Je dois avouer une chose : je ne suis que rarement emballé par les histoires de guerre. Cette fois, je dois bien reconnaître que ça allait. Ce n'était pas trop "triste". le mélo n'était pas poussé au maximum, mais simplement avec le respect qu'il se doit. On découvre dans cette histoire, un pan de Verdun, un pan de la première guerre mondiale. J'ai trouvé que parfois l'autrice expliquait trop comme dans un guide, ce qui rendait les personnages beaucoup moins naturel, et la lecture beaucoup plus lourde, ce qui était dommage.
Le côté où Jean allait à la guerre, était plus émouvant et je retenais ainsi plus ce qu'il se passait, que quand on nous fait une présentation de Verdun au début du roman. Mais sinon, si la première partie ne m'a pas emballé, la seconde un peu plus. J'ai aimé suivre Katell dans ses péripéties pour découvrir qui était son ancêtre, et sur ce mystère vis-à-vis du poète.
Je regrette juste que finalement que le twist et la suite du déroulement n'était pas très subtil mais très prévisible (je me doutais que Jean = Alphonse, que Katell sauverait Hervé et que tout se passerait bien, que finalement Philippe s'entendrait avec elle, et que le roman se finirait sur un moment en famille puis un truc avec Laurent). Mais ! Mais. Malgré ce côté téléphoné, j'ai apprécié la raison qui a poussé Jean à devenir Alphonse. J'ai apprécié le respect, et le côté très loyal.
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