Dans le futur, l'humanité est confinée dans un silo tant l'extérieur est devenu hostile. Des règles rigoureuses régissent la vie sur les 144 étages : contrôle des naissances, lois strictes. En cas d'infraction, les citoyens sont envoyés au nettoyage, à l'extérieur pour offrir au silo les images de l'extérieur, chargées de rappeler la dangerosité du monde en dehors du silo. Mais certains commencent à douter.
Il y a des années que ce roman me fait de l'oeil. J'ai probablement trop attendu car j'ai vraiment eu du mal à entrer dans l'histoire et je ne me suis jamais vraiment laissé happée par le récit. Après un début suivant certains personnages, on change de héros pour en suivre d'autres. Alors après avoir pris le temps de faire connaissance avec les premiers, il faut tout recommencer. J'ai d'ailleurs trouvé les personnages un peu trop clichés, le roman s'attachant à suivre les pas d'une héroïne indépendante, forte et débrouillarde qui va survivre à tout. Les personnages secondaires alignent aussi les clichés, surtout le méchant qui est bien méchant.
Côté intrigue, le roman traine vraiment en longueur et aurait certainement gagné en intensité en étant plus court. 744 pages (plus de 17 heures en audio). Parce que franchement on passe surtout notre temps à monter et descendre les étages du silo et qu'un peu plus d'action n'aurait pas fait de mal. On finit quand même par se laisser prendre au jeu, certes balisé, mais plaisant à lire (ou plutôt à écouter pour moi).
J'ai d'ailleurs apprécié le narrateur de ce roman,
Bertrand Pazos, qui donne vie aux personnages, lui insuffle une intonation particulière, sans pour autant en faire des tomes. Il a vraiment participé au plaisir d'écouter ce roman.
Même si le roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes (peut-être trop hautes), je prendrais sans doute le temps de découvrir les autres opus de cette saga.