Claude Izner – Les souliers bruns du quai
Voltaire - *** Fini le 11 février 2023
Avec son prénom épicène,
Claude Izner cache un duo d'écrivaines. La question étant toujours (comme dans
Boileau-Narcejac), qui écrit quoi et comment. Mais finalement peu importe, nous sommes en 1897, dans le milieu des bouquinistes parisiens. Nous suivons un criminel dont on ne nous décrit que les souliers (d'où le titre). de l'autre côté, des héros bien connus des lecteurs, en particulier Victor Legris. Enfin, bien connu, pour qui a déjà lu du
Izner ce qui n'est pas mon cas. Et c'est un peu tout le problème du livre qui nous présente une galerie de personnages (la famil
le de Legris, les bouquinistes, les personnages de circonstance), certains ayant même des noms épicènes et d'origine étrangère, avec des descriptions très succinctes de tout ce beau monde. Contrairement à d'autres livres (
Led de
Ferey ou
le Prix de
Vazquez Montalban) je n'ai pas fait de fiche avec la liste des différents protagonistes. Résultat, j'ai passé mon temps à me demander qui était qui. Je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi-même, évidemment…
Par ailleurs, ce qui m'a fait tiquer dans
le livre, c'est la fin, car nous quittons le monde du polar pour aller vers la science-fiction. Alors là, (même résultat que pour
Hors la loi de
René Belleto), moi je dis non…totalement inuti
le dans l'histoire et en plus, tromperie sur la marchandise, car évidemment, le ressort science fictionnel permet toutes les facilités de résolution de l'affaire…
Bon, au final, je ne suis pas trop méchant et j'ai quand même mis trois étoiles car je suis en partie responsab
le de mon manque de suivi de l'intrigue…donc, bénéfice du doute ! J'en lirai bientôt un autre (dans le cadre de ma participation à un jury littéraire) donc ce sera le juge de paix, sans a priori ni parti pris.