On vous brandit souvent à la face l’étendard du catastrophisme, présentant de lendemains terrifiants. Moi je préfère partager ma vision utopique que m’habite. Je propose de créer un monde meilleur, en suivant des actes précis. Des actions réalistes et faciles à comprendre par tout un chacun bien évidemment. Je propose que le chemin ne soit plus imposée et qu’ainsi d’autres horizons s’ouvrent. Qu’on redonne du temps à la réflexion.
- J’ai un problème. Une fille a été tuée par un parasite, certes... Mais qui a tué le parasite ? (p. 201)
Je me serais fait piquer mon cerveau... et je serais le seul à ne pas m'en être rendu compte ?
"Ils s'emparent de la tête et contrôlent le reste de l'organisme. Ils peuvent transformer leur corps à volonté, lui donner la dureté de l'acier. Ils sont anthropophages."
Migy : Que tiens-tu absolument à lui dire ? En fait, nous sommes allés dans cette ville pour la rencontrer, pas vrai ?
Shinichi : Et alors ?
Migy : Nous, les organismes parasitaires, avons beau évoluer, nous ne développons pas ces "émotions" que vous ressentez, vous, les humains.
Shinichi : Je sais.
Migy : Alors j'aimerais que tu évites de me mettre dans une position inconfortable. Si jamais, tu en révélais trop à cette fille...
Shinichi : J'entends déjà ce que tu vas dire.
Migy : Vraiment ? Je sais que tu n'aimes pas envisager que ta main droite pourrait devenir un instrument de dissection anatomique, mais...
Shinichi : C'est une menace ?
Migy : Oui.
Shinichi : T'es aussi compatissant qu'une pierre !
Migy : Mais puisque je te le dis.