C'était la première fois qu'elle pleurait en maillot de bain - du moins depuis qu'elle avait atteint l'âge adulte.
« Barbara vénérait Lucille Ball depuis le jour où elle avait découvert la série « I Love Lucy » : tout ce qu’elle ressentait et faisait trouvait sa source dans ce feuilleton. Chaque dimanche, pendant une demi-heure, le monde s’arrêtait de tourner et son père savait que, du début à la fin de l’épisode, il n’avait pas intérêt à lui adresser la parole, ni même à froisser une page de journal, au risque de lui faire louper quelque chose. » [p. 19]
« On a écrit ce qu’on avait envie d’écrire, et on s’est retrouvés avec dix-huit millions de spectateurs. N’est-ce pas tout l’objet des comédies télévisées ? De fédérer les gens ? » (p. 225 & 226)
« La crainte de Sophie, c’était d’être restée Miss Blackpol, en dépit de tout ce qui lui était arrivé depuis. » (p. 321)
« Clive ne percerait jamais, pas de la façon dont il le voulait. Il voulait le premier rôle, et il n’avait pas l’étoffe d’un premier rôle. » (p. 208)
« Barbara et Jim n’étaient plus des personnages de fiction. Leur popularité et tout ce que le public projetait sur eux les avaient rendus réels et ils avaient bien besoin qu’on leur prodigue de l’attention et des conseils. » (p. 186)
« Barbara savait qu’elle ne voulait pas être reine d’un jour, ni même d’un an. Elle ne voulait pas être reine du tout. Elle voulait juste passer à la télévision et faire rire les gens. » (p. 15)
Elle n'avait aucune envie de devenir reine de beauté, mais le sort était sur le point d'en décider autrement.