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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Conan, archétype du héros victime de son succès ? C'est en tout cas ce qui est affirmé dans l'introduction : les films des années 80 ont laissé dans l'imaginaire un homme bodybuildé, vêtu uniquement d'un slip de cuir, poussant des cris gutturaux avant d'attaquer tout ce qui bouge.

La vérité est un peu plus complexe. Certes, Conan préfère souvent trancher le noeud gordien que de passer son temps à essayer de le démêler, et ses coups d'épée ont tendance à déchiqueter armure, muscles et os en un même mouvement. Mais cette attitude est due à l'opposition fondamentale entre la barbarie et la civilisation corrompue : là où les civilisés s'imposent en soudoyant, en corrompant ou en complotant, les barbares règles leurs problèmes à la pointe de l'épée, et chacun a la possibilité de s'élever à la force du poignet ; Si les civilisés se vendent et se trahissent facilement, les barbares ont un sens de l'honneur aigu et ne reprennent jamais la parole donnée. La rencontre entre ces deux visions du monde peut provoquer des étincelles : les gardes des villes, habitués à soumettre les habitants par la crainte de l'autorité, font rarement le poids face à un Conan qui ne juge ses adversaires que sur leur capacité au combat. Et quand un juge refuse de reconnaître la règle implicite qui impose de ne jamais trahir un ami, le héros le croit fou, et, sans aucune forme de procès (c'est le cas de le dire), lui fend le crâne en deux.

Le barbare ne se cantonne cependant pas à un rôle de brute. Au fil des nouvelles, on le retrouve tour à tour mercenaire, chef d'armée, roi avisé, pirate, ou encore voleur discret cherchant à s'emparer d'une merveille bien gardée par des serpents monstrueux, des sorciers aux pouvoirs démoniaques ou d'autres atrocités sorties des cauchemars de Lovecraft.

Conan croise régulièrement la route de demoiselles en détresse, ayant toutes des points communs : jeunes, belles, issues généralement de la noblesse, et partageant un goût pour les tissus de mauvaise qualité qui font que tôt ou tard, leurs robes finissent par se déchirer. En bonnes gourdes, leur rôle consiste principalement à s'accrocher au cou du héros et de le gêner dans tous ses mouvements.

Les nouvelles étant à la base destinées à un magazine mensuel, il est conseillé de ne pas les lire d'un bloc : les répétitions sont nombreuses, ne serait-ce que pour réintroduire le personnage à chaque fois. Comme dans tout recueil, leur qualité est inégale. Dans l'introduction du livre, on mentionne que l'auteur avait parfois du mal à boucler ses fins de mois, et a dû écrire quelques textes « alimentaires » pour s'en sortir, mettant en scène de préférence des femmes peu habillées pour avoir une plus grande chance de faire la couverture du magazine. Je n'ai cependant pas trouvé que ces nouvelles tranchaient avec le reste.

Belle découverte d'un héros, pilier (voire même fondateur ? le débat reste rude) de l'heroic fantasy. N'hésitez pas le redécouvrir à votre tour, mais attention : plus de deux nouvelles par jour risque de déséquilibrer votre taux de testostérone.
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Ah, Conan...
Une belle relecture, vu que, de ce que je me souviens, j'avais déjà lu au moins les deux tiers de ces nouvelles dans les anciennes éditions, les "trafiquées". On les reconnait malgré tout.
Comme la plupart de ces intégrales "Howard", il ne faut pas les lire comme un roman, en ayant que cela à se mettre sous l'oeil, car à force, c'est répétitif et ennuyeux, d'autant que la qualité n'est pas toujours au rendez-vous dans ces nouvelles au fond qui est toujours le même la plupart du temps !
Certaines font tellement référence aux écrits de Lovecraft qu'on a du mal à y retrouver le "vrai" Conan (Un conan qui se fait laminer par un monstre à tentacules et qui est sauvé par un filtre miracle que lui a trouvé sa protégée, non mais allo quoi, ho, hé, on se réveille là, c'est pas notre Conan, ça ! (dans "Xuthal la crépusculaire")).
Bref, il y a du bon et du moins bon, ma préférée restant "le phénix sur l'épée". J'ai également bien aimé "chimères de fer dans la clarté lunaire", et c'est sans doute parce que je n'en avais aucun souvenir, donc que je n'ai pas du la lire avant, et que le plaisir de la découverte m'en est resté intact ! "La vallée des femmes perdues" m'était également inconnue.

En tous les cas, rien qu'en tant que "père" de l'Heroic fantasy, on se doit de connaître ces écrits d'Howard quand on apprécie ce genre, car il est réellement "fondateur" du héros insubmersible.
Au delà du côté barbare, il me restait de mes lectures "anciennes" qu'il existe chez Conan un côté réflexif et anti-conformiste, lié à son scepticisme matérialiste. Il ne crache pas sur les dieux, mais préfère s'en tenir loin la plupart du temps. Certes c'est un barbare qui fonce dans le tas, mais il est plutôt observateur, fine mouche, et philosophe, l'air de rien. Dans ce recueil cette facette de Conan n'apparaît quasiment pas, sans doute lié au fait qu'elles sont dans un ordre chronologique et que Conan a du prendre un peu d'épaisseur avec les années. Je ne sais pas trop d'où me venait cette impression, je vais voir ça avec les intégrale suivantes.
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Je continue la lecture des ouvrages conseillés dans le petit guide "100 chefs-d'oeuvre incontournables de l'imaginaire". Je découvre avec plaisir un auteur que je ne connaissais pas, même si j'avais entendu parler de "Conan le barbare", comme beaucoup de gens j'imagine.

Cette édition bénéficie d'une excellente préface, j'y ai appris d'emblée énormément de choses sur la vie de l'auteur et sur son oeuvre. Quelle suprise d'y découvrir qu'il entretenait une correspondance avec Lovecraft, un de mes auteurs préférés. On constate l'influence de Lovecraft dans les écrits de Howard d'ailleurs.

J'ai été agréablement surprise par la qualité de l'écriture : très évocateur, une action qui décoiffe, des dialogues qui prêtent à sourire parfois. Au niveau du scénario c'est souvent la même trame qui revient et ça peut devenir lassant.

J'ai néanmoins apprécié cette incursion en Cimmérie et je lirai probablement d'autres nouvelles de Howard par la suite (hors Conan) et de cette intégrale je retiendrai la magnificence, la puissance brute et la mysticité de ces histoires courtes et efficaces ainsi que le travail effectué pour restituer le travail de Howard tel que lui l'avait écrit.

Si vous souhaitez en savoir plus sur Robert E. Howard, je vous conseille la lecture du Bifrost n°84 dont le dossier est consacré à ce grand auteur considéré comme le père de la Sword & Sorcery.

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Plutôt que faire une critique au risque de falcifier la pensée de Robert E.Howard, je vais reprendre ses propres propos. Tout d'abord par une pensée dans l'introduction :
La civilisation n'est pas la phase ultime du développement humain ; c'est au mieux une "conséquence inévitable" de ce développement, mais n'est qu'un état transitoire: les civilisations sont vouées à se fragiliser et à tomber en décadence, pour finalement être emportées par une invasion barbare qui, à son tour, après un temps, se civilisera.

Il ne s'agit pas là, comme certains ont bien voulu le croire, d'une quelconque idéalisation ou admiration du "Bon Sauvage" de Rousseau, bien au contraire: "Ma vision de la barbarie n'a rien d'idyllique".

Quels sont les fondements de cette barbarie ? Toujours en citant l'auteur dans sa nouvelle : La Reine de la Côte Noire. Il me suffit de vivre ma vie intensément ; tant que je peux savourer le jus succulent des viandes rouges et le goût des vins capiteux en mon palais, tant que je peux jouir de l'étreinte ardente de bras à la blancheur d'albâtre et de la folle exultation de la bataille lorsque les lames bleutées s'enflamment et se teintent d'écarlate, je suis satisfait !

Robert E.Howard indique également à plusieurs reprises que le barbare - Conan en est la figure emblématique - est dans les situations périlleuses d'une plus grande solidarité, d'une plus grande loyauté, d'une plus grande bravoure que l'homme civilisé, assis tranquillement sur ses richesses dont il ne soupçonne pas la vulnérabilité, peu enclin à risquer ses avantages pour défendre le bien commun... En conséquence dans son oeuvre c'est toujours le barbare qui gagne contre le civilisé, une litanie d'exploits même contre des démons qui semblent à priori dotés de pouvoirs supérieurs !

A mon sens, cette oeuvre est davantage pour des jeunes gens en quête de frissons que pour des adlutes qui ont perdu leurs goûts de jeunesse mais n'est-ce pas le cas de toute la littérature fantasy ?
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Tout d'abord petit point sur l'édition.

J'avais acheté l'édition collector chez Bragelonne, parue en 2007. Grand format donc prix conséquent, cette édition est intéressante pour plusieurs raisons : nouvelles traductions ou traductions revues, à noter que la fantasy souffrait souvent des traductions : passages coupés ou incohérences de traduction (genre dans les Princes d'Ambre, le personnage de Julian devient dans le tome 5 Julien pendant 100 pages pour ensuite reprendre le nom non traduit de Julien). L'effort question traduction est donc à souligner.

Autre bon point de cette édition : l'introduction par Patrice Louinet qui met l'acent sur la thématique du barbare dans les nouvelles de Conan. Il remet aussi ces nouvelles en contexte en expliquant dans quelles conditions Howard les a écrites : il précise notamment que certaines sont travaillées plus que d'autres, écrites dans l'urgence, répondant à une démarche plus alimentaire.



Les nouvelles.

Le recueil réunit les treize premières nouvelles mettant en scène Conan le Barbare. Très bien écrites cependant les relations entre elles sont assez confuses. le personnage de Conan évolue peu même si sa situation elle change quasi à chaque histoire. Roi d'Aquilonie dans la premiere, il redevient pillard, pirate, chef de rebelles dans d'autres. Contrairement aux hommes dits civilisés qu'il croise, Conan agit selon un code de l'honneur précis : il ne trahit que ceux qui le méritent, ne tuent pas les femmes, ne s'imposent pas par la force à elles, vient en aide aux jeunes femmes en détresse (et il y en a pas mal, voire presque dans chaque nouvelle).



Liens avec le roman d'aventure du XIXe.

La fantasy peut être considérée comme l'héritière du roman d'aventure du XIXe. Ce dernier comporte de nombreux traits marquants comme l'opposition entre barbarie et civilisation, mais aussi entre mésaventures (les différents épisodes) et Aventure (l'histoire dans sa totalité) ou encore comme un système de valeurs.

Les nouvelles de Conan furent écrites dans les années 1930 et comportent encore un certain nombre de points communs avec le roman d'aventure. Aussi bien dans l'un que dans l'autre, la femme a une place assez stéréotypée : soit jeune fille en détresse, soit femme aventurière/tentatrice et source de danger. Au travers de ces récits, Howard amène aussi le lecteur à s'interroger sur l'opposition entre barbarie et civilisation.

" Les assassins flanchèrent. Ils avaient beau être des criminels sans foi, ni loi, ils restaient néanmoins de purs produits du monde civilisé. En face d'eux se dressait le barbare, le tueur naturel. Ils reculèrent ; le tigre mourant pouvait encore donner la mort." (page 48)

" En règle générale, les hommes civilisés sont plus malpolis que les sauvages car ils savent qu'ils peuvent se montrer grossiers sans se faire fendre le crâne pour autant" (page 96)

Mais Conan n'est pas tout à fait conforme au roman d'aventure traditionnel. Ce parti pris pour le barbare amène l'auteur à inverser les roles conventionnels. Dans le roman d'aventure, l'homme civilisé plonge dans l'inconnu, souvent contrée hostile, et doit dompter la violence en lui, devenir un peu barbare, tout en gardant le controle, afin de vaincre ses ennemis. Ici le héros n'est pas civilisé, et au final ne le devient pas, méprisant l'hypocrisie des rapports sociaux dits civilisés.

J'aime pas des masses les nouvelles, format que je trouve trop court à mon goüt mais j'ai apprécié ce recueil de nouvelles, notamment pour confronter l'image que j'avais de Conan avec la réalité des textes. L'écriture est plaisante, même si un peu redondante (genre Conan est toujours comparé à un tigre, ah pardon quand il ne l'est pas, il est "félin" ou comparé à une panthère). le gros obstacle du recueil étant la chronologie assez chaotique des histoires.
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Lire Conan pour un amoureux de la fantasy c'est un passage obligé et j'ai donc profité de ce bel ouvrage des éditions Bragelonne pour me plonger dans l'univers du Cimmérien.
J'aime la couverture du livre et son toucher très granuleux, la prise en main est agréable. Pour cette édition, la traduction a été entièrement retravaillée par Patrice Louinet et François Truchaud, avec pour but de coller au maximum aux manuscrits originaux. Suivant l'authenticité de cette démarche, les textes sont présentés dans l'ordre de leur rédaction par Robert E. Howard.

Conan apparaît donc dans divers rôles au cours des treize nouvelles de ce recueil, qui compte également un poème, la première version rejetée du texte "Le phénix sur l'épée", des synopsis, des histoires inachevées et l'essai "LÂge Hyborien", servant de base historique pour contextualiser le monde de Conan.

Le charme opère dès la première nouvelle. Howard nous emporte dans son univers où son fier Conan devra se battre autant contre la fourberie de personnages issus du "monde civilisé" que contre des forces magiques obscures.
La confrontation entre monde soi-disant civilisé et éléments barbares est au coeur de l'oeuvre d'Howard, nous apprend l'introduction de Patrice Louinet. Et en effet, avec un Conan symbolisant l'instinct guerrier, tout aussi naïf que franc, les récits dépeignent plus ou moins finement les dérives de populations ayant recherché à tout prix le progrès, le confort et la richesse.
Il faut aussi noter une certaine mélancolie chez Conan, mise en avant par l'analyse de Patrice Louinet mais tout de même palpable dans certains passages, et de belle manière. le personnage y gagne en profondeur et en fascination. J'aurais aimé que ce trait de caractère soit plus présent.

J'ai globalement aimé l'ensemble des nouvelles, malgré une redondance due à cette compilation en recueil, Conan nous étant introduit physiquement à tous les coups. Mais chaque histoire tire son épée du jeu en nous faisant voyager et en variant les rencontres. le style d'Howard est vraiment fluide, ses descriptions arrivent à fasciner et son imagination réserve de belles surprises !
Est-ce que je parle de la place des femmes ici ? Elle n'en ont pas vraiment, ce n'est pas un secret. Elles font même pitié la plupart du temps... Dommage qu'Howard n'en ait pas utilisées d'aussi charismatiques que la pirate Bêlit (qui reste malgré tout accrochée à la musculeuse cheville de son beau guerrier).
Cependant, ceci fait partie du charme de l'oeuvre, et Conan ne serait plus Conan si son machisme se voyait rembarrer par la belle en détresse !

Malgré certaines inégalités dans la qualité des nouvelles et des aspects plutôt ridicules de nos jours, le plaisir était là pendant la lecture de ce monument que sont les nouvelles de Conan le Cimmérien. Ce sont de sacrées aventures que nous a offert Robert E. Howard et je prendrai sûrement plaisir à découvrir la suite dans les prochains volumes. Tout cela donne aussi envie de lire les aventures de ses nombreux autres héros !
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Héros musclé !

Si vous êtes de la même génération que moi, vous avez sûrement un souvenir (un peu confus) d'un certain Arnold, cheveux longs, corps huilé et slip de cuir (comme quoi, tout mène à la politique).
J'étais petite fille dans les années 80, je me rappelle quelques images du film - un poil kitsch - Conan le barbare que mon père regardait à la télévision.
Je ne savais pas, à l'époque, que ce fameux barbare était né sous la plume de Robert E. Howard et qu'il était tiré d'un grand classique de l'heroic fantasy.

Bragelonne vient de rééditer le premier tome de la saga culte.
Ce premier tome rassemble plusieurs nouvelles, présentées dans l'ordre de leur écriture et en version authentique d'après les manuscrits originaux.

On rencontre donc le fameux Conan, prince déchu, roi barbare, mercenaire, traversant les royaumes l'épée à la main.
Seul face à une trentaine d'hommes ? Même pas peur ! Aouh aouh aouh ! Conan est un impitoyable tueur, un surhomme bourré de testostérone. D'ailleurs, les belles se pâment en croisant son regard.
Mais le monsieur, un brin taciturne et mélancolique, est aussi plein de valeurs morales - à se demander qui sont réellement les barbares...

La saga date maintenant puisqu'Howard L a écrite en 1932. J'imagine qu'il a dû faire du bruit à l'époque. Aujourd'hui, même s'il y a deux-trois éléments qui ne m'ont pas emballée, ça fonctionne toujours.
Ok les personnages ne sont pas hyper profonds et les seins ont un peu trop tendance à sauter des corsages mais on sent bien que le héros a influencé les auteurs d'aujourd'hui. Et les hommes qui dézinguent les démons et ne renient jamais leurs principes, j'aime bien ça, moi. Conan pourrait presque être le grand-père du Sorceleur.

Toutes les nouvelles ne se valent pas, certaines sont géniales, d'autres moins ; c'est parfois répétitif si on les enchaîne mais globalement j'ai beaucoup aimé découvrir ce classique de l'heroic fantasy.

Du combat, des royaumes très différents qui font voyager, des créatures étranges et un héros mâle alpha, c'est toujours un cocktail qui me botte.

Amateurs du genre, foncez !
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Globalement « Le Cimmérien » est un bon livre. Déjà parce qu'il nous donne accès aux textes non altérés de Robert E. Howard, dans une traduction de très bonne qualité. Il y a quelques très bons textes, mais aussi beaucoup d'autres passable ou inintéressant, à mes yeux. Les « Appendices » et « Une genèse hyborienne » sont des « bonus » très appréciables. le Conan d'Howard est en réalité bien loin du cliché populaire que le film « Conan le Barbare » a ancré dans l'imaginaire du grand public. L'ouvrage, s'il est épais reste solide et compact. Chaque texte et chapitre s'ouvre sur une gravure noir et blanc de Mark Shcultz qui me rappelle avec nostalgie les quelques livres de fantaisie format poche de ma jeunesse. J'ai assez hâte de lire les volumes suivants qui contiennent des textes plus longs et plus travaillés.
Lien : https://blogconstellations.h..
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Le premier volume des aventures de Conan le cimmérien.
Il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une suite d'essais sans ordre chronologique.
Conan est loin d'être une brute épaisse, c'est un être sauvage et instinctif.
D'après ma lecture, Conan est parfois présentait comme un personnage secondaire, ses aventures sont un prétexte pour mettre en avant des batailles épiques, des huis clos angoissants et des voyages aux confins du monde connu.
L'appendice de ce premier volume, présente des anciennes versions d'écrits, des idées incomplètes ou des essais inachevés.
Robert E. Howard n'a que trop peu vécu, mort hélas à l'âge de trente ans. Qui sait ce qu'il aurait été capable d'écrire avec le temps et l'expérience.
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Un bonne surprise, je m'attendais à ressentir le coté vieillot et en fait l'écriture est très fluide, agréable à lire et on ne ressent pas vraiment le coté cliché qui court après Conan.
Dans ce recueil les nouvelles sont par ordre de publication, qui n'est pas l'ordre chronologique, donc j'avoue avoir été un peu perdue car rien n'indique ce qui se passe en premier, on a plus l'impression que Conan est un personnage intemporel, car on n'a aucun repaire temporel, on ne connais même pas l'age de Conan.
On suit donc Conan dans plusieurs passages de son existence, certains anecdotiques et d'autres plus importants.
Certaines nouvelles se "suivent" dans le sens ou on comprend de par la situation qu'elles se situent plus ou moins l'une après l'autre, mais on n'a aucune idée de si elles se situent juste l'une après l'autre ou longtemps après.
En gros, je pense qu'il faudrait se penser plus sur l'ensemble de l'oeuvre si on veut vraiment avoir un plan d'ensemble de l'histoire de notre héros, parce qu'en lisant uniquement ce premier volume, des fois l'histoire fait un peu penser à une série d'événements à la martine : "Conan manque de se faire assassiner dans son someil" "Conan essayer de voler un artefact" "Conan rencontre un dieu dans une drôle de tour" ...
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