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Petit chef-d'oeuvre du genre. Santa Muerte fuse, bastonne, flamboie... et ça fonctionne pour notre plus grand bonheur.

Gabino Iglesias est un nom à retenir ! Ses livres existants et à venir doivent être traduits en français de toute urgence !
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Définition : Nuestra Señora de la Santa Muerte (« Notre dame de la Sainte Mort »), ou Santísima Muerte, est un personnage du folklore mexicain. Elle personnifie la mort, de manière similaire à la Grande faucheuse dans les folklores européens. Contrairement à elle, cependant, elle est associée à des attributs positifs comme la guérison ou la protection. (source Wikipédia)

Fernando aura bien besoin du soutient de la Santa Muerte durant son périple ! Entre Mexique et Texas, nous allons être embarqué dans la vengeance du protagoniste et dans une guerre de territoire de drogue. Il faut avoir l'estomac bien accroché, les détails gores ne sont pas floutés et dès le premier chapitres on se retrouve tout de suite dans le bain.

Les personnages ont des caractères différenciant, sont caricaturaux pour certains mais rien de déplaisant, interagissant dans un scénario digne d'un Tarentino. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Fernando qui à des « cojones » et j'ai adoré le suivre dans sa quête.

C'est un roman court, dont la taille est raisonnable pour retranscrire l'action suivie, mais je n'avais pas envie de quitter Fernando, j'aurais aimé un ou deux chapitres ensuite pour le retrouver quelques années après.

Le style d'écriture est franc, les familiarités ainsi que les expressions espagnoles donnent du relief et de l'authenticité au récit.

Le thème principal reste selon moi la religion et le mysticisme. Ici, se sont les prières à différentes divinité ou personnages religieux qui guérissent les maux. Certains personnages seront comme des démons aux yeux du protagoniste. Cela apporte une toute autre dimension au récit qui n'est pas désagréable.

Je ressors de se roman comme si j'avais été en immersion dans une autre culture sans avoir bougé de mon canapé. Un petit bijou à lire d'office et un auteur à garder en mémoire.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Livre bref mais coup de poing.
L'écriture est fluide, l'histoire est simple, un dealer qui cherche à se débarrasser d'autres dealers sur fond d'ésotérisme.
Percutant de réalisme, ce" livre chapitre" pourrai être intégré dans un livre de Don Winslow le spécialiste du monde des narcotrafiquants américano-mexicains.
Belle découverte, livre haletant.
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Austin Texas. Fernando, le narrateur, vient de se prendre un gros coup derrière la tête puis est jeté dans le coffre d'une voiture. Et là, il se met à prier la Santa Muerte de le protéger comme elle l'a si souvent fait. Qu'ils sont drôles ces croyants qui font le mal et qui demandent protection à Dieu et aux saints. Ils sont aussi extrêmement superstitieux et croient en des pouvoirs ancestraux et des maléfices.
Le premier chapitre, à l'heure du café le matin, il est dur à encaisser. Alors oui, on est prévenu sur la couverture par François Busnel, ça fait vraiment penser à du Tarentino... Ça découpe en petits morceaux avant de zigouiller histoire de bien se faire comprendre, c'est violent, très, et gore. Mais moi j'adore Tarentino et j'ai été prévenue ! L'écriture est superbe, extrêmement imagée, l'humour grinçant à souhait... un régal ! Sombre et sordide, mais un régal quand-même !

Fernando nous parle du Mexique, son pays, mortifère et terrible en comparaison du Texas. En réalité, d'un côté ou de l'autre de la frontière, le monde qu'il nous raconte fait froid dans le dos, grouillant de junkies et de criminels, de tueurs au regard fou, tatoués jusque sur le visage.

Au delà de la violence et des fous furieux qui peuplent cette histoire, ça nous dit aussi ce que c'est que d'être un migrant. le chagrin de devoir quitter son pays, ses racines pour arriver dans l'inconnu, la nostalgie de la terre qui nous a vu naître, devenir plus personne, abandonner sa famille, sa culture et sa langue, se terrer dans un pays où l'on n'est rien.

Je vais me répéter, mais quelle écriture sublime ! J'en ai eu des frissons tellement c'est beau. Que l'auteur raconte la violence, l'amour, la nostalgie ou le chagrin, chaque mot est à sa place, beau et profond, tellement clair, explicite et brillant qu'il vous remue jusqu'au tréfonds de l'âme.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Après avoir lu des avis assez positif sur ce roman je l'attaquais avec une certaine excitation. Les premiers chapitres mettaient immédiatement dans l'ambiance avec une démonstration extrêmement violente d'un gang pour prendre le contrôle de la drogue. Cette violence permettait d'aborder les origines de Fernando et son histoire. J'ai été touché par ce personnage qui a fui la violence des cartels au Mexique, pour plonger dans la violences des gangs aux Etats Unis. L'auteur y abord la condition des clandestins aux Etats Unis, qui n'ont au final que peu de perspective et de considération. On peut aussi y voir en Fernando un personnage peu courageux, qui se retrouve malgré lui à devoir agir. le style est très imagé (peut être trop ?) et l'auteur alterne les grandes scènes de violences et des moments plus intimistes. C'est relativement bien fait, mais pour une raison que j'arrive pas vraiment à analyser je n'ai pas totalement été absorbé par ce roman. Peut être l'annonce de "Tarantino dans le barrio" a induit des attentes déçues.
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Avec ce livre, l'auteur nous propose un genre littéraire nouveau : le barrio noir. Dans ce roman noir, la violence est omniprésente et nous dévoile le monde des narcotrafiquants americano-mexicains.
Mais sous ces airs de vengeance et de quête de territoires, se cache des sujets plus profonds.
D'abord la dure réalité des frontières, la peur incessante qui plane au dessus de ces clandestins. Cependant, même si le rêve américain est leur objectif, la réalité est toute autre.
Ce que j'ai le plus apprécié est la présence de la religion mexicaine, grâce à notre protagoniste qui est très croyant. Nous découvrons alors la Santa Muerte et ses prières pour prendre soin de nos âmes.
Car le Mal est bien présent, violent, mystique, ce qui donne un côté fantastique au roman !
Un rythme soutenu, un style prenant rempli d'humour noir, de violence, de mystique qui vous plongera dans un genre totalement nouveau mais qui n'est pas pour tout le monde.
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Santa Muerte
Gabino IGLESIAS

Fernando a fuit son Mexique natal pour échapper à la mort.
A Austin il travaille comme videur mais aussi dealer pour Guillermo.
Quand des dealeurs d'un autre gang chopent son pote Nestor et lui font assister à sa décapitation Fernando les prend au sérieux.
D'autant plus que tatoué Indio ne semble pas humain...
Fernando va en parler à Guillermo qui lui indique auprès de qui trouver de l'aide.
Mais l'exécution atroce de Consuelo qui était comme une mère pour Fernando va le pousser à agir même seul s'il le faut.
Protégé entre tous les saints par le Santa Muerte.

Ahhhh !
Un premier roman noir explosif, sanglant, efficace et très rythmé.
J'ai beaucoup aimé et j'espère que cet auteur nous en offrira d'autres.
Et cette couverture ! 🖤🖤🖤
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Fascinée dès la couverture et la quatrième de couverture, j'ai appréhendé ce roman comme un roman noir bien déjanté sur les cartels mexicains.

En fait, nous suivons Fernando, un immigré clandestin qui cumule deux boulots ; vigile de boîte de nuit et dealer tout en bas de l'échelle. Sa deuxième activité va l'amener à risquer sa vie quand il va être kidnappé et qu'il va regarder un de ses collègues être décapité sous ses yeux.

Dès lors, Fernando prend peur et se réfugie encore plus dans la religion et son apprentissage mystique auprès de la prêtresse de la Santeria, qu'il considère comme une mère d'adoption. Coincé dans une patrie qui n'est pas la sienne, il ne peut retourner d'où il vient car il a dû s'exiler.

Il ne lui reste plus qu'à prier sa Santa Muerte pour qu'elle le protège des gens qui lui veulent du mal et se jeter dans la gueule du loup avec des tueurs cinglés pour s'en sortir...

Santa Muerte est un roman noir violent, déjanté et saupoudré d'humour noir. L'auteur, culturiste de profession, écrit ici son premier roman noir et c'est son premier roman traduit en France.
Avec des thèmes forts comme la foi, l'amitié, la solidarité, l'exil, l'immigration et la violence des gangs, Gabino Iglesias nous livre un roman noir atypique, qui nous fait ressentir de l'empathie pour son antihéros, Fernando, et nous fait faire connaissance avec une galerie de personnages bien trempés.

Le roman est court, moins de 200 pages, mais intense avec des scènes de violence inouïes et des tueurs qui ne reculent devant aucune atrocité.

Un soupçon de fantastique plane au-dessus du roman, à moins que ce soit l'addiction de Fernando pour l'oxycodone qui fasse cet effet là, puisqu'on vit le récit par son point de vue.

Une découverte de plume originale avec un récit addictif qui plonge le lecteur dans une aventure, pied au plancher.


Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Rien que la couverture donne envie ! On sent tout de suite la plongée dans un univers mexicain et la plongée est fulgurante !

Gabino Iglesias, bodybuilder, écrit avec Santa Muerte son premier roman. On y fait la connaissance de Fernando, Nando pour les intimes. Un immigré mexicain à Austin, Texas. Videur et dealer. Un jour il se fait embarquer dans le coffre d'une voiture pour assister à la décapitation en règle d'un pote du même gang. Un premier chapitre bien dégueu pour mon plus grand plaisir ! le gang adverse a un message pour le boss de Nando : ils récupèrent Austin pour le marché de la drogue. Si le message ne passe pas, ils le répéteront sur Nando.

Entre deux comprimés d'oxy et deux prières à sa Santa Muerte, Nando se voit obligé de mener une croisade de vengeance. Il lui manque un flingue, ça c'est pas un problème, et des cojones de taureau, là il n'a pas le fournisseur ! Accompagné de joyeux lurons aussi atypiques que notre Nando international, c'est la croisade à la Tarantino qui s'organise !

Ce que j'ai préféré c'est ce style aussi vif que brutal, un style qui tabasse comme les gros biceps de l'auteur mais en gardant une finesse avec un humour grinçant toujours bien placé. Un style avec un quelque d'indéfinissable qui m'a d'emblée plu !

Bref, un roman noir aussi moite et chaud que l'atmosphère d'Austin, un style inimitable et tout de suite attractif et un Nando hyper attachant et couillu malgré ce qu'il en dit !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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J'ai choisi ce livre parce qu'il faisait partie d'une sélection offerte pour l'achat de 2 poches.
Coup de chance !
Le style est nerveux, violent, et maîtrisé. L'action est permanente, peu de repos pour notre héros/anti-héros. Mais, si on prend la peine de s'attarder aux messages passés par l'auteur, sur de multiples sujets comme l'immigration clandestine et ce qu'elle induit chez l'individu, entre autres, cette lecture est beaucoup plus complète qu'on pourrait le penser.
Il ne s'agit pas d'une simple histoire de tueries empreintes de religion et mysticisme.
Très bon moment de lecture j'attends le prochain !
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