Un des deniers nés de
Junji Ito... Toujours aussi sanglant... Horrible... Terrifiant... Et addictif !
La maison d'édition et l'auteur nous ont habitué à lire des livres esthétiquement élaborés, en version luxueuse, couleur noire et or pour la couverture avec une image fantasmatique en couleur pour le quatrième de couverture.
La préface est la mise en bouche pour nous faire saliver d'impatience avant de lire le menu de 12 couverts composés entre 2002 et 2017, aux titres tantôt affreusement évocateurs tantôt délicieusement anodins.
Le dessert est composé de l'analyse de Morolian qui décortique, connecte des analogies et des savoureuses anecdotes pour illustrer l'imagination, l'inspiration et le talent de
Junji Ito.
Je relève une histoire déjà lue et qui m'avait déjà dégoûté (preuve que l'auteur est vraiment bon puisque je m'en souviens et l'ai relu !) : "Lipidémie".
J'ai un faible pour "Les damnés", sûrement parce qu'elle dégage une note très positive.
Ce que j'apprécie dans l'oeuvre de
Junji Ito et qui se reflète dans ses dernières parutions européennes, est son éclectisme dans l'imagination dont il fait preuve dans chacune de ses histoires.
Il y a en outre paradoxalement, un double effet de déjà vu au travers de la similarité des sujets de ses contes et de la récurrence de ses personnages ou qui leurs ressemblent(Keysuke, Tomie,...) pour finalement nuancer, varier ou diversifier les chutes.
A chaque foi, j'hésite à lire ses livres par peur de ce que je vais y trouver et quand je lis la dernière page... J'en suis délivré !
Il est fort ce
Junji Ito !