AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782265031807
Fleuve Editions (01/01/1986)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Maggie n'en croyait pas ses yeux. C'était impossible ! C'était un cauchemar ! Elle éclaira le premier foetus qui recula, ébloui par la lumière de sa torche, ses yeux menaçants lâchant des étincelles. Il tenait quelque chose d'humide et de gluant entre ses doigts. De longues secondes s'écoulèrent avant que la jeune femme ne réalise que c'était une tête humaine.
Par terre, les deux autres créatures jouaient également avec quelque chose. Maggie recula et son pie... >Voir plus
Que lire après Les larvoïdesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
« Les Larvoïdes » est le numéro 15 de la collection Gore et le deuxième roman de Shaun Hutson publié dans la collection.

Harold Pierce est interné depuis l'âge de quatorze ans à l'hôpital psychiatrique d'Exham en Angleterre. Il est défiguré : « Après toutes ces années, il ne pouvait toujours pas supporter l'image de son visage hideux, plein de cicatrices, de crevasses violacées. Un vrai champ de désolation. Il n'avait plus de sourcils au-dessus de l'oeil gauche, ou plutôt au-dessus de l'oeil de verre qui le remplaçait. A la place de son oreille gauche, un trou. Sa bouche était enflée, sa lèvre supérieure retroussée lui donnait un air grimaçant. Une excroissance de chair brunâtre surgissait juste sous le moignon osseux et calciné de sa joue gauche. de même, sa narine gauche était dilatée et le peu de cheveux grisonnants qui lui restaient contrastaient avec le côté droit de sa tête complètement rasée et noircie. En fait, mis à part une cicatrice sur le front, le côté droit de son visage était indemne. »

Seul avec son petit frère encore bébé, Harold a par accident mis le feu à leur chambre. Son frère et sa mère sont morts calcinés dans l'incendie : « Harold, pétrifié, risqua un pas vers le berceau, mais, les yeux dilatés par la chaleur, il recula. Les cris du bébé se faisaient de plus en plus forts. Son ventre était en flammes. Seules, ses deux petites mains, dévorées par les serpents de feu, surgissaient du berceau infernal. Déjà la peau fine et rougeoyante des bras et des jambes du bébé fondait sur ses os jusqu'à ce qu'il ne fût plus qu'un squelette rongé de vers flamboyants. »… « Il se tourna vers sa mère, agenouillée, rampant vers lui, le corps bouillonnant de flammes ; des morceaux de membres tombaient au fur et à mesure qu'elle se consumait. Elle l'accusa du doigt et s'écria : Je te maudis ! La boite d'allumettes gisait, vide à côté d'elle. »

Depuis, Harold est rongé par la culpabilité. Après ces longues années, il quitte l'hôpital d'Exham et trouve un emploi d'homme de ménage au Centre hospitalier de Fairvale, non loin. Malheureusement, il doit brûler périodiquement des foetus avortés dans la chaudière de l'établissement. A chaque fois, il a l'impression d'incinérer son petit frère… Harold décide donc de les enterrer en cachette. Mais une nuit, les bourrasques de vent font tomber un câble à haute tension sur le sol près des foetus enterrés… Harold découvre que trois d'entre eux sont vivants et lui ordonnent par télépathie de les nourrir de son sang…

A mon avis, c'est l'un des meilleurs romans de l'auteur. le récit est original, voire touffu et les personnages assez fouillés. Par contre, des raccourcis montrent que le livre a souffert, lors de la traduction, de coupes exigées par le format limité de la collection. Un très bon Gore malgré tout.
Commenter  J’apprécie          00
Ecrivain anglais de bon goût (fan d'Iron Maiden), Shaun Hutson fut un pilier de la collection Gore puisqu'il y publia pas moins de huit romans (dont LA TRONCONNEUSE DE L'HORREUR sous pseudo et l'unique hors-série de la collection, EREBE), sans oublier un neuvième édité chez l'éphémère concurrent de Maniac. L'auteur n'est sans doute pas le plus « présentable » des auteurs anglo-saxons publié chez Gore et son style n'est pas toujours très travaillé, privilégiant l'efficacité pure (et les détails vomitifs ou érotiques) à une quelconque sophistication. Mais c'est sans doute aussi pour cela qu'on aime notre ami Hutson, spécialiste des idées dérangeantes et d'une horreur jusqu'au-boutiste à même de secouer les plus blasés.
Dans LES LARVOIDES, Hutson s'attaque, avec ses gros sabots et frontalement, à l'avortement. Pas pour livrer un drame social misérabiliste ou un pamphlet psychologique mais plutôt une sorte de délire sanglant saupoudré d'un discours volontairement (?) pro-life.
L'auteur suit Harold Pierce, interné dans un hôpital psychiatrique et complètement défiguré après avoir accidentellement mis le feu à sa maison, provoquant la mort de son frère encore bébé et de sa mère. Enfin libéré de l'asile, Harold échoue dans le centre hospitalier de Fairvale où il trouve un emploi d'homme à tout faire qui consiste à incinérer régulièrement des foetus avortés. Dégoutté et culpabilisé depuis la mort de son frère, Harold sauve les petits cadavres des flammes pour leur donner une sépulture décente. Mais, revenus à la vie, les bébés zombies réclament à présent du sang…
LES LARVOIDES a, comme souvent, probablement souffert de sa traduction et du format imposé par la collection (l'édition originale compte 250 pages, soit 100 de plus que la française), ce qui lui confère paradoxalement un surplus d'efficacité pure : le roman devient abrupt, elliptique, convulsif,…bref mené à un rythme haletant en adéquation avec cette intrigue démente et peu ragoûtante.
Si ce n'est pas de la grande littérature (peut-être même pas du grand bouquin d'horreur), LES LARVOIDES remplit cependant son pari de divertir le lecteur entre deux hauts le coeur. Comme à peu près tous les Hutson un grand coup de boule dans le bon goût !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          30
Un roman qui part très bien mais qui s'avère au final assez décevant car l'auteur s'évertue à raconter dans le même livre deux histoires différentes qui auraient pu se suffire à elle-même. D'un côté on suit l'ancien patient d'un hôpital psychiatrique, traumatisé et défiguré par un incendie qu'il a déclenché enfant, et qui a provoqué la mort de sa mère et de son petit frère. Une histoire plutôt bien fichue à base de foetus avortés télépathes et malfaisants ramenés à la vie.

De l'autre, on suit une histoire beaucoup plus banale de tueur psychopathe traqué par la police alors qu'il revient dans sa ville natale perpétrer des meurtres. Comme dans "Halloween" en quelque sorte. L'auteur cite d'ailleurs John Carpenter comme l'une de ses principales sources d'inspiration et appelle l'une des protagonistes du roman Judith Myers.

Ce qui handicape le roman, c'est que le lecteur, qui attend le télescopage de ces deux histoires sordides, n'aura droit au final qu'à une rencontre expéditive et hors-récit. Un peu dommage.

NB : le roman traduit en français a fait l'objet de plusieurs coupes par rapport au texte original pour rentrer dans le format des 150 pages. Cette pratique dommageable y est sûrement pour beaucoup dans le rendu bancal de ce "Larvoïdes".
Commenter  J’apprécie          10
Roman gore sur un sujet assez dérangeant l'avortement. L'auteur d'ailleur est connus pour ces romans très gore. Assez bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          00


autres livres classés : goreVoir plus


Lecteurs (19) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}