Jackie et Lee

La seule raison pour laquelle j'ai regardé le film Jackie, c'est Natalie Portman. Et la seule raison pour laquelle j'ai acheté ce livre, c'est l'autrice, dont j'ai adoré la Panthère.
Parce que je n'aime pas Jackie Kennedy Onassis.
L'étendue de mes influences féminines va d'Audrey Hepburn à Pamela Anderson, mais Jackie rien n'y fait.
Et je n'ai pas changé d'avis. Mettez la soeur dans le même panier maintenant.
Le plus de ce livre: Jackie n'y est pas montrée comme la parfaite petite oie blanche, marionnette des Kennedy, rose bonbon acidulé, contre qui le sort s'acharne.
Ici, on revient sur l'éducation et la relation entre les deux soeurs. Jalousie malsaine (ah tu as couché avec JFK alors je vais te piquer Onassis), "Marry money" (même les amants -interchangeables- sont choisis en fonction de leur compte bancaire), course à l'argent, à la réputation parfaite, à la minceur, ne rien laisser paraître....
Ce roman biographique est narré comme une suite d'articles d'un journal People. J'ai eu l'impression de lire la vie de deux icônes de la tv réalité. Beaucoup de travers, peu d'inspiration.
Toujours pas de Kennedy dans ma vie. Et première déception avec cette autrice.

"Jackie et Lee, deux piranhas dans un aquarium" dit un de leurs amis. Deux filles gâtées pourries, deux belles garces, voire salopes et vénales. C'est mon sentiment après le livre est sûrement romancé, l'écriture est vive, on ne s'endort pas. En tous les cas deux destins hors normes. A lire !

Jackie et Lee Bouvier, jeunes filles de bonne famille qui auront un destin extraordinaire. Entre amour et jalousie, les deux femmes sont inséparables. Elles croiseront des personnages extraordinaires et inspireront les plus grands. Roi, président, écrivain.... tous tomberont sous le charme des deux soeurs.

J'ai été un peu déçue de ce livre. Si l'histoire est intéressante, l'écriture fine et fluide, je ne me suis absolument pas attachée aux deux jeunes femmes.

Qu'est-ce qu'elles m'ont semblé antipathiques. Lee la plus jeune constamment en recherche pour supplanter l'aura de sa soeur aînée. Cette dernière en recherche perpétuelle de notoriété. Les deux multipliant les amants et les scandales sans se soucier de blesser ceux qui les entourent.

Reste une période assez passionnante à lire et à découvrir. Des seconds rôles intéressants.

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Jackie Bouvier est promis à un brillante avenir, déterminée à laissé une trace de son nom dans l'histoire, formatée par sa mère, elle sait qui elle doit côtoyer ou non. Et dans son sillage Lee, petite soeur plus discrète mais qui souhaiterait tant être dans la lumière.

Dans l'Amérique des années 50, dans un décor en noir et blanc, sur fond de politique, de glamour et de chic, d'alcool et des trahisons, une découverte très intéressante de l'enfance et l'ascension de Jackie Bouvier bientôt Kennedy, l'envers du décor de ces images captés pour les médias, les relations entre soeurs à la fois tendres et piquantes. J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, j'ai aimé ce côté très manipulatrice de Jackie, sa détermination et cette mère absolument atroce avec ses filles, l'argent et le pouvoir comme moteur indéniable. C'était une bonne lecture, j'en aurais voulu plus !

« Que l'envie la pique, la jalousie la tenaille ».

Me voici de retour sur #bookstagram après beaucoup de boulot, peu d'activité par ici et finalement très peu de temps pour lire (à mon plus grand regret) 🌿
Pendant ce temps, j'ai pu lire et découvrir ce petit livre de @stephanie.des.horts publié chez @livredepoche qui m'a beaucoup plu !

« Deux soeurs. Un destin. Américaines. Chic. Glamour. Deux soeurs intelligentes et belles. La première aura tout, la seconde en rêvera. La première épouse un président et s'érige en symbole. La seconde s'unit à un prince sans fortune et sans gloire.
Jackie et Lee Bouvier entrent dans la légende. Leurs amants s'appellent Gianni Agnelli ou Aristote Onassis. Elles fréquentent Cecil Beaton, Andy Warhol, Mick Jagger. Elles lancent les Hamptons, font vibrer Palm Beach. Sur la côte amalfitaine, Benno Graziani shoote à tout va pour Paris Match, c'est la dolce vita... Et soudain, le drame : Dallas, 22 novembre 1963. Jackie va enfin faire profil bas, songe Lee. Elle se trompe, Jackie se prend pour le soleil et Lee marche dans l'ombre de son aînée.
De l'Inde de Nehru à la Ve avenue, du bal Noir et Blanc de Truman Capote aux pontons de Martha's Vineyard, Jackie Kennedy et Lee Radziwill s'affrontent à coups de secrets inavouables, de serments bafoués et de testaments que l'on préférerait oublier.»

Elles sont belles, inséparables,infréquentables , jalouses et soeurs. Elles sont populaires, elles sont riches. Elles sont rivales et inséparables. Elles sont comparées, détestées, admirées, jalousées… elles sont Jackie et Lee, Lee et Jackie.

J'ai trouvé cette lecture très séduisante, voire ensorcelante et j'ai eu l'impression de me glisser dans l'intimité de ces soeurs si énigmatiques. Un plongeon au coeur d'une relation singulière, qui raisonne pourtant si fortement dans mon appréhension des relations fraternelles.

Même si j'ai beaucoup aimé ma lecture, je garde une certaine distance avec ce texte qui me semble très « romancé » et je me questionne sur la part entre réalité et fiction.

J'ai très hâte de lire From Jackie with love, publié chez @lillycharleston que j'ai dans ma PAL 🕊

Depuis toujours les soeurs Bouvier séduisent et fascinent l'Amérique.
Tantôt complices tantôt ennemies, leur relation n'a été bien souvent que rivalité et jalousie.
L'une épousera un Kennedy et deviendra la femme du président, quant à l'autre, elle vivra malheureusement toujours dans l'ombre de son aînée.
Jackie et Lee sont belles et ambitieuses. Vivant dans un monde chic et glamour, elles sont prêtes à tout pour briller.
L'auteure Stéphanie Des Horts est une talentueuse conteuse. Avec son dernier roman, elle signe un récit passionnant, relatant la vie de deux femmes iconiques.

Je ne connaissais que Jackie sur les soeurs Bouvier et bien sûr, l'icône parfaite de son statut de veuve de président.
Ici, on découvre les personnalités de chacune des soeurs qui s'adorent et en même temps, se détestent, qui passent leur temps à s'envoler l'une l'autre!
C'est un livre tre bien documenté avec une écriture legeremais qui m'a mis mal à l'aise avec le décalage de la réalité de ces 2 femmes: 2 garces!

Jackie est l'aînée, Lee de quatre ans sa cadette.
Jackie et Lee, le goût et la nécessité du luxe, de la lumière des projecteurs, chic, glamour, insolentes, excessives, ambitieuses et arrogantes, les dernières princesses de l'Amérique. La Café Society, aristocrate et mondaine, luxueuse et frivole, mécène et denicheuse de talents. Aujourd'hui appelée la Jet Set plus tape à l'oeil et bling-bling.
Deux soeurs, deux rivales liées par toutes leurs extravagances, leurs excès. Les soeurs Bouvier, les filles du trop sensible Black Jack et de l'imperturbable Janet Lee dont le credo « Marry money » guide ses actes.
Jackie dépense comme elle respire.
« Lee ne croit pas assez en elle, Jackie croit trop en elle, voilà le drame de mes filles, explique Janet en fonçant les sourcils. »

▶️ Les soeurs Bouvier, Jackie et Lee, filles d'un séducteurs aux allures de Clark Gable, dilettante et alcoolique, leur idole, élevées par une mère ambitieuse et déterminée à ce qu'elles fassent toutes les deux un beau mariage - un mariage d'argent s'entend !..
▶️ Jackie, brillante, carnassière, arriviste, vise haut et va décrocher l'inaccessible ; JFK, devenant ainsi «the First Lady”, et tant pis si son mari la trompe plus qu'il n'est supportable - elle serre les dents! Lee, éternelle seconde en tout, jalouse de Jackie, épouse après un premier mariage raté un prince polonais, un peu déchu, un peu fauché mais menant grand train et devient Princesse Radziwill...
▶️ le voyage des Kennedy en France : "Je suis l'homme qui accompagne Jackie Kennedy. Et j'adore ça!" ; l'Anniversaire de JFK avec l'apparition hallucinée et hallucinante de Marylin - l'auteure nous livre là une description de la fameuse scène "happy Birthday Mister President" plus forte que les images que l'on a tous vu à la télé ; certains chapitres, connus ou moins connus sont savoureux, et effarants aussi : de la côte Almafitaine aux Hampton, on y croise tout le gotha international : Lee rencontre Onassis, le richissime armateur grec, elle en est folle, mais Onassis vise plus haut - Il épousera Jackie - tout ça finira mal...
▶️ On apprend beaucoup de choses sur les soeurs Bouvier, et même sur Jackie, la plus connue des deux ; on connaissait la "first Lady", l'icône de la mode - on découvre une femme à l'ambition démesurée, cupide, vénale, haineuse...
▶️ Les deux soeurs s'aiment de manière inconditionnelle, se jalousent et se haïssent... c'est aussi une description extrêmement documentée d'une époque révolue, la Café Society, avant qu'elle ne s'abîme dans la «Jet set » et le «people », bruyant, clinquant, vulgaire...
▶️ le roman biographique de deux soeurs «pourries de chic », «les dernières princesses de l'Amérique » ; très fouillé, une écriture enlevée et mordante, drôle aussi - un livre féroce et réjouissant, beaucoup aimé !..

J'ai eu la nette impression que Stéphanie des Horts voulait au départ écrire un livre sur Lee Radziwill mais on ne peut écrire sur Lee sans parler de sa soeur Jackie Kennedy Onassis. Elles sont toutes les deux étincelantes de beauté. Solitude, frustration, jalousie, amours contrariés, tout y est dans cette jet-set New Yorkaise. Lee ne peut se passer de sa soeur, jusqu'à la fin elle l'aimera et sera auprès d'elle jusqu'à sa mort mais elle restera toute sa vie dans l'ombre de Jackie, Jackie la préférée de son père. On pourrait s'ennuyer à lire cette histoire mais ce n'est pas le cas car Stéphanie des Horts a un style qui sait épingler les travers des gens de ce monde. On croise PamelaChurchill, Gloria Vanderbilt, Agnelli, Guinness, Rockefeller, Noureiev, Philip Roth et Truman Capote. Marmelade de jalousie continuelle et réciproque tenaillée par un besoin d'être admiré qui se traduit par des diamants, des visons et des participations à des soirées bien arrosées. Jackie et Lee s'aiment et se détestent à la fois parce qu'elles sont ivres de puissance et de gloire. le livre est brutal, parfois drôle par les différentes composantes de la nature humaine. Jackie a pris le physique de son père et la méchanceté de sa mère Janet. Lee a toujours été adorable, plus humaine, plus chaleureuse. Ce sont des victorieuses qui aiment l'argent et ont été élevées pour être des gagnantes. Stéphanie des Horts sait admirablement bien fixer les travers de tout ce « beau monde ». On se croirait à Versailles en 1788. La fin est incroyable, on sort de cette lecture avec un goût amer après avoir tourné avec perte et fracas les pages de ce roman envoûtant terriblement fascinant. Un véritable page-turner.
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