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3,88

sur 395 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« Une trop bruyante solitude »… Ça, c'est du titre… Ajoutons à cela une référence à Kundera dans la présentation de l'éditeur ; et à 1984 d'Orwell ; plus encore : ce statut d'écrivain dont les premières oeuvres plus ou moins clandestines furent passées au pilon… Bohumil Hrabal se devait de faire son entrée dans ma modeste bibliothèque…

C'est fait ! Mais à quel prix !

Je n'ai pas le souvenir d'un livre aussi court aussi difficile à terminer… Tout conduit dans le style, les répétitions incessantes, le va et vient de la machine, l'ambiance même du local très fermé, à créer l'ennui. Pire, la répulsion et le dégout, voire l'épisode des mouches sur les papiers de boucherie souillés…
Au risque de déplaire à tous ceux qui ont apprécié ce petit ouvrage, je ne peux qu'avouer ici que je me suis profondément emmerdé dans cette lecture ; et senti très mal à l'aise… C'était le but ? Très bien ! Une expérience qui restera malgré tout, pour moi, l'unique pour cet auteur.
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Cette lecture fut une des plus étranges de mon existence. En terminant ce livre, je me suis sentie profondément déçue car j'avais lu beaucoup d'éloges dessus. J'ai laissé un peu de temps avant la rédaction de ce commentaire afin de faire le tri dans tous mes sentiments mais le constat reste accablant car, soyons francs, je n'ai pas aimé ce livre.
Comme l'annonce le résumé, le personnage principal, Hanta, écrase du papier et des livres dans une presse. Mais il se rebelle car, en cachette, il en lit certains et en garde d'autres chez lui au point de ne plus avoir de place. Je pense que l'auteur a voulu dénoncer la censure qui sévissait dans le pays sous le régime communiste. Mais à mes yeux Hanta n'est ni attachant, encore moins intéressant. La plupart du temps, il est seul dans sa cave: il boit de la bière, lit des livres philosophiques et délire en s'imaginant voir Jésus ou Lao-Tseu. Les rares contacts humains qu'il aura sont avec des tsiganes ou son responsable qui lui reproche sa lenteur.
Certes, le style d'écriture était agréable. Quand on lisait les phrases à haute voix, il y avait une certaine musicalité, de jolis sons et mots qui venaient frapper l'oreille et jouer avec nos sens. Mais, je n'ai pas pu déceler la profondeur de cet ouvrage ni comprendre les tenants et aboutissants. Certes, l'auteur oppose le progrès de la nouvelle usine de Bubny au travail lent et improductif de Hanta mais le narrateur est vaincu d'avance. le livre est trop court, et personnellement n'a évoqué rien de particulier chez moi à part de l'ennui et de l'incompréhension.
C'est peut-être un chef-d'oeuvre mais je ne l'ai pas lu au bon moment ou bien je n'ai pas la maturité nécessaire pour saisir l'intégralité de ce qu'il représente. Je vous conseille toutefois de le lire et de me faire part de vos suggestions et votre ressenti sur cet ouvrage !

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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J'ai pour ma part abandonné à le page 75. Trop alambiqué, répétitif, on a compris très vite de quoi il retourne, bref : rasoir. Cependant, je peux comprendre que ce texte plaise, mais pour ma part la littérature tchèque sera associé à Kundera, et non à Hrabal.
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