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J'ai passsé un bon moment de lecture avec ce polar mais comme d'habitude je trouve le rythme toujours plus lent dans les polars nordiques à de rares exception près.

J'ai aimé le personnage d'Erlendur et aussi sa relation avec sa fille qui est si particulière, j'ai aimé l'enquête, les sujets traités, mais par exemple pour moi certains arrivent trop tard pour le tire du roman la cité des jarres n'apparait qu'au milieu du récit.

J'ai cependant beaucoup d'autres bouquins de cet auteur dans ma bibliothèque je les sortirai donc de temps en temps, cela n'a pas été un coup de coeur mais pas non plus une déception.

Au final il s'agit plus d'un roman noir bien glauque par son atmosphère et par les sujets évoqués plutôt que d'un roman policier rythmé.



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Je découvre enfin le policier récurrent de cet auteur. Un policier de la vieille école, divorcé, père de 2 enfants adultes drogués, qui se retrouve à la tête d'une enquête qui va prendre une tournure inattendue.
Un roman qui se laisse lire, l'avantage est que l'histoire se déroule en Islande, au moins j'ai eu le plaisir du dépaysement.
Mais je crois que je me suis lassée des flics récurrents qui traînent leurs problèmes soit d'alcool, soit de famille, soit de travail par leur comportement borderline ou autres.
Je passe mon tour sur ce flic et ses enquêtes.
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Meurtre en Finlande: mais pas à la finlandaise: celui-ci donnera bien du fil à retorder aux enquêteurs: Erlendur et Sigurdur Oli.
J'avoue ne pas avoir progressé dans la mémorisation des noms propres scandinaves mais bon, cela n'a pas nui à ma compréhension ni à mon plaisir de lectrice!
L'homme sauvagement assassiné à coup de cendrier est un bien triste sire: violeur, amateur de pornographie dans ses versions les plus abjectes: de la zoophilie à la pédophilie.
Erlendur, flic d'âge mûr, totalement investi dans son travail doit déployer toute son opiniâtreté pour dévider l'écheveau de cette enquête.
Il lui faut remonter le temps: celui des célébrations du onze centième anniversaire de la Colonisation; 1974 et même la fin des années 60.
Passé à côté de sa vie, à côté de ses enfants, l'enquête lui fait prendre conscience de ses manques envers se fille, paumée, droguée et enceinte.
Une histoire émouvante mais pour le côté polar je n'en dirai pas plus de peur d'enlever tout son sel à cette intrigue rondement menée!
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Bonjour et Bonne Année 2023 à tous les babelio (fil) .

J'étais persuadé pendant toutes ces années, avoir lu ce livre ( en ayant déjà lu 5 ou 6 avec Erlendur),je me suis aperçu récemment que j'étais passé à côté de celui-ci,il fallait que je répare cet oubli .
"La cité des jarres"qui a valu à son auteur cette renommée internationale, récompensée par de nombreux prix.
Pour moi c'est une déception, j'en attendais tellement, sûrement trop.
Deception parce que l'auteur va nous emmener dans le passé du mort et nous démontrer que celui-ci était le dernier des salauds ,sa disparition étant plutôt salutaire,donc pourquoi vouloir à tout prix une justice,justice ayant étant rendue à mes yeux.
Déception parce que l'auteur va survoler toutes les pistes possibles pour se focaliser sur son obsession : chercher la femme.Pas un policier n'aurait cette idée, seul un écrivain peut l'avoir.
Deception enfin parce que avant qu'il ne trouve la femme,javais trouvé la fin.
Le côté positif du livre et ce qui est récurrent chez Indridason,cest que ses livres debordent d'Humanité.
PS: Apparemment en Islande comme en France,il ne vaut mieux pas pousser la porte d'un commissariat,lorque l'on est victime d'un viol,c'était vrai en 2000 en Islande,cela l'est toujours en 2022 en France,mais il paraît que les temps changent ( l'on doit parler du climat je présume)
Ceci n'est que le ressenti d'un Mad

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Écrire la 110eme critique au sujet de la cité des Jarres ? Mais je ne vois pas vraiment ce que je pourrais rajouter au vu des éloges, analyses, commentaires, critiques qui ont été écrits et quelquefois de fort belle manière.
Personnellement, j'avais eu une petite réticence ( dont je ne me rappelle plus l'origine d'ailleurs ) à lire cet auteur et si une collègue ne m'avait offert La femme en vert, j'aurais vraiment passé à coté d'un excellent auteur de polars nordiques.
La cité des jarres est pour moi un excellent polar, noir à souhait, avec un commissaire qui réussit à se rendre attachant . Certes, une fois de plus un flic divorcé solitaire, rochon, mais rien qu'avec ses rapports chaotiques avec sa fille, on ne peut s’empêcher d'avoir envie d'en savoir plus.
De plus, l’enquête est palpitante, tortueuse sans être alambiquée, et que dire de plus sinon que j'ai adoré ?

Challenge ABC 2014/2015
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Mon premier livre de cet auteur ....donc une découverte
je ne vais pas faire de grandes phrases ( pas mon style) juste évoquer mon ressenti émotionnel
quand j'ai commencé à lire cette histoire,je n'ai plus fermé le livre (enfin...si...j'ai dormi quand même)
Erlendur un nom bizarre ....une île méconnue de la plupart d'entre nous
un cadre inhabituel ,un sacré dépaysement , 3 flics et quelques autres protagonistes...........et la pluie ........la grisaille
de quoi déprimer .........et bien non....pas du tout
je suis restée scotchée........
et je m'en vais en lire d'autres ....pour voir ....et parce que j'ai beaucoup aimé
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Encore une enquête d'Erlendur et comme toujours, j'étais contente de retrouver cet inspecteur, un peu grognon, mal dans ses baskets et dans son imper. Je n'ai pas lu les Indridason dans l'ordre (La cité des Jarres est le premier livre traduit en français) ce qui peut être légèrement gênant sur les évènements de la vie d'Erlendur (surtout sa relation avec sa fille Eva Lind).
J'ai retrouvé dans la Cité des Jarres tous les éléments que j'aime dans un polar d'Indridason: une enquête somme-toute banale à priori et que s'enfonce au fur et à mesure dans les tréfonds de l'humanité, une enquête qui prend son temps, un inspecteur qui ne lâche rien, un brin obsédé par ce qu'on subit les victimes (les vraies victimes...car chez Arnaldur, ce ne sont pas toujours celles qu'on attendait de prime abord) et très humain. Erlendur est rempli d'empathie mais intransigeant dans son enquête. le sujet est également particulièrement intéressant: l'importance de la filiation et l'origine. Mais je n'en dirais pas plus, ce serait vraiment dommage.
Bref, je dois dire que je suis vraiment une grande fan des livres d'Arnaldur que je trouve toujours d'une finesse incroyable et terriblement intelligent. Rien n'est noir ou blanc avec lui, tout est nuancé et plus complexe qu'il n'y parait. Avec Arnaldur, il n'y a jamais de grosses ficelles faciles, de raccourcis, de supposition qui tombent d'on-ne-sait-où, et en tant que lectrice, je me sens pleinement respectée puisque je peux vraiment évoluer dans l'histoire au même rythme qu' Erlendur, me poser les mêmes question, faire mes propres suppositions.
Heureusement qu'il me reste quelques romans de ce grand monsieur à lire!

Une citation qui m'a plu:

« La victime était une personne soigneuse. Chez elle, tout était en ordre et parfaitement à sa place. Peut-être ne connaissait-elle pas bien son agresseur. Peut-être son visiteur lui avait sauté dessus sans crier gare dès qu'elle lui avait ouvert sa porte. Sans enlever ses chaussures.
Peut-on commettre un meurtre en chaussettes ?
Erlendur regarda atour de lui et se fit la réflexion qu'il lui fallait mettre de l'ordre dans ses idées. »

Cette petite phrase, plutôt anodine, permet de traduire tout l'univers d'Arnaldur Indridason, il me semble. La majorité des crimes ne sont-ils pas commis par des "gens normaux" (c'est-à-dire pas des grands malades, tueurs en série et cie dont la culture américaine nous a abreuvé depuis des lustres)?

Lien : http://lisouworld.blogspot.f..
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Premier roman de la série connu du public, La cité des jarres est pourtant le 3ème mettant en scène Erlendur, cet inspecteur de Reykjavik cinquantenaire si typique. Tant de malheurs pour un seul homme, on peut se demander pourquoi les héros de romans, commissaires de police, inspecteurs ou détectives ont tous une fâcheuse tendance à être dépressifs, alcooliques et à avoir une vie trouble et compliquée, triste et esseulée, et ce encore plus chez les auteurs des pays du nord de l'Europe qu'ailleurs (quoique, chez les américains, on ait aussi des cas sympathiques…). Il ne reste qu'à espérer que ces situations sont dues à l'imagination des auteurs et non à un reflet de la réalité…

Bref, quand il ne s'occupe pas de sa fille Eva Lind, adulte, mais droguée, et de surcroit enceinte, de son fils qui l'a rejeté, de sa femme qui même au bout de 20 ans de séparation l'agonit encore d'injures, Erlendur enquête. Et il est têtu, pugnace et cherche la petite bête et le détail, si bien qu'il enquête en profondeur et arrive à dénouer les fils de mystères compliqués.

Un vieil homme qui semblait bien sous tous rapports vient de mourir assassiné dans son appartement mais on trouve dans son ordinateur des photos pornos plutôt crades ne correspondant pas du tout au personnage, ainsi que la photo cachée de la tombe d'un enfant. Qui est vraiment cet homme qui vient de mourir ? Et surtout, quel a été son passé, qui était-il avant ? Erlendur va devoir remonter 40 ans auparavant et faire ressurgir des faits du passé pas jolis-jolis, et qui semblent liés au meurtre d'une façon ou d'une autre. le lecteur suit pas à pas l'enquête d'Erlendur, découvrant avec lui les indices, les ramifications, recoupant ses informations pour finalement comprendre en même temps que l'enquêteur le pourquoi des choses. Nous ne sommes donc pas dans un roman au suspense haletant, mais bien dans une marche à petits pas pour comprendre, faire la lumière. Une démarche intéressante, puisque les faits et les indices s'enchainent avec facilité et que le roman ne comprend aucun point mort, même si son rythme est plutôt lent. J'ai été bluffée par la façon dont la vérité se révèle, puisque chaque pièce, tel un puzzle, s'emboite parfaitement du moment qu'on a trouvé le déclic.

Ce roman est également intéressant pour ce qu'il laisse deviner du pays et de Reykjavik. le froid, la nuit, les intempéries, l'Islande n'apparait certes par comme une destination touristique sous la plume de Indridason, mais on sent que l'auteur aime son pays, le connait bien et le décrit avec précision.

De plus, les informations sur la filiation et l'héritage génétique que le lecteur découvre au fil de sa lecture sont passionnantes, même si elles font froid dans le dos. En Islande en effet, l'utilisation des données génétiques de la population du pays a été autorisée un certain temps, non seulement pour la recherche, ce qui est plutôt louable, mais aussi à des fins commerciales, et bien sûr totalement mercantiles.

Bref, un roman agréable à lire, pas trop mal écrit, et surtout qui plait par l'ambiance dans laquelle nous sommes plongés, les caractères des personnages bien trempés (tous à problèmes !), et un dépaysement certain pour le lecteur français. Une découverte intéressante pour moi qui du coup, ai enchainé de suite sur La femme en vert, l'opus suivant.
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Voici mon premier polar islandais et par conséquent mon premier Arnaldur Indridason. J'ai beaucoup aimé le personnage de l'inspecteur Erlendur : forte tête, forte personnalité, un flic bourru comme on les aime (dans les livres !!) L'enquête est rondement bien menée ... Assez glauque, j'ai adooooré me plonger dans les détails de cette histoire sordide. Je continuerai à lire les aventures de cet inspecteur qui ne compte pas moins de 14 livres ! Un personnage récurrent donc à découvrir 😃
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Si je n'avais pas vu la vidéo de Séverine du groupe Ilestbiencelivre et sa façon d'en parler , jamais je n'aurai lu ce livre et j'aurai eu tort!
C'est un excellent polar nordique noir à souhait.
L'enquête est certes un peu lente et pourtant à aucun moment je ne me suis ennuyée. Je me suis laissée porter par l'intrigue , les petits rebondissements.
Je me suis attachée à l'inspecteur Erlendur. Sous ses airs durs et bourrus, il comprend les souffrances et est compatissant.
J'ai tellement apprécier l'univers , l'ambiance, l'écriture que j'ai déjà emprunté à la médiathèque " la femme en vert", second tome des enquêtes d'Erlendur et de son équipe.
Excellent moment de lecture.
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