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3,71

sur 1295 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est fouillis tout ça ! Les journées n'ont que 24 heures. Il devrait savoir ça l'inspecteur Erlendur. On ne tire pas deux lièvres à la fois, alors pensez cinq ou six, ce n'est même pas la peine d'y penser. Roman raté, cela arrive, même aux meilleurs, la preuve...

Une femme disparue, les réminiscences de la disparition d'un frère en son enfance, des voitures rayées, une femme inconnue qui appelle sur le mobile, Marion l'amie qui décède, un enfant assassiné, des racistes, des coupables qui sortent du chapeau comme le lapin blanc du prestidigitateur et un dénouement abracadabrant, ça fait beaucoup pour un seul homme, d'autant qu'il est tout sauf simple le bonhomme !

Ce n'est guère sérieux et ne ressemble pas à ce que j'ai découvert de cet auteur.
Peut mieux faire.
A oublier très vite.
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Une enquête de plus pour Erlendur et son équipe, mais contrairement aux précédentes celle-ci se passe au présent, sans aucune ramification dans le passé. Par contre, les pistes partent dans tous les sens. On ne sait plus où donner du soupçon !
Cependant, mon plaisir s'émousse. C'est le 2e tome d'affilée qui ne me tient pas en haleine comme les précédents.
Et la vie privée d'Erlendur s'enlise. On patauge et rien n'avance.
Alors, j'espère qu'il s'agit d'un tome de transition et que mon intérêt va revenir avec le suivant. Mais, j'ai quand même passer un bon moment de lecture, c'est juste que l'auteur m'avait habituée à mieux, d'où ma légère déception.
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Le froid glacial, la tempête, le vent et la neige sont la toile de fond de ce polar arctique.
Un gamin de 10 ans : Elias d'origine thaïlandaise a été assassiné au couteau en revenant de l'école.
Le commissaire Erlendur et ses collègues : Elinborg et Sigurdur Oli vont l'aider à mener l'enquête.
Sunee, la maman d'Elias est installée depuis quelques années en Islande, elle a été mariée avec Odinn ( islandais ) et elle a voulu faire venir son 1° fils Niran auprès d'elle mais, celui-ci ne s'adapte pas à sa nouvelle vie, il ne veut pas s'intégrer et revendique ses origines asiatiques !
Depuis le décès d'Elias, il a disparu, caché par un membre de la famille de Sunee : chez son oncle Virote , chez sa grand mère Sigurdur ou chez son beau père Odinn ?
Ce roman apporte un éclairage sociologique sur l'impact des immigrants asiatiques + ou - bien tolérés en Islande !
S'agit-il d'un crime raciste ? pédophile ? relatif à un trafic de drogue ou à des bandes rivales de gamins ?
Erlendur et ses collègues, minutieusement interrogent la famille, les amis, les camarades de classe, les professeurs, les voisins pour trouver des indices, des pistes !
Erlendur est particulièrement intéressé et, même obsédé par le crime de cet enfant car il lui rappelle la disparition de son frère cadet dans les landes des Fjords de l'Est ! Il est intrigué par la mort d'une femme et par des appels à l'aide téléphoniques qu'il ne comprend pas ! C'est un homme seul, solitaire qui pense que " la vie est un enchevêtrement de hasards dénués de toutes règles...qui gouvernent les gens comme les tempêtes "...l'absurdité du mal ordinaire lui échappe !
Arnaldur Indridason nous fait pénétrer dans son monde dur et hostile qui s'obstine à survivre dans des conditions qui le sont tout autant !
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un soir d'hiver, un enfant d'origine thaïlandaise est retrouvé mort, poignardé. Et voilà, c'est lancé. L'origine du gamin va nous poursuivre tout au long de cette lecture. Indradison avec Erlandur et ses 2 acolytes ne cesseront de se questionner et de nous questionner sur les difficultés de l'immigration. Est-ce plus difficile en Islande qu'ailleurs ? Ce petit état insulaire, peuplé d'au plus 400,000 habitants, au climat rigoureux, se sent-il menacé par l'immigration ? J'ai eu l'impression de sentir ce malaise tout au long de ma lecture, L'immigration, les mariages mixtes, l'adoption internationale, thèmes abordés et thèmes questionnés dans ce roman.Mais aussi, l'oisiveté, la solitude et le désoeuvrement de la jeunesse. Et en plus de ces questions sociales fondamentales, on sent Erlandur dépassé par la modernité, par l'anglais omniprésent, l'islandais qui se perd, le poids de l'histoire de ces terres de glace et de feu. Il reste que cet auteur, Arnaldur Indridason, sait très bien et de belle façon mettre en avant scène les défauts individuels et collectifs d'une société en mouvance.
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Dans le froid glacial de l'hiver islandais, on découvre le cadavre d'un jeune garçon au pied de l'immeuble où il vivait avec sa mère et son demi-frère. Erlendur et son équipe, chargés de l'enquête, commencent leurs investigations en interrogeant la famille, les amis, les professeurs de l'enfant. Comme le petit Elias était d'origine thaïlandaise, les soupçons se portent très vite sur un crime raciste. Mais aucune piste n'est à négliger, racket, pédophilie, et l'enquête promet d'être longue. D'autant qu'Erlendur est perturbé par des coups de fil anonymes qu'il soupçonne provenir d'une femme portée disparue et par la lente agonie de son amie Marion Biem qui se meurt, seule, à l'hôpital.


Contrairement à son habitude, c'est dans le présent qu'INDRIDASON a choisi d'ancrer la nouvelle enquête d'Erlendur, un présent bien sombre dans une société islandaise qui, habituée à vivre en quasi-autarcie, connait des vagues d'immigrations et le racisme qui en découle. La société se doit d'évoluer et d'intégrer ces nouveaux arrivants. Pour Erlendur, c'est la découverte d'une solitude, d'un isolement, d'une souffrance. Mais les étrangers ne sont pas les euls touchés, chacun doit faire face à sa propre solitude et à l'indifférence générale. On vit seul, on meurt seul. Erlendur le sait bien, lui qui vit seul, avec le fantôme de son frère disparu, avec sa culpabilité d'avoir abandonné ses enfants.
Certes cette immersion dans la société islandaise actuelle est plutôt intéressante mais il faut bien avouer que cet opus n'est pas le meilleur d'INDRIDASON. L'enquête piétine et traîne en longueur. Les fans, dont je suis, le liront par attachement pour Erlendur et par fidélité. Les autres pourront s'en passer et lui préférer les tomes précédents qui sont bien supérieurs.
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Vetrarborgin (2005) - Hiver arctique. Une nouvelle enquête de l'inspecteur Erlendur de la police de Reykjavik, avec en toile de fond les problèmes de la société islandaise actuelle: des jeunes un peu paumés, un héritage culturel mis à mal par l'invasion d'expressions anglaises et les séries télévisées américaines et surtout, dans ce roman, les préjugés qu'éveille la présence croissante d'émigrés dans une société relativement isolée.
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Dans l'hiver nordique glacial, un enfant est retrouvé mort dehors. Erlendur et ses collègues ont bien peu de pistes, sinon qu'il s'agit du fils d'une jeune femme thaïlandaise mariée à un Islandais. Est-ce un crime raciste ? L'enquête sera l'occasion de voir la manière dont les Islandais accueillent (ou non) les étrangers installés dans leur pays. Et comme d'habitude Erlendur nous associe à sa vie familiale avec les relations chaotiques qu'il entretient avec ses enfants.


Nous retrouvons l'ambiance lente et réfléchie des enquêtes d'Erlendur. Cette fois c'est un déroulement très classique. Pour ma part j'avais trouvé excellents « L'homme du lac » et « La femme en vert » car ils faisaient référence à des faits situés dans le passé. Ici c'est plus classique, moins original mais toujours agréable à lire.
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Nous retrouvons le commissaire Erlendur, son équipe et sa famille proche dans la suite de leurs aventures islandaises. Ici, point de squelette mystérieux non identifié surgissant brutalement du passé (comme dans La femme en vert ou L'homme du lac), cette nouvelle histoire est ancrée dans l'époque actuelle, et la victime est récente et très vite identifiée : un petit garçon de 12 ans d'origine asiatique, revenant de l'école, vient d'être poignardé au pied de son immeuble. Très vite, Erlendur et ses collègues recherchent des témoins éventuels, interrogent la famille, les voisins, les professeurs et les élèves. Toutes les pistes sont explorées, vengeance, pédophilie, racisme… sans qu'aucune ne soit privilégiée. Personne n'a rien vu, l'enquête piétine, les interrogatoires s'enchaînent… et le mystère reste entier. Une deuxième affaire, liée à une disparition, vient étoffer l'action et brouiller quelques pistes... le déroulement du récit est linéaire, logique, sans effet de manche. le désarroi de la famille est vu à distance, comme si la présence de l'interprète faisait écran.
Le roman aborde comme il se doit certains sujets de société : l'immigration, le racisme ordinaire, l'illusion du couple et la mort solitaire… mais nous sommes plus dans la banalisation que dans le sensationnalisme, malgré l'atrocité du sujet (l'assassinat d'un enfant). Après plusieurs romans, finit-on par s'habituer à la noirceur du style d'Indridason ?
De façon répétée, Erlendur n'en finit pas de culpabiliser pour la disparition de son jeune frère, pour l'éducation négligée de sa fille Eva Lind, pour la fin solitaire de Marion, son ancienne patronne qui lui fournit une dernière piste avant de rendre l'âme. La conclusion de l'enquête, pour inattendue qu'elle soit, n'apporte pas véritablement de réelles surprises ou un éclairage nouveau sur les faits précédents.
Tout cela ne suffit donc pas à hisser Hiver arctique au rang des meilleurs romans d'Arnaldur Indridason. Cependant, ce polar crépusculaire et mélancolique explore une fois de plus la part sombre de l'âme humaine, dans un contexte renouvelé. Il tient donc honnêtement ses promesses de polar nordique : bien noir et bien glacé.
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Retrouvailles avec le taciturne inspecteur Erlendur toujours hanté par la disparition tragique de son frere , toujours en delicatesse avec ses deux enfants avec qui il a énormément de mal a communiquer..Personnage attachant auquel il est facile de s'identifier puisque tout simplement humain avec son contingent inhérent de problemes...
Il est ici question d'enqueter sur l'assasssinat d'Elias , jeune islandais d'origine Thailandaise retrouvé gelé , baignant dans son sang , en plein coeur de l'hiver Islandais...
Au-dela de l'enquete qui , je trouve , est pour le coup en-deça des precedents ecrits comme "l'homme du lac , la voix , la cité des jarres" , l'on retrouve avec plaisir cette islande amoureusement decrite par l'auteur...Derriere ce meurtre sordide , l'auteur nous depeint son pays sous un jour nouveau a savoir celui d'un racisme latent , rarement frontal et qui touche de maniere plus ou moins assumée bon nombre d'etats confrontés a une immigration massive ou pondérée..

Hiver arctique est un bon bouquin qui ne tape pas ce coup-ci dans l'excellence mais qui devrait cependant contenter les inconditionnels d'Indridason qui est en passe , a mon avis , de devenir aussi incontournable que Mankell et son inspecteur Wallander...
Livre cependant a deconseiller aux personnes souffrant de depression hivernale en cure de luminothérapie...

Gleoilegt nytt ar 2011!
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Il y eut d'abord cet enfant, prénommé Elias, 12 ans à peine, et retrouvé poignardé par une soirée glaciale, dans la cour de l'immeuble où il résidait avec son frère et sa mère. Découvrant les origines thaïlandaises de la mère de la jeune victime, le commissaire Erlendur envisage immédiatement une dimension raciste à l'affaire. La société islandaise, très fermée, jalouse de son histoire et de ses racines, aurait-elle pu conduire l'un de ses membres à assassiner un innocent écolier ? Flanqué de ses deux collègues habituels –Sigurdur Oli et Elinborg- Erlendur va tenter de cerner la personnalité d'Elias en interrogeant ses professeurs, ses camarades de classe et…sa famille. Si le milieu scolaire ne leur pose pas particulièrement de problème, les enquêteurs auront plus de difficulté avec la famille du garçon : son frère aîné, Niran, n'a pas réapparu depuis la découverte du cadavre. Alors qu'il tente désespérément de trouver un début de piste auquel se raccrocher, Erlendur ne peut s'empêcher de penser à une autre affaire, non-résolue elle aussi. Avant que ne survienne ce crime incompréhensible, il tentait d'élucider la disparition d'une femme, mariée et mère de plusieurs enfants. Toujours hanté par la disparition de son frère, survenue dans leur prime jeunesse, Erlendur ne peut que se sentir concerné par chaque cas de disparition qu'il lui faut traiter dans le cadre de son métier –et Dieu sait s'ils sont nombreux en Islande : ‘Sa théorie était que les Islandais ne s'inquiétaient que peu des disparitions, considérant la plupart du temps qu'elles s'expliquaient de façon ‘normale' dans un pays où le taux de suicide était plutôt élevé….Il avait pour thèse qu'à la faveur de l'indifférence des Islandais face au phénomène, c'était un jeu d'enfant de commettre un crime.' Et si cette femme n'avait pas ‘disparu' en se jetant –comme beaucoup d'islandais l'avaient fait avant elle- du haut d'une falaise, mais avait plutôt été assassinée par son nouveau mari, dont elle soupçonnait l'infidélité ?
Bien qu'elles ne tournent toujours qu'autour d'un nombre limité de personnages principaux, les enquêtes du commissaire Erlendur brassent à chaque nouvel épisode un large éventail de thématiques. Au-delà de l'intrigue, passionnante et ponctuée de multiples rebondissements, Arnaldur Indridason a toujours le chic pour nous plonger au coeur de problématiques qu'il présente comme typiquement islandaises, mais dans lesquelles chaque occidental un rien éveillé reconnaîtra des thèmes récurrents de ses propres journaux télévisés. Si le dénouement de cette enquête s'avèrera inattendu, il n'en restera néanmoins pas logique vu les différentes pistes suivies par les enquêteurs. Avant d'en arriver à la conclusion, ils auront ainsi envisagé –parfois avec la certitude de se trouver sur la bonne voie- que le racisme, la pédophilie, le crime familial passionnel ou le fratricide puissent apporter la clé de l'énigme. A chaque nouvelle approche, Erlendur, sous sa carapace de râleur misanthrope, va silencieusement se mortifier de ne pas arriver à boucler le responsable de ce crime. Crime qu'il ne comprend décidemment pas. Sans doute n'aura-t-il jamais été aussi pressé de résoudre une enquête. Sans doute jamais ne s'est-il senti aussi désolé pour la victime, ni même responsable –en tant qu'Islandais de souche- de sa mort injuste. Et, bien qu'il ne se livre que très peu, ses proches –ses enfants, sa nouvelle compagne et ses deux collègues- ne manqueront pas de ressentir les ‘effets collatéraux' du mal-être intérieur de leur parent, amant et collègue.
Plus sèche et directe que les précédentes enquêtes d'Erlendur, (l'auteur prend à peine le temps de présenter ses 3 policiers) ‘Hiver arctique' n'a que l'apparence d'une histoire glaciale et glaçante. En vérité, sa conclusion vous marquera au fer rouge et –si besoin était- vous jettera en pleine figure l'un des principaux maux de nos sociétés occidentales.
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