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EAN : 978B093THTKN7
73 pages
(28/04/2021)
4.72/5   9 notes
Résumé :
Une chambre, un homme, un étrange bracelet, un nom… C’est tout ce qui reste de Duke à son réveil. Dans la station Remove, chaque pensionnaire a perdu la mémoire. Quelle est cette drôle de structure ? Pourquoi sont-ils là ? Qui les surveille ? Personne ne semble savoir, et en même temps, tout le monde le sait. Le seul indice ? Un cadre renfermant une affiche sur laquelle est écrit : Remove. Pour le bien de tous. Un thriller psychologique troublant a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Valentin Auwercx nous offre ici avec cette longue nouvelle un spin-off de son univers que les lecteurs ont découvert dans «  La Fleur d'Attica ». Que l'on se rassure de suite : si comme moi, vous n'avez pas lu ce roman, cela ne vous handicapera en rien, ni ne vous gâchera le plaisir. Tout juste aurez-vous certainement envie de lire ce livre. Ce qui vous apportera certainement un autre éclairage sur la nouvelle.
De quoi s'agît il ? Duke, un homme noir se réveille un matin dan un lieu étrange sans souvenir de son passé. Il y rencontre d'autres personnes qui sont dans la même état. Bien vite la violence va prendre le pas sur la résolution de l'énigme : Qui et pourquoi les a amenés dans ce lieu étrange ?
L'auteur sait entretenir un suspens certain jusqu'au bout.. Qui est le bon ? Qui sont les méchants ?
Le mystère est total jusqu'aux derniers mots de la nouvelle.
En fait rien n'est simple et tout se complique. Et le suspens règne avec la belle plume de Valentin Auwerck.
Ce qui est fascinant dans ce récit c'est que l'auteur nous offre véritablement la vision de la construction d'une micro-société avec ses dominants, ses résistants et la méthode de résolution de certains conflits. On a là une véritable leçon politique et social qui se présente sous la forme d''un thriller dystopique haletant.
L'atmosphère du récit est à l'image de la société représenté: étouffante. La façon dont l'auteur nous transmet cet impression est tout simplement bluffant. Racontée à travers le regard d'un vieux monsieur convenable, on découvre effaré les règles de cette société. Rien que quelques mots sur la façon dont les repas sont servis font monter un frisson dans le dos.
Certaines scènes très gore sont évocatrices sans sombrer dans la complaisance ou le grand-guignol. Là encore ,bravo !
Les personnages sont remarquables. On devine les fêlures sans toutefois remonter à l'origine. Valentin Auwercx nous projette d'un coup leur face sombre au moment précis où l'on se croit en empathie avec eux ; Quand aux méchants, l'origine de leurs peurs et angoisses nous est suggéré habilement ; Outre Duke, le «héros» de cette histoire mention spéciale au portrait de l'émouvante Jazz, petite fille perdue ou celui du terrifiant "Colonel", ganache raciste et psychopathe .
Je ne m'appesantirais pas sur la leçon de ce récit . En effet elle se retrouve dans l'épilogue de cette histoire. Disons simplement qu'elle trouverait son écho dans certaines polémiques actuelles.
Les passionnés trouveront ici des réminiscences de Stephen King ou d'Alfred Bester. Mais disons tout de suite que Valentin Auwerck n' a pas à rougir de la comparaison et que cette nouvelle que vous devez lire de toute urgence vous donnera envie de prolonger vôtre plaisir et vôtre réflexion dans les autres romans de l'auteur.
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Une couverture de roman qui m'a interpelée et qui ne déçoit pas par son contenu.
Amateurs d'émotions fortes, c'est le moment !! Une nouvelle en mode thriller psychologique.
Imaginez l'ambiance : à votre réveil, vous vous retrouvez dans un endroit inconnu, totalement amnésique, entouré de personnes…tout autant amnésiques que vous !!!
Des clans se forment, et toutes ces protagonistes, totalement vierges de leur passé, vont se révéler au fil des pages pour un huis-clos au suspens glaçant : qui est le bon, qui est le méchant ? Et si tout n'était qu'apparences et faux-semblants ?
Une plume addictive, très fluide, le style et le rythme nous permettent une immersion totale dans l'intrigue, on vit intensément ces quelques journées, notre sympathie va crescendo envers certains personnages…et le final nous laisse pantelant.
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Percutant, ce court roman m'a emportée du début à la fin. Ma curiosité a été attisée au fil des pages ; le suspense était omniprésente. J'ai réfléchi aux côtés de tous les protagonistes présents ; sans deviner tout de suite l'objectif de cet enfermement. J'ai pensé à toutes les pistes et ce n'est qu'à la fin que l'on comprend qu'une des théories est la bonne. Rythmé, le récit tient en haleine et comporte quelques rebondissements. L'atmosphère est oppressante et sinistre. Malgré tout, il incite à la réflexion sur une question de société. Incisive, la plume de Valentin Auwercx est une bonne découverte. Ce roman est un prequel au thriller La sentence d'Attica et cela me donne envie d'enchainer avec celui-ci...
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« C'est quoi ce bordel ? »
Ce furent les premiers mots qui sortrent de la bouche de Duke à son réveil.
Enfin, Duke... Il ne savaient pas s'il s'agissait de son véritable prénom, mais l'inscriptions gravée sur l'espèce de grosse menotte métallique qui encerclait son poignet gauche semblait l'indiquer : DUKE | A+M57T032.
[...]
Qu'est-ce que cela pouvait être ? Il n'en savait rien ‒ tout comme il ne savait pas qui il était, ni où il se trouvait. Il s'était réveillé avec un mal de crâne, au milieu d'une chambre immaculée de blanc, sur un matelas aux draps soyeux, bordés serrés et parfumés à la lavande.
Avant ça...
Avant ça, il ne demeurait que le néant ‒ gros comme un trou noir et aussi saisissant que les pattes velues d'une horrible araignée.
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Le vieil homme conciliant avait disparu. Il ne demeurait plus que la partie la plus immonde de son être véritable. Il s’agrippa à ce fessier qui lui semblait si parfait et, la veine au front, la bave aux lèvres, démontra que dans cet enfer, il était bel et bien le pire de tous.
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Il était comme un livre redevenu vierge. Il conservait toujours cette même couverture, ce même nombre de pages, ce même coin corné… Mais de toute évidence, le papier n’était plus neuf. Une histoire y avait été inscrite au crayon gris, puis gommée de bout en bout.
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Discuter avec ce genre de personne, c’était comme tenter de couper un chêne à la petite cuillère. Il n’y avait rien de plus dur que les têtes de gland.
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On peut nous effacer la mémoire, mais pas notre véritable reflet. Un monstre reste un monstre, et il le réalise dès qu’il se regarde dans un miroir.
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