Le dernier arpenteur des sables

Un petit groupe de coléoptères va sortir de leur oasis afin de prouver qu'il existe de la vie ailleurs. En cela ils enfreignent les règles établie par leur ville, Coléopolis, mais qu'importe! La science avant tout!

AU premier abord cette bande dessinée m'attirait assez peu. cela faisait un moment qu'elle trainait au pied de mon lit, dans la pile des oubliés et des laissés pour compte, relégué tout en bas par des ouvrages plus attrayant. Poussé par une envie de changement et de lire autre chose, quelque chose qui change, je l'ai exhumé.
Mes a-priori ont été long à partir. J'ai trouvé le début assez lent et manquant d'intérêt. Et puis j'ai réussi à me plonger dans cet univers différent qui a su petit à petit m'apprivoiser.
Nous avons donc une petite bande de coléoptères qui vont parcourir des contrées qui le inconnues et en découvrir la richesse de sa faune.
Premier petit point qui a retenu mon attention c'est la documentation sur les insectes et les informations qui sont distillés un peu partout dans la bande dessinée. On apprend ainsi plein de petites choses sur cette microfaune souvent méconnue. D'ailleurs pour de plus amples détails l'auteur nous apporte quelques précisions à la fin de l'album.
L'histoire est souvent un peu farfelue et drole. Je n'ai pas toujours adhéré à l'humour, l'intérêt me semblait ailleurs. Néanmoins le voyage est au final plus sympathique mais si je n'y ai rien trouvé de transcendant.
Le dessin en noir et blanc est soigné. La ligne est simple et claire.
La bande dessinée est présenté en petit format mais du coup assez épais puisqu'il comporte 320 pages.
Comme quoi des fois ça faut le coup de bouger de sa zone de confort!

Le monde vu au travers des yeux d' insectes qui partent en "exploration". D'une grande drôlerie...