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Un petit bonheur qui se savoure comme un délicieux dessert rempli de saveurs délicates ^^

L'auteure nous emmène sur les pas d'un trio haut en couleurs car uniquement féminin et au delà de la soixantaine ce qui est un exploit de nos jours tant les femmes une fois passées la trentaine ont du mal à exister autant en littérature qu'au cinéma !
Ces femmes célibataires, soit veuves soit divorcées, se retrouvent dans les cuisines du restaurant de Koko à élaborer des recettes tout aussi appétissantes les unes que les autres et invitent à une forme méditative en associant leurs souvenirs de vie aux mets qu'elles mettent tant de coeur à créer chaque jour.

Si les introspections de chacune se font au détour d'une soupe qui rappelle un moment triste, d'un dessert partagé dans des moments heureux ou sur des ingrédients qui mettent en relief des moments particuliers, elles sont portées en filigrane et apportent du relief à ce quotidien que, pour ma part, j'ai été ravie de suivre du début à la fin !

Et puis il faut dire que chacune a une telle personnalité que les suivre est une partie de plaisir malgré tous les sujets abordés que ce soit l'alcoolisme, la solitude, le deuil…. et que dire de leurs rapports hilarants avec ce jeune serveur de riz qui les émoustille malgré lui chacune à sa manière et le tournent en bourrique !

C'est une lecture qui fait du bien, qui réconforte et qui nous enveloppe dans une voyage humain aux saveurs gastronomiques que seul le Japon est capable d'offrir … un vrai bonheur !
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Trois femmes dans la soixantaine cuisinent ensemble pour vendre leur plats le midi ; elles confectionnent les plats selon leurs humeurs du moment, pour faire face aux difficultés de la vie ;

Trois femmes, trois amies, trois histoires, trois passés que l'on tente de laisser de côté mais qui sont toujours bien présents... Et que l'on parvient à accepter et aller de l'avant en cuisinant. La magie opère aussi bien quand on mange que quand on prépare des mets qui réchauffent le coeur et l'âme.

Un très beau livre qui entremêle la cuisine, l'amitié et la vie humaine dans toute sa complexité, ses joies dont on profite, et ses malheurs que l'on parvient finalement à surmonter.
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Lecture agréable de ce roman aux caractéristiques typiquement japonaises : une grande douceur émane du récit même si parfois il y est question de sujets difficiles tels que le deuil, la solitude ou l'alcoolisme.

J'ai aimé suivre le quotidien de ces trois sexagénaires embarquées dans un commerce ensemble. Elles font profiter de leur bonne cuisine aux autres en leur proposant des plats originaux et qui changent tous les jours en fonction de leurs humeurs et du marché. Elles sont toutes les trois très différentes mais forment finalement un trio qui fonctionne. Nous en apprenons plus sur chacune, sur leur tristesse, leurs craintes mais aussi leurs petite joies.

Le tout est porté par une plume légère et délicate dans certains passages, ce qui rend la lecture fluide et agréable. L'auteure nous propose ici de plonger dans la vie des petites gens, qui est semblable à celles de milliers d'autres.

Lecture agréable donc, qui ouvre les papilles, mais qui ne me laissera peut-être pas un souvenir impérissable sur du long terme.
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Un challenge de lecture qui me demande un végétal sur la couverture ... 

Un tour dans ma liseuse d'où j'ai extrait ce court roman tout tendre.

 Dans la banlieue de Tokyo, Kôko, Matsuko et Ikuko tiennent une petite cantine de quartier. Elles y cuisinent leurs plats préférés, chacun d'eux leur rappelant un moment de bonheur auprès de leurs ex-maris. Ces sexagénaires vivent bien leur célibat forcé (l'une est veuve, deux ot été plaquées pour une autre) et le 'nouvel' homme de leurs trois vies est Susumu, leur tout jeune livreur de riz, qui ne rechigne pas à les accompagner en pique-nique, joignant son bento industriel à leurs petits plats mûrement réfléchis.

Le riz, base de leur cuisine est sublimé avec des préparations de poisson, chinchards, seiches, ou palourdes, de légumes, voire de bourgeons de pétasites, toujours en quantités minimes mais assaisonnés à la perfection. 

Un roman pas si léger que ça, qui montre, encore une fois, que la cuisine n'est pas compliquée, lorsqu'on a de bons produits, même très simples, cuits sans excès et assemblés en belles harmonies. 

Une ode à la précision, à l'amitié, et à la cuisine.

Une auteur que je découvre, et dont je vais rechercher d'autres productions. 

 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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C'est un bel ouvrage, doux et intimiste.

On y retrouve 3 personnages principaux que l'on suit au gré des saisons mais surtout des recettes. C'est un livre qui entre dans ce que j'appelle les lectures confort, tout doux et tout cosy.

Ce livre aurait pu être un de mes coups de coeur de cette année mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je les ai même parfois confondues, ce que je regrette. J'ai peut-être été trop distraite au début de ma lecture qui sait...

Un bel ouvrage en tout cas, qui reste très agréable à lire et plein de bonnes idées (attention, il donne faim !)

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Ce roman est un petit écrin de douceur, un « livre-bonbon » comme j'aime appeler ceux qui font du bien. Je me suis complètement laissée porter par ces jolies pages racontant trois femmes qui cuisinent à La maison de Coco. Délicatesse, sensibilité et gourmandise : voici un trio gagnant pour un joli moment de lecture. Il y a aussi les paysages, les fleurs, la culture,… Un livre réconfortant et une jolie maison d'éditions que je découvre avec plaisir et curiosité!
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Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge 2023

Ce roman appartient au genre "tranche de vie" centré sur la nourriture et la vie de trois femmes d'âges différents. On y retrouve l'ambiance d'une cantine de quartier, même si les clients ont moins d'importance que celles qui font la cuisine. En somme, il ne s'y passe pas grand chose, le roman est plutôt à lire pour son ambiance sympathique d'entraide entre femmes et pour les plats préparés qui résonnent tantôt avec un souvenir, tantôt avec la saison. Néanmoins, les trois héroïnes évoluent quand même du début à la fin du récit, et plutôt positivement. Kôko, la propriétaire est une vieille dame un peu loufoque, encore amoureuse de son mari qui l'a quittée pour une autre. Malgré tout, ils sont encore en bons termes et elle reste très dépendante de lui dans son commerce et dans son quotidien, quitte à réaliser des visites impromptues chez le couple. Elle va apprendre à vivre seule et à laisser son ex-mari vivre sa vie au fil des pages. Matsuko est une quarantenaire qui vit une relation plus ou moins officielle avec un homme marié. Elle souhaiterait être vraiment en couple avec lui, mais il a tendance à se dérober. Sa vie, construite autour de cette relation bancale et de son travail ne l'aide pas à s'épanouir. A la fin de l'histoire, elle saura mieux où elle en est et prendra certaines décisions pour avancer avant qu'il ne soit trop tard. Enfin, Ikuko est veuve depuis peu et a perdu son seul enfant il y a quelques années. Elle est devenue alcoolique et le fait de travailler chez Kôko lui permet de reprendre goût à la vie et d'apprendre à vivre seule tout en faisant son deuil. le roman débute de son point de vue, ce qui permet de découvrir la cantine et les deux autres personnages, mais aussi d'avoir un regard extérieur sur la situation de l'équipe. L'arrivée d'un nouveau livreur de riz va engendrer des histoires amusantes et des quiproquos, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé l'histoire un peu plate. Je m'attendais à davantage de rebondissements. Comme évoqué plus haut, il ne se passe pas grand chose et le roman est à lire pour son ambiance, pas pour un cours de cuisine ou de grandes leçon de vie.
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Je ne sais pas pour vous, mais les livres où la nourriture occupe une place importante, au-delà de l'aspect strictement alimentaire, ça me donne tout de suite envie de m'y plonger. Si en plus ça se passe dans ce Japon qui me passionne tant, impossible de résister. D'où cet achat. Et cette lecture.

Autant le dire tout de suite, côté écriture et construction narrative, ce n'est pas ce que j'ai lu de mieux, loin de là. C'est agréable. Les trois Grâces de la Maison de Coco, boutique traiteur, dynamiques sexagénaires, sont sympathiques. Mais d'un point de vue littéraire, ça ne tient pas au corps.
Le livre se déroule environ sur un an, présentant tour à tour l'intériorité de Kôko, Matsuko et Ikuko. Trois femmes sensiblement du même âge mais aux personnalités marquées et différentes. Toutes vivent seules pour cause respective de divorce, veuvage et célibat. Outre un goût certain pour la cuisine, elles partagent aussi un bon lever de coude! Et des questionnements sur leur vie, leur passé, leur rapport au monde. Inoue Areno n'entre pour autant pas dans de grandes introspections.
Comme le spécifie Ryôko Sekiguchi dans la présentation de la collection Banquet des Éditions Picquier,《Tisser des histoires de nourriture, c'est parler de notre façon d'être au monde》. Voilà qui me parle tellement!

En cela, L'ôde au chou sauté regagne des points. La sémillante Kôko résume d'ailleurs bien les choses : quelle chance de savoir cuisiner! Mais surtout quelle chance d'aimer manger! Au final, quelle chance d'être vivante! Admirer la rotondité des choux verts, la texture des petits pois fraîchement écossés, hésiter entre le bain de friture ou la mise au bouillon de belles pousses de pétasite, ... Autant de menus plaisirs qui surviennent avant, pendant et après l'acte de cuisiner. Tous les sens sont mis à l'honneur ici. Les Japonais ont un rapport profond à la nourriture, à commencer par les produits utilisés. C'est ce qui court en filigrane des passages dans la cuisine.

S'il y a certains ingrédients et recettes dont j'ignorais tout, un petit coup d'oeil à Google et me voilà renseignée et, très souvent, alléchée. Ou plutôt tentée. Car plus que réveiller l'appétit, ce petit roman donne envie de faire, de partir sur des terrains connus de la cuisine ou à la conquête de nouvelles saveurs. Je ne me vois pas me servir du roman comme d'un livre de recettes, non, mais je sais que si un jour je sens mon plaisir de cuisiner décliner un chouïa, en relire quelques passages relancera l'envie. Pour cela, merci Inoue-san!
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A Tokyo, se trouve "La Maison de Coco" une boutique de plats cuisinés, tenue par trois femmes dans la soixantaine, Kôko, Matsuko et Ikuko. Toutes vivent seules pour différentes raisons (veuve, divorcée...) et leur travail est leur principale activité. Dans ce lieu, où la nourriture est mise à l'honneur, on suit le quotidien des trois femmes avec leurs histoires d'amitié et d'amour. Un roman tranche de vie, très contemplatif.
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Dès le début, ce récit fait saliver. On y déguste du riz au champignon, des croquettes de tofu ou des palourdes frites en chapelure. Les délicieuses effluves provenant de la Maison de Coco viennent chatouiller les narines des lectrices et des lecteurs. Chaque chapitre porte le nom d'un plat et on trouve même quelques conseils pratiques.

Les plats sont saupoudrés de souvenirs et les tranches de vie servies au fil des saisons en accompagnement. Des situations différentes pour chacune, mais souvent douloureuses.
Ikuko a perdu son mari et son fils de 2 ans. Koko est divorcée mais elle pique-nique avec son ex-mari tous les dimanches. Quand à Matsuko, elle voit quelqu'un de temps en temps mais vit seule aussi. Elles se retrouvent parfois pour boire ensemble. J'ai aimé découvrir l'histoire de ces femmes, quasi invisibles pour une partie de la société mais bien vivantes.

L'association entre la nourriture et les relations tissées est vraiment intéressante. Elle semble agir comme une sorte de baume protecteur sur les blessures et douleurs du passé.

Des échanges entre les personnages, de l'humour, des passages gourmands, émouvants et nostalgiques. Certaines situations sont cocasses et extrêmement touchantes.

J'ai adoré ce petit roman que je conseille sans hésitation aux amatrices & amateurs de cuisine japonaise et de littérature. J'espère que vous le dégusterez avec plaisir aussi.
Lien : https://lelivroblog.fr/2022/..
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