Fin juin, j'ai eu l'occasion de participer à une soirée organisée par le Livre de Poche, en compagnie d'
Anne-Gaëlle Huon, pour la parution de
Ce que les étoiles doivent à la nuit en format poche. Cette soirée, en plus d'être génialissime, tombait très bien puisque je venais justement de terminer ce roman. Dedans, on retrouve certains personnages des Demoiselles, j'en étais ravie car c'est un roman qui m'a marquée l'année dernière.
Nous suivons Liz, une cheffe étoilée, qui se retrouve dans un village basque après avoir quitté brutalement son restaurant à Paris. Si elle a choisi de se rendre au Pays-Basque, ce n'est pas hasard : elle souhaite rencontrer Rosa, une dame qui a bien connu sa mère. Peu de temps après son arrivée, Liz rencontre M. Etchegoyen et celui-ci lui lance un défi : faire du restaurant « Chez Germaine » un haut-lieu de la gastronomie en 12 semaines. Liz accepte le défi mais elle va rapidement voir que ce sera plus compliqué que ce qu'elle imaginait, le chef en place,
Peyo, ne voyant pas son arrivée d'un bon oeil…
Liz est une femme à laquelle je me suis rapidement attachée. Elle a un parcours passionnant, elle a su se faire une place dans un monde hautement compétitif et très masculin, tout en restant elle-même. J'étais peinée de découvrir au fil du roman ce qui lui était arrivé et l'avait poussé à quitter Paris. Mais ce séjour improvisé au Pays-Basque est l'occasion pour Liz de découvrir ses origines, d'en apprendre sur elle également et surtout, d'ouvrir son coeur, loin de la pression parisienne. C'était chouette de la voir évoluer de chapitre en chapitre, aux côtés de Gwen, Nine,
Peyo ou encore Rosa. La narration de Liz est entrecoupée par des passages où le narrateur est Balthazar, un homme que l'on rencontre dans
Les Demoiselles. J'ai adoré lire tous les moments où il parle de son amour pour Romy, la mère de Liz.
Ce roman m'a conquise pour son histoire, ses personnages et son atmosphère. J'ai beaucoup aimé être plongée dans le monde de la gastronomie, un milieu qui me passionne. La plume d'Anne-Gaëlle, si précise, rend vivantes la frénésie des cuisines, l'ébullition des chefs lorsqu'ils trouvent une nouvelle recette. C'était pour moi une véritable découverte sensorielle de la cuisine basque tant je m'imaginais parfaitement bien les plats de nos deux chefs ! Si
Les Demoiselles m'avaient donné envie de découvrir les paysages basques,
Ce que les étoiles doivent à la nuit m'a profondément donné envie de découvrir le terroir basque.
Anne-Gaëlle Huon a donc tapé fort avec ce roman, que j'ai dévoré et passé dans la foulée à ma maman, certaine qu'elle l'adorerait à son tour. J'en profite pour vous remercier encore pour cette magnifique soirée passée à vos côtés il y a quelques semaines. Vivement votre prochain roman et au plaisir de vous revoir !