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3,84

sur 1771 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme toujours un plaisir de lire les énigmes de cet auteur islandais génial ! Ici il nous plonge dans l'univers d'un surdoué du chant (d'où le titre) apres la decouverte du meurtre du Pere Noel dans un hotel de luxe...Une enquete qui va reveler bien des surprises et de nouveau une belle lecture pour nous les fans de l'auteur !
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J'avais beaucoup aimé La femme en vert de cet auteur qui m'avait d'ailleurs réconciliée avec l'auteur après un premier essai non concluant (La cité des jarres).

J'ai à nouveau beaucoup aimé cette histoire dans laquelle j'ai retrouvé le commissaire Erlendur Sveinsson, il est tourmenté mais sympathique.

Pas d'action trépidante mais une histoire prenante quand même, entremêlée avec une autre affaire et avec le passé du commissaire.

Les fils se dénouent tranquillement et j'ai passé un excellent moment de lecture.

Le prochain livre que je vais lire de cet auteur sera donc L'homme du lac, publié après celui-ci. Je l'emprunterai peut-être pour l'été à la bibliothèque.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur et j'ai vraiment bien apprécié. C'est assez lent mais addictif. C'est typiquement un polar nordique avec tous les codes de ce genre de roman.
Le fait de n'avoir pas lu les tomes avant ne m'a pas dérangée. C'est juste qu'on ne sait pas vraiment l'histoire de départ de la vie des personnages principaux. Mais on comprend que la vie de Erlendur n'a pas été rose tous les jours.
Pour ce qui est de l'écriture, j'ai bien aimé. Elle est très fluide, seul bémol ce sont les noms des personnages qui sont un peu trop répétés et un peu compliqués parce qu'on est pas habitué.
L'intrigue est vraiment très bien ficelée. On fait des suppositions mais on est baladé dans toutes les directions.
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Arnaldur Indridason est toujours au sommet de son art dans ce troisième roman dans lequel j'ai retrouvé Erlendur, Sigurdur Oli, Ellinborg et Eva Lind avec grand plaisir. J'apprécie tout chez Indridason : ses personnages, si réels et attachants, son style, ses traits d'humour, son art de distiller les indices et de nous aiguiller sur de fausses pistes tout au long de ses romans.
Je ne peux que vous conseiller cet auteur, mon coup de coeur 2007, qui deviendra peut-être un référence de l'histoire du polar, qui sait ?
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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𝓡𝓮𝓼𝓾𝓶𝓮 :
1 semaine avant Noël, le Père Noël d'un hôtel luxueux, est retrouvé mort dans un cagibi dans les sous sols de l'hôtel. Cagibi qui visiblement lui servait de logement de fortune. Cet homme qui en plus de ses attributions de père-noël faisait aussi office de portier, d'homme à tout faire, semblait être un homme sans histoires. Mais le commissaire Erlendur pense tout autrement.
Après quelques jours d'enquête, celui-ci découvre que la victime était un enfant star qui a une époque avait énormément de succès et avait amassé une grosse fortune mais subitement sa carrière s'était arrêté. Quelques années plus tard il quittait sa famille et rompait les liens.
Erlendur va donc s'installer pour toute la semaine dans l'hôtel afin de pouvoir interroger et surveiller tout le personnel et comprendre qui était cet homme et qu'elle était son histoire pour le moins surprenante.
𝓜𝓸𝓷 𝓪𝓿𝓲𝓼 :
Huis clos dans cet hôtel de luxe où tout tourne autour du passé de la victime qui semble être rempli de secrets et de non-dits. le passé d'Erlendur est ici également mis en lumière par les souvenirs qui affluent au rythme de l'enquête. On en apprend beaucoup sur son enfance au sein de sa famille et je suis persuadé que cela aura un impact majeur sur la suite de ses aventures. Inutile de vous dire que j'ai une fois de plus beaucoup aimé ce cinquième tome et les suivants m'attendent déjà dans ma pal…
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Une semaine avant noël, Gudlaudur, portier d'un hôtel de luxe et accessoirement Père noël pour les touristes est retrouvé mort dans l'hôtel, la culotte en bas des genoux et le sexe encapuchonné d'un préservatif.
Le commissaire Erlendur est à pied d'oeuvre. La Direction de l'établissement et ses employés souhaitent la discrétion et s'échinent à mentir par omission aux questions de l'enquêteur.
Qui était cet homme, décédé dans le cagibi de l'hôtel ou il vivait depuis de nombreuses ?
Pour Erlendur, cette enquête va raviver un douloureux passé. Il va affronté les démons de sa conscience. Il va également découvrir, que pour certains, le succès engendre la haine mais que ce n'est pas forcément le mobile du crime.
Un bon polar.
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Gudlaudur, le portier d'un l'hôtel de luxe, est découvert poignardé dans la petite cave où l'hôtel lui permettait de loger. le cadavre, revêtu de l'habit du Père Noël, a été surpris en pleine relation sexuelle
Cet homme décrit comme solitaire, silencieux et sans joie touche profondément Erlendur qui voit en lui un compagnon de tristesse et de solitude.
Dès lors le commissaire entend pénétrer la vie de ce portier auquel nul ne prêtait attention. Ainsi apprend-il qu'enfant, Gudlaudur possédait une voix sublime enregistrée sur deux disques fort recherchés, mais aussi qu'il en bavait avec son père qui l'obligeait à travailler sans relâche sa voix (la voix de son père). Jusqu' au drame. Drame qui rappelle à Erlendur celui qui a crucifié sa jeunesse et le ravage toujours, le plongeant dans la mélancolie

Si l'intrigue est classique et sans surprises, si le style est parfois maladroit, à moins qu'il ne s'agisse de la traduction, l'ouvrage a l'intérêt de nous démontrer que l'insouciance de l' enfant est un mythe. Les enfants sensibles prennent en charge leurs parents, s'efforcent de les satisfaire, les protègent et se culpabilisent ou se dévastent lorsqu'ils n'y parviennent pas

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Meurtre du portier d'un hôtel alors que la saison d'hiver bat son plein et que ledit portier s'apprêtait à jouer le père Noël.
Cette intrigue sert de prétexte à Indridason pour nous plonger au coeur des errances d'un policier déprimé, cabossé et qui semble "flotter" dans la vie sans y être vraiment vivant. Un passé douloureux dont il n'arrive pas à se défaire le mine depuis l'enfance ; sa fille - tout aussi perturbée - tente de l'approcher, de le comprendre mais sans cesse il se dérobe.
L'histoire est d'ailleurs l'occasion de rencontrer plusieurs personnages prisonniers d'un passé traumatisant qui a entravé leur vie sans que l'on sente un réel espoir.
Livre noir, lourd mais où l'on ne peut s'empêcher d'être en empathie avec ces personnages qui souffrent et vacillent.
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J'avais découvert Arnaldur Indriđason par l'adaptation cinématographique de son roman Jar City. Je m'étais promis de lire l'auteur de cette étrange histoire.
L'inspecteur Erlendur est appelé sur les lieux d'un crime commis dans les sous-sols d'un grand hôtel de Reykjavik à quelques jours de Noël. le portier de l'hôtel a été trouvé poignardé dans le réduit qu'il occupait, le pantalon de sa tenue de Père Noël tire-bouchonné autour des chevilles et un préservatif sur le sexe. Erlendur décide de s'installer sur place, autant par commodité que pour fuir son appartement désert et sinistre. L'inspecteur se sent abattu en cette veille de Noël, sa fille Eva Lin se débat pour ne pas retomber dans la drogue, son fils a coupé les ponts depuis bien longtemps et sa vie sentimentale est un fiasco. La neige qui tombe lentement lui rappelle la disparition de son frère, autrefois, au cours d'une tempête qui avait surpris les deux enfants sur la lande.
Qui a tué Gudlaudur, l'employé si serviable de l'hôtel, un homme insignifiant, sans famille, sans attache ? Personne ne semble le fréquenter et il faudra beaucoup d'imagination pour reconnaître sous les traits de ce quinquagénaire négligé l'ancien choriste prodige des années 60. Petit à petit, l'histoire de Gudlaudur prend du relief, son enfance triste, les heures de travail acharné sous la férule d'un père décidé à faire de son rejeton une vedette, la perte brutale de sa voix à la puberté, la rébellion contre les diktats paternels, la naissance perturbante de sa sexualité...
Arnaldur Indriđason tisse habilement son histoire entre l'enquête et ses avancées, le récit d'une affaire traitée en parallèle de mauvais traitements à enfant, les réminiscences angoissées d'Erlendur et son quotidien sombre. Il nous offre le décor formidable d'un hôtel à un moment d'intense activité touristique et le personnel de l'établissement fournit à lui seul une bonne quantité de suspects, car les magouilles et les petits arrangements vont bon train derrière une façade de respectabilité. le style est sec, le ton monotone, mais il en émane une sorte de désespoir humaniste, ce qui n'est pas sans rappeler le Suédois Henning Mankell.
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Je lis peu de romans policiers, mais celui-ci m’avait été conseillé par une amie ! En effet, j’ai beaucoup aimé l’univers de cette intrigue et l’écriture de cet auteur islandais : Un portier, en tenue de Père Noël, est retrouvé mort dans un cagibi d’un hôtel, quelques jours avant Noël…détail important, il est retrouvé le pantalon baissé, avec un préservatif ! Le roman déroule la progression de l’enquête jour après jour jusqu’au 24 décembre où tout se dénouera. Le suspense est maintenu jusqu’à la fin et la résolution de l’intrigue par Erlendur ravivera chez lui de douloureux souvenirs d’enfance ! Cet enquêteur, plein d’humanité et de failles, connaît suffisamment bien les tourments intimes, l’importance du passé pour en tenir compte et saisir que ce sera la clé de son enquête. Il aborde ainsi le problème des enfants prodiges, porteurs des rêves de leurs parents, qui tombent ensuite dans l’oubli puisque le portier assassiné fut un jeune chanteur exceptionnel, à la carrière stoppée nette lors de la mue de sa voix. Il fait un parallèle entre l'enfance de la victime et la sienne, s'interroge sur son passé, sur ses liens avec son père, avec ses propres enfants qu'il a délaissés.

Pas de précipitation ni de rebondissements abracadabrants… pour plus d’authenticité !
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