My Hero Academia, tome 38

L'emballement se poursuit dans ce tome sous le signe des combats acharnés où chacun donne tout pour sa cause, ses idéaux, ses proches et amis. Avec une belle virtuosité narrative, l'auteur est sur tous les fronts, mais ne se perd-il pas un peu, et nous aussi, au milieu de toutes ses lignes, noyant sa force d'impact ?

Je suis assez partagée après la lecture de ce tome et de ces combats qui n'en finissent mais n'en finissent pas et de cette intrigue qui après avoir avancé à toute berzingue, s'étire mais s'étire, semblant ne jamais finir. Je suis à la fois soufflée que l'auteur parvienne à faire tenir et suivre toutes ces lignes et ces combats dans des lieux différents avec des personnages, pouvoirs, et implications différentes. Et je me lasse un peu du procédé qui me fait avoir la tête partout et nulle part et semble cacher le fait que ça n'avance pas vraiment, voire que ça se répète parfois. J'aimerais bien rester fixée à un endroit pour me prendre en pleine figure l'impact de ce qui s'y passe mais à chaque fois que je m'en approche, bam, l'auteur change de lieu. Un peu triste.

Et quand je dis que je suis partagée, c'est parce que je trouve en même temps cela malin. En effet, j'aime ce côté, on a la tête partout et nulle part, pour rendre compte du maelstrom de violence qui se joue dans cette attaque qui vient de partout. Ce n'est pas qu'un super méchant, c'est un ensemble de personnages blessés qui veulent faire entendre leur malaise, et un ensemble de super héros et même anciens vilains ici, merci le recyclage de personnages !, qui viennent répondre par la force de leur engagement et de leurs sentiments. C'est le bordel, mais c'est intense !

Alors même si l'ensemble manque d'impact, il y a plein de petites choses géniales dans ce tome, du duo Hawks-Fumikage qui m'a vraiment fait trembler, en passant un retour surprenant de Gentle, Love Lover et Lady Nagant, sans oublier des Mount Lady et Mina au top avec Gigantomania qui nous offre une belle surprise, ou d'ultimes pages où on revoit nos chers Shoto, Tenya et All Might. Cependant, il faut avouer que tout ça est un peu noyé dans la masse. le désespoir et l'impuissance des ténors se voit peu même si avec l'ambiance générale on comprend bien que ça va mal, et ça fait perdre de sa lisibilité à l'ensemble pour moi, rendant le tout moins mémorable à de rares scènes près.

Non, l'auteur semble se concentrer sur la montée en puissance des vilains avec ce rajeunissement inarrêtable du grand méchant qui envoie tout valser sur son passage. Alors c'est trippant, flippant même mais peut-être un peu trop car il va falloir mettre ce qu'il faut en fasse et je crains la course au pouvoir de trop, déjà qu'on n'en est pas loin avec le duo Deku-Tomura. Je suis donc sur une ligne de crête où le moindre souffle de vent pourrait être fatal mais où si l'équilibre persiste ça pourrait être génial. Affaire à suivre.

Tome très intense à lire, il n'en reste non moins brouillon, volontairement sûrement, dans sa mise en forme ce qui m'a gênée. J'aime quand on a des scènes qui impactent et marquent dans ce genre de montée en puissance, et je me suis sentie noyée sous le nombre de lieux, de petits personnages ici, délayant l'action. Nous sommes toujours dans une montée en tension jouissive mais maintenant j'ai besoin que des bulles explosent et des duels se posent et tiennent leurs promesses. Avis au prochain tome 😉
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• My Hero Academia, Tome 38
• Kohei Horikoshi (Scénario & Dessin)
• Ki-oon

My Hero Academia, souvent abrévié MHA, est une série pour laquelle j'aurais ressentit des hauts et des bas.
Je me suis mis à la série sur le tard, lorsque le trentième tome sortait, et je les ai tous lu d'un coup, adorant ma lecture et plaçant ainsi ce shonen à la table de mes préférés.

Pourtant, depuis quelques temps, je ressent du moins bon dans cette série. Si d'un côté nous savons que l'auteur à eu des problèmes de santé et qu'une petite pause avait eu lieu, on aurait pu espérer qu'avec l'arrivée de l'arc final on sera sur du très haut niveau, et pourtant on est sur du moins bon...
Déjà au niveau du dessin, ce n'est plus aussi propre que fu un temps et parfois dans les combats on peut voir que c'est un peu brouillon et un peu moins lisible.
Pour ce qui est du scénario, le rythme est assez lent en ce moment, les chapitres s'enchaine sans que l'histoire n'avance réellement, ajoutons à cela le rythme de parution très lent (1 tome tous les 4 mois), ça devient compliqué de se rappeler ce qui se passe. Rythme de parution lent + rythme dans le manga lent = C'est très LENT !
Pour autant, ce n'est pas mauvais, et je laisserais une deuxième chance au manga en relisant tout l'arc une fois terminé, mais il faut avouer que suivre la parution est devenu assez laborieux.

Un tome qui met l'accent sur plusieurs personnages. Les combats principaux n'avancent pas beaucoup, on se concentre surtout sur All For One dans ce 38e tome. C'est un peu frustrant parce qu'on a envie de savoir ce qui se passe pour d'autres personnages mais en même temps j'ai adoré revoir certains personnages, comme Gentle, Love Lover, Lady Nagant... Des "villains" auxquels je m'étais attachée et je suis contente de voir qu'ils ont eux aussi leur moment de gloire. D'autres héros sont mis en lumière, comme Mina que je redécouvre (et du coup, j'ai un nouveau ship haha parce que j'ai trouvé trop mignon son échange avec Eijiro), et Fumikaze que j'adore (il était déjà bien fort et classe, mais là on monte encore d'un cran).
Kohei Horikoshi joue un peu avec nos nerfs avec ce dernier arc, dès que les héros semblent prendre l'avantage, il y a un revirement de situation qui change la donne (ici, c'est surtout Himiko qui renverse la siuation ! :O). du coup, on ne peut qu'angoisser pour nos héros favoris (ahlala je crois que j'ai du faire la même tête que Fumikaze quand j'ai vu un personnage que j'adore - Hawks - en danger...).

Encore une fois, l'attente va être longue... Et c'est d'autant plus frustrant quand on sait que la parution en volume (surtout en VF) est très longue par rapport à la prépublication donc c'est portes ouvertes aux spoils (le dernier chapitre de ce tome a été publié il y a quasi 10 mois au Japon... Et en octobre, j'ai vu un méga spoil sur Twitter du chapitre 405, ça m'agace encore... J'ai bien dû revoir ce même spoil 10 fois, que ce soit sur Instagram, Pinterest, ect...).

Ô désespoir ! Quand donc obtiendrai-je la réponse à la question qui me ronge depuis la fin du tome 36 ?? (Vous savez bien laquelle) Pas dans ce tome apparemment !
Autre question : les héros sont-ils toujours dans la mouise ? Absolument ! Et ça n'a pas l'air près de s'arranger...
On en est à arrivé au point immanquable dans tout shonen où il y a des combats partout et on nous en donne des petits bouts par-ci par-là donc rien n'avance, mais dans le cas de MHA c'est suffisamment bien fait pour continuer de nous tenir en haleine de bout en bout. J'ai tremblé et ai été émue aux larmes dans ce tome comme dans les précédents. Encore une belle réussite, mais il ne faudrait tout de même pas tout gâcher en faisant traîner en longueur 😉

J'aimais beaucoup MHA et j'étais le premier a apprécier le tournant plus sombre pris par la série il y a une dizaine de tomes.
Malheureusement, à l'instar de beaucoup d'autres shonen, l'arc final tire en longueur et on trait la vache à lait jusqu'à la dernière goutte sans se demander si le lait qui en sort est encore comestible.