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sur 1295 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
M. Erlendur, Sigurdur Oli et Mme Ellinborg, je ne vous en veut pas, vous avez mené l'enquête comme il fallait, et résultat est là. J'ai moins de compassion pour votre créateur, et celui qui créé vos enquêtes, je cite M. Indridason.
Pourquoi, parce que tout simplement, j'ai mis un temps fou à lire ce roman, parce que je m'y suis ennuyé ferme. Tout est tiré en longueur, et cela devient lassant, très lassant.
Habitué à faire des éloges sur les précédentes enquêtes, éloges très méritées, là je vais être obligé de sortir la boîte à mauvaises critiques pour vous en décerner une.
J'espère seulement que cela ne va pas devenir une habitude, et que cela se limite juste à cet hiver arctique, et que dès le prochain épisode, je vais reprendre du plaisir à lire ces enquêtes.
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Les romans d'Arnaldur Indridason sont couverts de prix et celui-ci aurait reçu le prix « Clé de Verre du roman noir scandinave ». Cependant, je n'ai pas trouvé à cet opus les qualités de la Voix ou même de la Femme en vert. Je pense qu'Indridason est toujours sur le fil de la dénonciation des travers de la société islandaise et que cette dénonciation peut avoir un côté pesant et démonstratif, écueil auquel n'échappe pas son intrigue ici.
Un enfant d'une douzaine d'années, de mère thaïlandaise et de père islandais, est découvert poignardé au bas de son immeuble. Son aîné, Niran, perturbé par une difficile intégration à une société et à un pays qu'il n'a pas choisis, est retrouvé dans le local des poubelles en état de choc. Qu'a-t-il vu ? Que sait-il du meurtre de son frère ? La police n'a pas le temps de l'interroger car sa mère, Sunee, l'a soustrait aux enquêteurs pour le protéger. Pour Erlendur et son équipe, l'enquête piétine, aucune des pistes soulevées ne semble aboutir. Faut-il chercher du côté de l'école, où certains professeurs s'affrontent sur la présence d'immigrés sur le territoire ? Kjartan, l'ancien nageur devenu professeur d'islandais à la suite d'une blessure, ne cache pas son hostilité aux élèves de l'école issus de l'immigration. Ces derniers le lui rendent bien. Egill, le professeur de menuiserie, attaché aux vieilles valeurs islandaises, se sent de plus en plus mal à l'aise dans une société qui se veut multiculturelle et qui se méfie de l'héritage traditionnel. Mais, Sunee elle-même se tait sur l'homme qu'elle a rencontré et son taciturne ex-mari aurait pu chercher à se venger après le divorce du couple. Quant au voisin de palier de Sunee, le vieux Gestur, sa disparition a peut-être à voir avec un passé de pédophile.
Hiver arctique nous entraîne dans une réflexion sur la place des immigrés dans la société, sur le sort qui leur est fait, sur la suspicion injuste qui pèse sur eux. Mais quand l'interrogation se fait démonstration, le propos devient lourd et indigeste. le dénouement de l'intrigue ajoute encore, par l'absurdité du crime, à l'artificialité des situations. La plume d'Arnaldur Indridason, à force de tremper dans un humanisme de bon aloi, se fait enclume.
Nous savions les longs hivers nordiques déprimants, maintenant nous découvrons qu'ils peuvent être interminables. Non seulement, nous avons un mal de chien à mémoriser des prénoms dont rien ne nous indique à nous, s'ils sont portés par un homme ou une femme, mais nous devons nous débrouiller tant bien que mal avec des personnages fantomatiques à force d'économie dans leur description et, suprême punition, l'auteur afflige son commissaire d'une famille déglinguée qui rendrait suicidaire n'importe quel pauvre gars.
Les romans d'Arnaldur Indridason ne devraient être prescrits qu'à des gagnants du loto !
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Enthousiasmée par les critiques élogieuses sur ce polar - dont j'apprécie l'auteur - je me suis lancée. Je viens de le terminer --> Mouais. J'ai trouvé ça long, mais long ! Lent, mais lent ! Si ça n'avait pas été un polar, peut-être que j'aurais finalement trouvé ça plus intéressant : le personnage d'Erlendur toujours aussi épais, gagne en lyrisme, le regard sur la société occidentale est pertinent, bref il y a des choses à en tirer....Mais l'enquête met un temps fou à se résoudre, à avancer, on revient toujours sur les mêmes points. J'ai trouvé tout cela fort laborieux. Allez, je passe à autre chose de plus trépidant !
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Dans un polar j'apprécie l'aspect sociétal. Et je l'ai eu. L'Islande, l'hiver (mais en Islande y a-t-il une autre saison que l'hiver ? Bon, j'exagère) la nuit du jour, la neige, le froid, la pluie glaciale, la tempête. On a tout ça. On a aussi, le côté piteux, pitoyable, de la banlieue de Reykjavik. Les immeubles décrépits, les poubelles qui débordent et le poids des immigrés. Il s'agit ici d'immigrés asiatiques, en particulier des couples mixtes thaïlandais avec tous les problèmes afférents, mauvaise pratique de la langue, insertion des enfants. Et toujours la drogue, avec les ados dealers à la sortie de l'école.
En revanche, ce que je n'ai pas eu, c'est le frisson de l'intrigue. On sent qu'il a délayé, rabâché, toujours les mêmes histoires. On ne sent pas de fil conducteur. Ça pourrait être une figure de style, mais ça ne prend pas. En plus, il mélange deux affaires, deux enquêtes, qui sont raccrochées in extremis à la fin, à peine crédibles. On a l'impression qu'il a pioché dans son livre de recettes pour arriver au bout.
Un polar, c'est jouissif. On se met sous la couette, on coupe le son et on attend le frisson. Mais là, vraiment, j'ai été frustrée.
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C'est le premier roman d'Arnaldur Indridason que j'ai lu et j'avoue que je n'ai pas du tout été conquise malgré les très bonnes choses que j'avais entendues sur cet auteur.
Je pense que ce n'est pas un style de polar qui me plaît.
J'ai trouvé le style et l'histoire assez "arides" du fait d'un côté très très réaliste.
En fait on a l'impression de suivre une vraie enquête policière, ce qui peut être intéressant mais ce n'est pas ce que je recherche en lisant un roman.
J'ai quand même apprécié le fait d'apprendre des choses à travers cette enquête policière, notamment sur l'immigration en Islande.
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Aussi bien écrit qu'un PV ... Abandonné à la page 27
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Fort déçu par ce 4ème Arnaldur. Très lent, beaucoup de longueurs et je me suis perdus dans les nombreux personnages dont les noms islandais se ressemblent beaucoup. Je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout.
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enfin terminé... très grosse déception...
il ne me reste plous que 2 romans de l'auteur à lire, espérons que j'aurai plus de plaisir.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
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La Muraille de lave (2012)
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