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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Poèmes qui parlent généralement du mal de vivre... très beaux souvent même s'ils ne sont pas particulièrement gais. J'aime bien.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Michel Houellebecq écrit quelques vers, délicieusement déprimant, dangereusement mélancolique, teintés de misanthropie et de lassitude, mais aussi d'humour et d'un certain moteur qui subsiste pour la vie, l'immersion fatale au milieu de notre environnement.


Un recueil qui se lit très vite. Des pages où on croit entendre la voix assez monocorde et les mots semi articulés de Michel Houellebecq.
(.........)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Houellebecq s'essaye au genre trés difficile de la poésie. Je ne prétends pas étre un expert en la matiére , la poésie ce n'estpas trop mon style , dommage sans doute . Pour autant en tant que néophyte du style , j'ai bien apprécier ce livre . Les textes sont forts , puissants , inspirés , l'on y trouve la méme urgence que dans les romans du monsieur en question . Alors je le conseille , parceque j'y ai pour ma part pris beaucoup de plaisir et je souhaite faire partager cela .
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Dans ce recueil, à lire absolument : "Approches du désarroi", un texte magnifiquement éclairant écrit en 92 par Houellebecq et d'une acuité d'autant plus forte aujourd'hui. Un regard affûté sur l'évolution de notre société occidentale avec l'urbanisation, les technologies de l'information, la publicité, la place de la littérature dans tout ça.
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On acclame souvent Houellebecq pour son regard aiguisé sur notre monde, la clairvoyance de sa critique. Il me semble pourtant que non seulement Houellebecq n'est pas un anti-moderne, mais que c'est surtout par son sens de l'humour qu'il se distingue. Le texte initial, Rester vivant, n'est pas si drôle (les suivants le sont beaucoup plus). C'est justement le moins bon du recueil, car il manque du recul qui caractérise les autres textes.

Je m'explique : Houellebecq décrit les affres de la modernité avec un pessimisme et un désabusement absolus. Rien n'est à garder dans la vie moderne, tout est laid, artificiel, idiot. Ces remarques s'appliquent d'ailleurs de façon indifférenciée à la vie elle-même et à la modernité (phénomène tout à fait caractéristique de Houellebecq, je m'en explique plus bas).

Pourtant, on sent bien que la désillusion de l'auteur est plus grosse que lui. Sa critique est elle-même moderne, elle est elle-même artificielle, caricaturale, et il le sait (du moins on peut oser le croire). C'est ce qui rend Houellebecq si ambigu et sans doute si populaire : il critique la vie moderne non pas du point de vue d'un ancien, d'un historien, d'un conservateur, voire d'un mort, il la critique du point de vue d'un moderne. Ce qui affleure souvent à la surface de ses personnages : leur cynisme ne vient pas d'un rejet de la modernité mais au contraire de la frustration "de ne pas en être".

Un exemple : ses critiques sont majoritairement des critiques "de la fin". La séduction est désespérante car bien souvent elle n'offre pas l'objet convoité. La vie ne peut être que malheureuse car l'on vieillira seuls. La ville est laide, puisqu'on finira par la quitter. L'amour est inutile parce que périssable, etc. Ainsi le plaisir pervers de Houellebecq à décrire les fins, fins qui semblent toujours artificiellement tristes : retours à la maison, fins de vacances, fins de journée, fins de conversation, etc.

Inutile de dire que la limitation philosophique de cette approche est énorme, puisqu'elle ne consiste en gros qu'à dénoncer la mortalité de l'homme et la finitude de ses expériences (chose dont tout un chacun est a priori au courant) sans considération pour les processus et le vécu eux-mêmes, qui constituent pourtant la matière de notre vie.

Houellebecq est donc une sorte d'utilitariste absolu : ce n'est pas l'utilitarisme de la société moderne qu'il dénonce, mais bien le manque d'utilité de la vie en général, qui ne semble pas vouloir se conformer aux injonctions de la modernité. Et ses critiques ne sont pas tant politiques ou sociales que métaphysiques. A chacun d'en penser ce qu'il veut. Au moins, c'est drôle.
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"Un poète mort n'écrit plus, d'où l'importance de rester vivant".

Huit courts textes, donnant une idée de la poétique de Michel Houellebecq.
Rapide à lire, anti conformiste et très bien écrit comme toujours avec Houellebecq.
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