Silo, tome 1

Silo c'est un univers dystopique où une atmosphère invivable force la population à se confiner au fond d'un silo souterrain pour garantir sa survie. Un univers clos où les détails de leur existence passée restent enveloppés de mystère. Les informations sur le monde extérieur sont limitées, et curieusement, cela semble ne pas perturber les habitants. Ils ont tellement intégré cette existence souterraine qu'elle est devenue leur réalité incontestée.
L'absence d'antécédent sur terre offre l'occasion pour nous d'explorer d'autres aspects de leur vie et de leur société, concentrant l'attention sur les dynamiques internes du silo, ses machinations, ses luttes, et les subtilités de la survie quotidienne. Cette perspective intensifie une dimension intrigante au récit, incitant le lecteur à plonger dans les entrailles du silo.

Cependant, au sein de cette microsociété confinée, les jeux de pouvoir s'immiscent insidieusement. Des complots intestins, semblant remonter loin dans l'histoire du silo, ajoutent une tension palpable au scénario.
Des secrets défense et des alliances fragiles s'entrelacent, créant une toile complexe où la confiance est une denrée rare puisque la trahison n'est jamais bien loin.

Le nouveau shérif doit naviguer à travers les rouages d'une communauté fracturée par des querelles internes, des complots sournois, et des secrets bien gardés.

Parallèlement, le partage des maigres ressources disponibles devient de plus en plus tendu. Les luttes pour le pouvoir et l'accès à ces ressources déclenchent des conflits qui menacent l'équilibre fragile de la société souterraine. Les rivalités internes atteignent un point de non-retour, faisant craindre un basculement imminent.

Mais les dés semblent pipés.

La structure du roman laisse transparaître clairement ses origines de nouvelle, qui a été peu à peu étoffée au fil du temps. Cela se manifeste surtout au début, où l'on distingue nettement les différentes strates de l'histoire. Je conçois bien que les changements de personnages principaux peuvent être déroutants. On ressent comme des couches superposées au fur et à mesure que l'intrigue se développe.

Un roman postapocalyptique qui se perd dans sa longueur.
La terre a été dévastée par une toxine mortelle qui a exterminé la totalité du monde vivant ou presque. Une micro société a survécu en s'enfermant dans un silo sous-terrain grand comme un building de 144 étages. La natalité est régulée par une loterie. Chaque étage est organisé pour offrir à ses occupants les moyens de sa subsistance. L'ordre règne et ses contrevenants sont condamnés au « nettoyage », une sortie en combinaison soi-disant étanche où ils doivent dépoussiérer les optiques des caméras de leur bunker. Aucun n'est revenu vivant de sa mission, jusqu'au jour où Juliette, nouvelle shérif du silo, subit la même peine suite à une perfide machination, survit à l'épreuve et disparait derrière une colline...
L'histoire est bonne, elle nous rappelle l'atmosphère qui régnait lors du dernier confinement où un virus menaçait la santé de chacun sans pour autant être aussi radical que la toxine de Hugh Howey. Ce dernier recrée parfaitement cette sensation d'enfermement jusqu'à l'étouffement (claustrophobes, abstenez-vous !). Malheureusement l'auteur nous perd dans une litanie de détails inutiles qui alourdissent beaucoup trop la lecture et lui font perdre son rythme.
C'est bien écrit et il y a de bonnes idées. L'auteur arrive à nous rattraper grâce à l'intrigue qui se cache derrière le quotidien monotone de ces réfugiés de l'apocalypse. Mais l'histoire est beaucoup trop délayée, il y a trop de pages inutiles qui au final font de ce roman une oeuvre assez ennuyeuse.
C'est un roman où l'on a trop d'occasions, au cours de ces 740 pages, de bailler. L'auteur avait les moyens de nous captiver mais il en a trop écrit.
Traduction de Yoann Gentric et de Laure Manceau.
Editions Acte Sud, le Livre de Poche, 740 pages.

Le monde extérieur est dangereux, il est hostile, il est mortel. À l'intérieur du silo, la vie n'est pas forcément facile, ceux des étages les plus bas le savent bien. La vie est régie par des codes, des règles, on ne fait pas forcément ce que l'on veut mais on vit car de toute façon, à l'extérieur, la mort est l'unique perspective...c'est leur réalité...mais est-ce la vérité ?

Bon. We need to talk about Silo. 😅Recommandé par une amie car je voulais sortir de ma zone de confort, me voilà lancée dans la lecture d'un roman dystopique, où les humains se sont réfugiés sous terre, dans un silo de plus de 150 étages dans lequel on navigue via un escalier central; et où existe un système hiérarchique où “le petit peuple” réside dans les étages du bas (mais est indispensable au bon fonctionnement du silo), là où les grands pontes décisionnaires se sont attribués les meilleurs étages, tout au-dessus.
Pour une raison obscure, on comprend vite que sortir du silo n'est pas une option, mais une punition pour ceux qui désobéiraient au règlement. Et qu'ils sont clairement alors condamnés à mort. 💀

Et puis boum, au bout de 30 pages, on se sépare déjà d'un personnage auquel il a été hyper facile de s'attacher. 😳 on embraye alors sur la back-story d'une autre, Juliette, tout aussi attachante (et on espère qu'elle meure moins vite). 🥺 Cela dit, avant d'arriver à Juliette, on a 150 pages (pas pour rire) de 2 personnes qui descendent un escalier… 🙄

J'ai adhéré à l'histoire (même s'il m'a fallu du temps) et j'ai aimé les rebondissements et la manière dont l'auteur nous tenait en haleine.
Cependant, je pense aussi qu'on aurait pu écrire l'exacte même histoire avec un tiers de descriptions en moins, sans que cela desserve le récit et son intensité. Pour vous dire, il y a certaines pages où je lisais en diagonale, ne m'attardant que sur les dialogues. 🗣️

J'ai appris qu'il y avait un prequel et un sequel a ce roman, mais sorry ce sera sans moi ! 😅
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Génial!!!
Un premier tome qui me faisait de l'oeil depuis très longtemps et que j'ai adoré !
J'ai tout aimé: les personnages, le rythme, le décor, l'ambiance, etc...
Malgré un nombre de pages conséquent il n'y a pas de longueurs et les rebondissements sont justement dosés.
J'ai attaqué le tome 2 rapidement derrière (il est génial), et ai hâte de découvrir la fin de cette trilogie !

Avis contrasté concernant ce livre.
Un début prometteur, avec une trame d'histoire sommes toutes originale, mais qui m'a semblé parfois brouillon et pas toujours cohérente.
De petites longueurs, mais sans plus (il faut s'habituer au rythme du Silo avec ses étages interminables).
Par contre la fin... La plus ridicule et simpliste que j'ai lue depuis longtemps. A croire que l'auteur était à la bourre pour rendre son ouvrage dans l'heure, ou qu'il n'avait plus de papier. En 20 pages, alors que tout va mal... Retournement miracle. Ridicule au possible! (J'ai cru que j'avais sauté un chapitre par erreur...).
J'avoue que j'ai lu ce livre parce que je souhaitais voir la série inspirée de l'oeuvre, sortie il y a peu. Et comble du comble, c'est bien la première fois que ça m'arrive, la série télévisée est bien mieux et complète que le livre ! La vie y est mieux décrite, les personnages plus humains,... On ressent mieux la vie du Silo.
Alors certes, la série n'échappe pas à l'habitude de changer pas mal d'éléments pour combler les minutes et rallonger la durée, mais j'ai trouvé que c'était fait de manière cohérente avec le livre et cela donnait de la profondeur au reste de l'histoire. Alors que le livre est plutôt vide de tout ça. Qui plus est, comme ils ont changé beaucoup de choses concernant les personnages (certains sont même complètement inventés... Sims), je ne suis même pas sur que la fin soit la même. Ce qui pour le coup me donne de l'espoir puisque j'ai détesté celle du livre...
Petite parenthèse, j'ai lu le second tome de Silo, et je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant que le premier (contrairement à beaucoup de monde semble t il).
Je conseille de le lire personnellement.

Je me suis lancé dans la lecture de ce roman, après avoir vu la série.
Comme d'habitude, c'est finalement assez éloigné, et on gagne beaucoup lire le livre original.
L'idée et le concept est génial : le reste post apocalypse de l'humanité enfermée dans un silo sous terrain : un grand bouquin de SF . On reste toutefois sur sa faim avec ce premier volume, on veut savoir pourquoi ? Qui? Quand cela a commencé… à suivre

Excellent roman de science-fiction car , avant tout, excellent roman tout court, avec des personnages attachants, du suspense et de l'action, un récit fluide qui nous emporte, sans compter les pages. On découvre peu à peu un microcosme souterrain oppressant, le silo, avec sa hiérarchie, ses règles, son fonctionnement, ses étages, son histoire. Et l'on devine qu'il y a des non-dits, des mensonges avec Juliette, super héroine, sorte de Lara Croft des profondeurs, et son amoureux secret, Lukas..Car oui, c'est aussi une histoire d'amour sur fond de volonté de contrôle, de pouvoir au sein de cette micro société souterraine. A la fin du premier tome, tout reste ouvert, et l'on veut savoir plus, comment on en est arrivé là et que faire maintenant, quel avenir pour les silos...

Par où commencer avec un tel classique ?

La plume d'Hugh Howey m'a transporté au coeur même du Silo et des innombrables intrigues qui s'y jouent. Malgré l'épaisseur du bouquin, il ne m'a fallu que quelques jours pour le livre. Mais rien d'étonnant quand on sait que le livre m'occupait l'esprit en permanence. Et c'est sûrement ça qui l'a rendu si spécial à mes yeux. Avec Silo, ce n'était plus un livre que je lisais, mais une double vie que je menais, sautant sur les moindres minutes disponibles pour traverser le miroir des pages et rejoindre les personnages dans l'évolution de leur quête.

Un seul conseil si vous ne l'avez pas encore lu : foncez !

Un roman tout court, dont le long récit se distingue par sa qualité littéraire (merci à la traductrice ou au traducteur). La première phrase est un modèle d'incipit et introduit une prolepse (je viens de chercher le terme dans Wikipedia; c'est lorsque, dans une histoire, on raconte un événement par anticipation) prolepse tragique donc, avec une douceur presque poétique. Par cette qualité littéraire, il se différencie de tellement de fictions, prometteuses dans leur 4e de couverture, mais qui se révèlent à la lecture une suite de péripéties maladroitement échafaudées et encore plus mal écrites. La série télé, malgré son scenario visé par l'auteur lui-même, ses décors et ses acteurs, dont l'héroïne en surrégime, peine à retranscrire la saga (3 tomes au total).
Lectriceurs en générale, amatriceurs de dystopies en particulier, ne passez surtout pas votre chemin!