Episode 20, "un arbre solidement enraciné" (suite)
Mun-su finit par rentrer dans un pays qui n'a plus à envier aux pires époques de la Corée du Nord ! le roi Hemosu a chargé les anciens héros du Jushin d'appliquer à la lettre son décret d'éradication de la laideur qui passe par l'épuration des faibles et des pauvres, alors même que toute sa politique est basé sur l'affaiblissement et l'appauvrissement de la population (toutes proportion gardées ça me rappelle quand même pas mal le programme de darwinisme social de ces connards de Chicago Boys qui est développé dans le monde depuis 1973, depuis que la régression sociale pour le commun des mortels est l'horizon politique des élites mondiales : les cons ça osent tout, c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnait). Face aux camps, aux bûchers et aux charniers Mun-su veut des explications, mais comme personne ne se souvient d'Ajite c'est à Hemosu qu'il compte botter les fesses : avec Wonsul et Wonhyo ralliés à sa cause, c'est comme à la grande époque qu'il mène sa révolution personnelle… Et dans la salle du trône le démon l'embrouille plus que jamais en révélant qu'il est à la fois Ajite et Hemosu qui n'auraient jamais été qu'une seule et même personne (menteur !)…
Dans le monde du rêve, le drame et le désespoir est à son paroxysme quand Mun-su retrouve Kewil Hyang missionnée par le démon pour le tuer… Dans le monde réel, le drame et le désespoir est à son paroxysme quand la Communauté qui veille les dépouilles de Mun-su et de l'Ecuyer est attaquée par les Nazgûls : Gandalf particulièrement énervé les tiens en respect, et mieux encore les faits reculer, quand Sauron en personne vient faire place nette pour se loler du triste sort de sa marionnette préférée… On est au fond du fond du désespoir !!!
Un tome sombre et violent, le sort d'Hemosu est affreux et le calvaire subi par Kewil Hyang est insupportable : dépressifs et âmes sensibles s'abstenir !
- Hemosu a été dévoré par Ajite de la tête au pied le jour même où Mun-su est parti pour l'Occident, Ajite n'ayant depuis lors fait qu'usurper son identité pour détruire tout ce qu'il avait accompli, tuer et torturer ses compagnons, massacrer son peuple
- transformé en monstre par Ajite, Kewil Hyang doit subit ses étreintes malsaines chaque jour de son règne et on est obligé d'assister à son viol insoutenable… Mort-vivante depuis le jour il a jeté le sortilège du Sacrophia auquel elle n'a pas survécu (Mun-su ayant hérité de sa malédiction pour rien), elle n'a même pas la possibilité de s'ôter la vie quand Ajite lui propose de la libérer de tous ses maux si elle tue de ses propres mains le grand amour de sa vie… Connard va, un digne représentant de ces saloperies de pervers narcissiques qui considèrent le reste de l'humanité comme des jouets à utiliser, puis à jeter ou à casser…
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Un double tome (le 7) qui complique un peu le scénario... Mun-Su est toujours sous l'effet du mandarage, et ses souvenirs, qui ressemblent plus à des rêves (ou des cauchemars, au choix) qu'à des souvenirs, s'enfoncent dans le glauque...
Bon je vous l'accorde, c'était déjà glauque avant, mais là, on descend d'un cran, sisi c'était possible !
Le dessinateur s'éclate, bien sûr, avec un scénario pareil, et les "légions de l'enfer" sont magnifiquement représentées. On ne sait plus trop qui est qui dans toute cette affaire, qui est bon et qui est "méchant", c'est un peu confus, mais dans quelle mesure n'est-ce pas voulu, je ne sais ni.
J'avoue que j'ai du relire certains passages pour arriver à suivre, ce qui ne m'était jamais arrivé jusque là !
Un bon tome, à part ce flou scénaristique un peu difficile à appréhender par moments...
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La véritable liberté... réside dans l'ignorance.
- Ces derniers jours, j'ai vu plusieurs anciens compagnons. Tu n'es pas le seul à ignorer qui est Ajite. Je n'arrive pas à comprendre comment c'est possible...
(Mun-Su à Wonsul)