Les Frères Diamant, Tome 1 : Le faucon malté

Dans le quartier de Fulham à Londres, Tim Diamant, détective privé, et son frère Nick, se voient confier des mains d'un nain appelé Johnny Naples, un paquet qu'ils doivent protéger au péril de leur vie. Johnny Naples, qui semble redouter de très gros ennuis, leur a offert une vraie fortune pour garder précieusement ce paquet dont ils ignorent le contenu et qu'ils ne peuvent ouvrir en aucun cas. Moins de 24 heures plus tard, leur appartement est mis à sac par des inconnus…
Roman policier humoristique aux rebondissements multiples. Les personnages sont volontairement caricaturaux, le jeune enquêteur-narrateur distille son bon sens avec beaucoup d'ironie et l'enquête bien ficelée est agréable à suivre. Clin d'oeil au roman noir américain, cet ouvrage est idéal pour faire connaitre le genre aux collégiens.

Un polar jeunesse bien sympathique et fort drôle, une bonne entrée en matière pour des jeunes souhaitant se familiariser avec ce genre. L'écrivain s'est manifestement amusé à écrire les aventures des frères Diamant, nom ridicule inventé par le frère aîné de 28 ans qui, après avoir raté sa carrière de policier, s'est lancé dans celle de détective privé. Il est épaulé par son cadet, Nicholas âgé de 13 ans, plus fûté qu'Herbert, lequel n'a définitivement pas la carrure d'un détective.
L'enquête est une parodie et un hommage au Faucon Maltais de Dashiell Hammett, et un clin d'oeil au film Casablanca.
Dans capitale londonienne pas très reluisante, les deux frères doivent résoudre l'énigme des chocolats maltés laissés en dépôt par un nain, et qui semblent intéresser beaucoup de monde, dont la police, la veuve d'un génie du crime et le truand Number One de Grande-Bretagne, surnommé le Gros.

C'est loufoque et invraisemblable, Herbert et Nick sont bien sympathiques, les dialogues très drôles et l'écriture soignée. de quoi passer un bon moment de détente.

Un petit livre qui se dévore très vite.

Situations burlesques et capillotractées, retournements catastrophe et autres surprises en font avec un humour teinté d'autodérision un moment de lecture plaisant sinon éducatif.

ne pas chercher les réalisme, mais se laisser porter et le fou rire est quasi garanti.

Un bon souvenir.

Roman jeunesse sur deux frères qui tiennent une agence de détectives privés. Ici, ils doivent résoudre le mystère dissimulé dans une boîte de chocolats qu'un nain leur a fait garder avant de se faire assassiner.

J'avoue, je me suis sentie un peu obligée de lire ce roman, poussée par ma fille qui aime bien le style de Horowitz (L'ile du crâne et Maudit Graal). Comme elle sait que je préfère la littérature policière au fantastique, elle me l'a recommandée. Que dire ? Contrairement à "L'île du crâne", dont le style m'avait fait rire, ici je l'ai senti un peu trop forcé. Peut-être que la faute revient aussi à la traduction. Quant à l'histoire, c'est du polar classique, mais ça se laisse lire.

Un petit détail que j'ai trouvé drôle : plusieurs comploteurs accusent J. K. Rowling d'avoir pompé "L'île du crâne" pour écrire Harry Potter (c'est complètement faux !). Dans Harry Potter, il y a le personnage du prof aigri Severus Rogue, Severus Snape en VO. Dans ce roman, il y a aussi un personnage un peu du même style, mais qui s'appelle… Snape. Les comploteurs vont se régaler !