"Croyez à la structure. Croyez aux métriques anciennes, également. La versification est un puissant outil de libération de la vie intérieure"
Je ne peux que souscrire à ce jugement de
Houellebecq. Malheureusement, il semble lui-même ignorer les lois élémentaires de la versification (dans quels cas on élide le "e" en fin de mot, par exemple), ce qui gâche une bonne partie du plaisir de lecture de ses alexandrins. Qui, parmi nos poètes reconnus, est encore capable aujourd'hui de rédiger un sonnet ? Bien peu, je le crains...
Et c'est fort dommage.
Quelques pépites dans ce recueil, cependant, une nostalgie de l'enfance, des sensations, des impressions, une forme de douceur qui apparaît sous l'habit de désespoir du poète.