Enfin, après des années de durs labeurs, j'ai finalement terminé
l'Odyssée d'Ulysse. Oui, je parle bien du récit d'
Homère en 24 chants sur le périeux retour d'Ulysse en Ithaque après la guerre de Troie. Ulysse y raconte son périple, la perte de ses compagnons, son retour en Ithaque etc. (Un peu de mystère tout de même pour ceux qui ignore la fin).
Autant te l'avouer, je ne suis ni fan d'
Homère ni d'Ulysse qui me tape glorieusement sur le système, je le trouve geignard et vaniteux.
Comment te dire ? Lorsqu'il raconte ses malheurs ou la perte de ses camarades, c'est la faute des Dieux, ou bien de ses camarades eux-même qui n'ont su suivre ses directives. Pour un roi, ne pas être capable de se faire obéir de ses hommes, je trouve ça un peu minable. Par contre, ses grâces à SES ruses génialissimes qu'il a pu s'en sortir... Ruses inspirées régulièrement par les Dieux.
En fait, ce qui me ressort par les yeux, c'est cette habitudes narratives de systématiquement qualifié le personnage, genre : "Divin Ulysse", "Prudent Télémaque", etc...
Mais bon, il y a une quinzaine d'année, je me suis dit "un jour je lirai
l'Illiade et l'Odyssé", c'est fait, je ne recommencerai probablement jamais.
On reconnais bien a génèse de ces textes,
Homère n'ayant fait que rassembler les poëmes de conteurs, lesquels ajoutent aux poëmes des liens avec des familles, leur créant des personnages moyennant finances, cela explique également les qualicatifs ne permettant que d'augmenter le pourboire (Bande de fayot, mais faut bien vivre).