaux : j'ai trouvé Imogene intéressante, et le père de famille, ce terrible Lord B, offre un personnage « méchant », très humain dans ses faiblesses.
Les codes de l'époque sont bien respectés, on entre assez facilement dans l'ambiance un peu steampunk, un peu magique, mais très victorienne.
L'enquête en elle-même n'est pas extraordinaire, elle ne satisfera pas les afficionados de polars, mais pour les novices, cela suffit à être distrayant. Certains mystères sont laissés en suspens pour les tomes suivants, cela donne envie de lire la suite pour avoir le fin mot de l'histoire !
La romance a l'originalité de ne pas se dérouler de la manière « classique » des romances historiques (bel homme rencontre belle femme, fait sa conquête en faisant ses preuves et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants). Les triangles amoureux ne me plaisent pas en général, et celui-là ne m'a pas moins agacée que les autres, mais j'admets qu'il est assez bien mené, et cela permets à l'autrice de mettre en avant les faiblesses humaines de ses personnages.
Après tout, il nous est tous arrivés d'être déchiré entre deux personnes, de faire de « mauvais » choix en amour, de renoncer à quelqu'un pour de mauvaises raisons, ou sous la pressions de la société, etc, etc….
Une fois n'est pas coutume, la Angy Feminist en moi n'a quasi pas bronché a la lecture ! Les situations de harcèlement ne sont pas déguisées en séduction (ou alors c'est clairement assumé, et pas excusé par la narration ni par celle qui en est victime) et les relations entre les personnages sortent des cases toxiques habituelles du genre.

Dans l'ensemble, la lecture m'a bien plus, et j'ai enchainé sur le tome 2 sans hésitation.
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Je dois avouer que je suis un peu embêtée pour écrire cette chronique, car je suis restée un peu sur ma faim avec ce roman. Il y a des aspects que j'ai trouvé assez moyens, et d'autres qui m'ont bien plu.


Commençons par le négatif : je n'ai pas compris ce que Sherlock Holmes fichait là. Mis à part le côté Cameo et les références, je pense qu'il n'est pas nécessaire à l'histoire et que franchement, il aurait pu être absent, ça n'aurait pas changé grand-chose. Dommage pour le grand détective.
En fait, j'ai eu l'impression que l'auteur essayait de mettre trop de choses dans son roman : Sherlock Holmes, du steampunk, de la magie, du cirque, un grand méchant, de la romance, des meurtres à élucider, des complots.

Il en résulte une impression assez fouillis, qui fait que je n'ai pas vraiment vibré à la lecture. L'intrigue est par moment brouillonne, il y a des longueurs et le dénouement n'a pas suscité un enthousiasme fou de ma part (alors que j'aime bien les mystères et les enquêtes policières).

Malgré tout, j'ai bien aimé certains éléments, notamment l'écriture. La plume d'Emma Jane Holloway est vive et claire, les descriptions et les états d'âme des personnages sont rendus avec élégance. Je pense qu'on peut saluer le style, mais également le travail du traducteur.

J'ai aussi apprécié la richesse des personnages. Au départ, je craignais qu'on reste dans les stéréotypes : la jeune fille de bonne famille en butte avec les normes de son temps, la meilleure amie de constitution fragile, le mauvais garçon de la noblesse, le grand méchant industriel… En réalité, les personnages sont beaucoup plus nuancés que cela.
Evelina est certes en décalage avec les autres jeunes filles, mais elle a conscience de ce qu'elle peut et ne pas faire dans cette haute société londonienne (ce qui change des habituelles héroïnes qui envoient balader toutes les conventions, sans en payer le prix). Elle sait que sa position est précaire, et qu'il lui faudra naviguer avec habileté pour éviter de se compromettre. Evelina est tiraillée entre son envie d'utiliser sa magie et la nécessité de la cacher, entre sa soif d'étude et l'impératif de trouver un mari, tiraillé entre Tobias et Nick…
À ce titre, le triangle amoureux fonctionne plutôt bien (moi qui ne suis pas fan de ce genre de relations d'habitude), parce que les motivations des deux garçons sont bien explorées, et que leurs réactions sont crédibles. On n'a pas l'impression de deux beaux gosses de service qui servent uniquement à tourner autour de l'héroïne, chacun a ses doutes, ses défauts et ses qualités et surtout, ses ambitions.



Au final, c'est pour moi une lecture en dent de scie, principalement due à un côté trop dense et fouillis de l'oeuvre. Je lirai peut-être le tome 2 pour voir si l'intrigue progresse et si ces problèmes disparaissent.
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