Call-Boy

L'été battait son plein.
C'est pendant cette saison généralement que les jeunes Japonais passent leur temps à courir après l'autre sexe.

Ce que j'aime chez Platon, c'est qu'il montre toujours Socrate en train d'arpenter les rues, prêt à converser avec quiconque le désire. Il est toujours entouré par la nature. Derrière lui, on entend couler une rivière, et l'été les criquets comme les cigales stridulent comme ils en ont l'habitude en cette saison. C'est dans ce concert de bruits qu'il disserte intelligemment de choses plus ou moins insignifiantes.

Tout, absolument tout, pouvait être échangé contre de l'argent.

D'ailleurs, les atouts dont on a conscience et que l'on cherche à mettre en avant pour séduire sont les plus superficiels.

J'entends souvent résonner des bruits de pas dans mes rêves.

Ses yeux noirs étaient gorgés de larmes, mais pas une seule ne coulait sur ses joues.

Je pouvais maintenant reconnaître la musique de Mozart et mettre un nom sur les compositeurs les plus connus.

C'est souvent dans les moments où l'on pense que tout va bien, qu'un grain de sable se glisse dans le mécanisme, ou qu'une mauvaise graine commence à germer.

C'est vrai, je n'avais pas encore vécu très longtemps, mais j'avais quand même appris quelques trucs à propos du sexe et du désir. Par contre, si on m'avait posé une question sur l'amour, j'aurais été incapable de formuler le quart d'une moitié d'un début de réponse.

Durant les instants qui suivirent, je compris avec tout mon corps ce qu'un instrument comme le violon pouvait conférer de plaisir.